Accord Veolia portant sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences du 4 février 2011.

Gestion de l'emploi

- Auteur(e) : Hakim El Fattah

Le groupe Veolia Environnement a conclu, le 4 février 2011, avec l'ensemble des organisations syndicales représentatives en son sein (CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO et UNSA), un accord à durée indéterminée sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences en France.

L'accord tend à "compléter et renforcer" les dispositions conventionnelles issues de l'accord GPEC du 4 octobre 2004. L’objectif visé est de "faciliter et d’accompagner l’évolution professionnelle de chaque salarié du Groupe, que cette évolution professionnelle soit à l’initiative du salarié ou consécutive à l’évolution des Métiers et/ou des besoins en compétences, elle-même liée à l’évolution constante et rapide des marchés de services de gestion environnementale sur lesquels le Groupe Veolia Environnement intervient". 

A cet effet, il prévu la création d'un observatoire des métiers composé d’un Comité Emplois/Compétences par Métier (CECM), d’un Comité Emplois/Compétences dédié aux fonctions supports (CECF) et d’un Comité de Coordination. L’Observatoire des Métiers se substitue à l’Observatoire social institué par l’accord du 4 octobre 2004.

Cette instance menera un travail d'identification des Métiers et de leur évolution probable au sein du Groupe afin de "mettre à la disposition des collaborateurs concernés des parcours de formation adaptés". 

L'accord prévoit également un renforcement de l'information/consultation des instances représentatives du personnel sur la stratégie du groupe et des entreprises et ses impacts sur l'emploi. Ce qui devra se traduire par un échange de vues organisé chaque année au sein du Comité de Groupe France sur la stratégie du Groupe Veolia Environnement.

En sus des obligations légales, il est prévu également que les Comités d’entreprise ou les Comités centraux d’entreprise des sociétés employant au moins 50 salariés et couvertes par l'accord seront informés et consultés chaque année sur la stratégie de l’entreprise et, le cas échéant, sur ses effets prévisibles sur l’emploi et sur les compétences.

Enfin, les parties signataires conviennent de favoriser la professionnalisation et la mobilité au sein du Groupe. Plusieurs outils sont prévus à cet égard comme la systématisation des bourses de l'emploi, le renforcement des entretiens professionnels à mi-carrière, la création d'un passeport formation numérique, la création d'une commission formation dans les entreprises filiales de moins de 100 salariés, la mise en place de mesures d'accompagnement à la mobilité professionnelle (recherche de logement, déménagement, double résidence, travail du conjoint...).