Intervention du premier ministre concernant le rendez-vous 2008 sur la retraite, 5 mai 2008.

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- Auteur(e) : Tiphaine Garat

 

 

Le premier ministre, François Fillon a réaffirmé le 5 mai que repousser l’âge légal de la retraite au-delà de 60 ans ne constituait pas "une piste" de la réforme du régime général.

 

"Il y a eu une réforme des retraites en 2003. On la met en oeuvre. Elle a d’ailleurs été à l’époque soutenue par des organisations syndicales importantes. Il n’y a pas de raison de se dédire par rapport aux engagements qui ont été pris".

 

Le premier ministre a ajouté que l’allongement de cotisation de 40 à 41 ans "n’est peut être pas soutenu par les organisations syndicales, mais les sondages montrent que les français comprennent qu’il n’y a pas d’autres option avec l’allongement de la durée de ma vie".

 

Pour contraindre les entreprises à garder leurs salariés les plus âgés, le Premier ministre a rappelé son intention d’exercer une "pression de plus en plus forte sur les entreprises qui doivent comprendre que ou bien elles changent d’attitude ou bien les cotisations retraite inévitablement augmenteront".

 

Tout en reconnaissant qu’il existe des "retraités pauvres", le Premier ministre a souligné les mesures prises par son gouvernement pour y remédier, dont la revalorisation du minimum vieillesse".