Conclu dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO), un nouvel accord de l’unité économique et sociale (UES) Soitec offre une flexibilité considérable en matière de temps de travail et de mobilité. Signé le 7 juillet 2025 avec la CFE-CGC et la CGT, l’accord prévoit, entre autres, la possibilité d’obtenir jusqu’à deux semaines de congés supplémentaires par an.
Focus sur les principales mesures prévues en matière de temps de travail et de mobilité :
Négociations Annuelles 2025 Accord | |
Extension du dispositif de flexibilité mis en place en 2024 | Jusqu’à 2 semaines de congés supplémentaires par an (contre 1 semaine précédemment) en contrepartie d’une diminution de la rémunération brute pouvant aller jusqu’à 4% (contre 2% précédemment). Conditions : -accord du manager ; -avoir consommé la totalité des congés payés (légaux, d’ancienneté, de fractionnement, exceptionnels, etc.) et jours de RTT (réduction du temps de travail) sur la période, sans placement sur le compte épargne-temps (CET). |
Mobilité douce | Octroi d’un « jour environnement », qui consiste en un jour supplémentaire de congé par an, à chaque salarié qui s’engagerait sur une période d’une année civile à : -effectuer 50% de ses trajets domicile-travail en transport en commun, covoiturage, vélo, ou toute autre mode de transport doux (hors voiture électrique), -ou à ne pas prendre l’avion pour ses déplacements personnels. Conditions : La demande de congé sera soumise à validation du manager. |
Dispositifs spécifiques pour certaines catégories |
-accompagnement de la perte de rémunération qui découle du changement d’horaire pour les salariés âgés de plus de 50 ans comptant plus de 20 ans d’ancienneté dans un horaire de nuit. L’entreprise prend en charge à 100 % le différentiel de rémunération entre les deux régimes horaires pendant un an, puis verse un complément de manière dégressive pendant 3 ans (contre 2 ans précédemment) ; -possibilité, pour les salariés demandeurs, de convertir l’indemnité de départ à la retraite sous forme de jours de repos ; -possibilité de transférer tout ou partie des jours épargnés dans le compte épargne temps courant dans le plan d’épargne retraite obligatoire (PERO).
-élargissement du dispositif d’accompagnement financier prévu pour le congé proche aidant au congé de solidarité familiale et celui de présence parentale : ainsi 100 % du salaire est maintenu les cinq premiers jours, puis 80 % (après déduction des allocations journalières), dans la limite de 5 000 € brut par mois. -congé spécifique de 3 jours en cas d’interruption spontanée de grossesse.
-aménagement des modalités de télétravail en cas de maladie chronique.
Sans remettre en cause le plafond global du nombre de jours pouvant alimenter annuellement le CET courant, l’accord prévoit l’augmentation des plafonds actuellement en vigueur pour le placement des jours de récupération des jours fériés ainsi que sur le placement de tout ou partie du bonus et de l’allocation annuelle. De manière indicative : -pour les forfait-jours : le plafond global reste fixé à 12 jours par année civile, dont désormais six maximum (contre cinq précédemment) peuvent être issus du transfert des sommes perçues au titre du bonus ou de l’allocation annuelle ; -pour les horaires variables : le plafond global de jours pouvant être épargné dans le compte épargne temps courant reste à 12 jours maximum par année civile, sans possibilité de transférer des primes ; et al. |
Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.