En 2021, une augmentation considérable des entrées en emploi six mois après la fin prévue du contrat de professionnalisation se constate. Ainsi, 79 % de personnes occupent un emploi après la fin de leur contrat de professionnalisation (contre 74% en 2020), dont 51 % un emploi salarié durable non aidé. C’est par ailleurs cette dernière forme d’emploi qui entraîne la hausse observée entre 2020 et 2021 sur l’insertion des apprentis. L’âge des bénéficiaires joue également un rôle, avec une insertion en emploi plus marquée pour les plus jeunes. Tels sont les principaux enseignements d’une étude publiée par la Dares le 22 août 2024[1].
- Un taux d’insertion élevé pour les personnes en emploi ou en études avant le contrat de professionnalisation…
Selon les données révélées par la Dares pour 2021, l’insertion professionnelle à horizon de six mois est supérieure pour les personnes en emploi ou en études avant leur contrat de professionnalisation (respectivement 84 % et 83 %).
- ...mais inférieur pour celles ayant connu une rupture anticipée du contrat ou n’ayant pas obtenu la qualification préparée.
Les sortants avec une rupture du contrat de professionnalisation sont moins souvent en emploi que ceux menant leur contrat à terme (respectivement 67 % contre 81 %). Le constat s’avère plus marquant lorsque la rupture est à l’initiative de l’employeur : 59 % des personnes visées par une telle rupture entrent en emploi six mois après la fin prévue du contrat, contre 69% de celles l’ayant rompu volontairement. Par ailleurs, l’obtention de la qualification préparée durant le contrat de professionnalisation joue en faveur des sortants : leur taux d’emploi est à 82 % contre 60 % pour ceux qui n’obtiennent pas la qualification préparée.
- Une insertion qui varie selon le secteur d’activité
C’est dans le secteur de l’industrie et de la construction qu’une meilleure insertion en emploi à six mois se constate (respectivement 83% et 85%). Au contraire, les sortants des secteurs agricole, sylvicole ou pêche, ou même du secteur tertiaire sont les moins bien insérés six mois après leur contrat de professionnalisation (respectivement 80% et 78 %).
Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’étude de : Dares Résultats No 51, Insertion à l’issue d’un contrat de professionnalisation. Six mois après une fin de contrat prévue en 2021, quatre sortants du dispositif sur cinq en emploi, août 2024.
[1] Réalisée sur la base enquête mensuelle menée par la Dares auprès des sortants d’un contrat de professionnalisation en France (hors Mayotte).