Le 27 septembre 2023, l’UES Icade et ses syndicats ont signé un accord pour l’intégration professionnelle et le maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap. Cet accord conclu pour une durée déterminée de 3 ans, a pour objectif de poursuivre la dynamique engagée sur la politique d’emploi et d’insertion des personnes en situation de handicap. Déjà dotée d’une mission diversité et d’une mission Handicap, les mesures choisies par l’UES s’inscrivent dans le cadre de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel[1], et précisent leur rôle pour accroître l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap.
Voici, sous forme de tableau, les mesures prévues par l’accord.
ACCORD POUR L’INTÉGRATION PROFESSIONNELLE ET LE MAINTIEN DANS L’EMPLOI DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP | |
Les salariés concernés | Cet accord concerne tous les salariés détenant une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) ou une obligation d’emploi des travailleurs handicapés. |
La prise en compte du handicap dans l’articulation entre la vie professionnelle et la vie personnelle des salariés |
Pour tout salarié ayant une ancienneté de 6 mois, des chèques emploi service universel d’un montant de 900 euros sont accordés sur demande de ce dernier auprès de la mission diversité.
Lorsqu’un salarié souhaite bénéficier d’une aide au transport, et que les dispositifs de l’AGEFIPH et de la MDPH ne couvrent pas toutes les dépenses, l’accord prévoit une aide de 1 500 euros maximum.
Tout salarié, sur autorisation d’un médecin du travail, peut bénéficier du télétravail 3 jours par semaine, mais seulement dans le cadre d’un problème de santé ponctuel entraînant des difficultés pour se déplacer. Sur conseil du médecin du travail, le domicile du salarié peut être aménagé et ce aux frais de l’entreprise. |
Les actions de communication et de sensibilisation | Pour lutter contre les préjugés des personnes en situation de handicap, l’accord prévoit des actions de communication et des formations.
Elle s’organise par la diffusion large et régulière d’informations portant sur les actions menées en vue de favoriser l’emploi des salariés en situation de handicap. Un salarié peut demander la sensibilisation de ses supérieurs sur le handicap qui le touche, avec s’il le souhaite l’intervention d’un expert. L’accord prévoit la promotion de la politique handicap à travers la communication sur réseaux-sociaux ou par la presse.
Une formation nommée « Mieux connaître le handicap » sera suivie par les IRP dont c’est le premier mandat. Pour les managers et la Direction des Ressources Humaines, une formation « Handicafés », et un e-learning « Hand’Icade », ainsi qu’une heure d’échange sont proposées. Enfin, pour les salariés, un passeport digital « Hand’Icade » sera mis en place. |
L’organisation interne et les moyens financiers | La mission Handicap sera chargée de piloter les actions mises en place dans le cadre de l’accord, tandis que la mission diversité sera chargée de suivre les actions et coordonner la politique de l’entreprise avec sa fonction RH. Il est prévu un budget à hauteur de 160 000 par an spécifique pour assurer les actions en faveur du handicap. |
Suivi de l’accord | Une commission de suivi doit se réunir une fois par an pour déterminer l’effectivité de l’accord. Elle est composée de deux membres par organisation syndicale signataire, des représentants de la direction et la mission diversité. |
[1] Loi n°2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel