La mise en place d’un Comité de santé, sécurité et bien-être au travail pour prévenir les risques psychosociaux dans l’UES des Laboratoires Expanscience

Qualité de vie au travail
Conditions du travail

- Auteur(e) : Chela BINDA

Le 29 juillet 2023, les sociétés constituant l’UES « Les Laboratoires Expansciences et ses trois syndicats ont conclus un accord sur la qualité de vie et les conditions de travail. Cet accord conclu pour une durée déterminée de quatre ans, doit permettre à l’UES d’atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés pour améliorer la prise en compte de la qualité de vie et des conditions de travail de ses collaborateurs/trices.

Voici, sous forme de tableau, les mesures envisagées pour atteindre les objectifs.

ACCORD SUR LA QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL

Prévention des risques psychosociaux

  • La prévention

Elle passe principalement par une sensibilisation et des formations obligatoires pour les acteurs de la prévention, afin qu’ils soient aptes à détecter les risques psychosociaux. 

  • Le signalement

L’accord prévoit que le signalement se fait par une procédure d’alerte, pouvant être activée par les représentants du personnel mais aussi par les collaborateurs/trices dans leur ensemble.

Ces derniers doivent, s’ils constatent des signaux inquiétants quant à l’état de santé d’une collaborateur/trice, contacter la Direction des Ressources Humaines.  

  • La mise en place d’un Comité Santé, Sécurité et Bien-être au travail

Ce comité est composé des DRH et d’un membre CCSE et a pour mission de contribuer à la prévention de la santé mentale et physique par des actions individuelles et collectives.

Le droit et le devoir de déconnexion

L’accord prévoit des actions de sensibilisation pour que les managers s’informent sur les enjeux et les risques liées à l’utilisation d’outils numériques.

 

Pour lutter contre le stress lié aux outils numériques, l’accord les charge à veiller à ne pas solliciter les collaborateurs/trices durant leurs temps de pause, à ne pas leur donner de tâches rendant impossible le droit à la déconnexion, et à échanger sur la charge de travail, lors d’un entretien annuel.

Mesures en faveur de la prise en compte du cycle menstruel douloureux et incapacitant

  • La mise en place d’un congé menstruel

Pour les salariées ayant des règles douloureuses justifiées par un certificat médical, l’accord prévoit un congé menstruel qui n’entraîne aucune perte de salaire, à hauteur de 10 jours d’absence par an.

  • Mise à disposition de serviettes hygiéniques

Les laboratoires de l’UES mettent à dispositions des protections hygiéniques à l’infirmerie et/ou dans la salle d’allaitement.

La parentalité

L’accord prévoit plusieurs dispositions pour les collaboratrices enceintes, afin de les accompagner dans leur grossesse.

  • Temps de pause supplémentaire

Il est accordé à partir du 3ème mois de grossesse. Au 30 minutes habituelles, est ajouté 15 minutes supplémentaire pour les collaboratrices enceintes qui en ont fait la demande auprès de leur manager.

  • Sensibilisation des managers et de l’équipe

L’accord exige l’organisation, par les managers, d’entretiens de départ en congé maternité ou paternité et du retour de congé. Les laboratoires organisent annuellement une conférence sur la parentalité pour les collaborateurs/trices intéressés.

Mesures en faveur de l’accompagnement des collaborateurs/trices faisant face à des situations personnelles et/ou familiales difficiles

  • Le congé de solidarité familiale

On retrouve dans l’accord des mesures relatives au congé de solidarité familiale. Le/la collaborateur/trice peut bénéficier du congé pendant trois mois maximum, renouvelable une fois. Il n’est pas rémunéré, mais fait l’objet d’une allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie.

  • CESU en cas d’enfant porteur d’un handicap

L’accord met en place un chèque (CESU) pour les collaborateurs/trices dont l’enfant est âgé de moins de 16 ans en situation de handicap, d’un montant de 500 euros.