par Monsieur Didier Raffin, consultant
Il faut distinguer vieillissement "normal" et usure professionnelle.
Nous avons vu que le vieillissement "normal" ne justifie pas, dans une large mesure, quelque mesure spécifique que ce soit (cf présentation du 24 février 2006),
ni sur le plan d’un quelconque aménagement de poste de travail (du type aménagement poste TH),
ni sur le plan d’une éviction des actions de formation,
ni sur le plan d’un allègement de la charge de travail, qu’elle soit physique ou mentale (autre que ce qui est envisagé pour l’ensemble des salariés),
et encore moins sur celui d’une stagnation en terme d’évolution en terme de responsabilités, de participation à des projets, etc.
En revanche, il s’agit de considérer l’usure professionnelle, celle qui est directement liée au travail, comme un dysfonctionnement du dispositif de travail, qui doit avoir deux types de conséquence :
Une prise en charge par l’entreprise des conséquences de cette usure en terme d’aménagement d’un poste "allégé" pour le salarié concerné (du type de ceux qui sont proposés aux salariés "convalescents" de retour de maladie et/ou d’accident du travail).
Une action rapide et en profondeur vis-à-vis des conditions de travail sur les postes concernés, de manière à réduire sensiblement (voire à faire disparaître...) les contraintes pathogènes, et donc à préserver la population actuelle et future.