Dialogue social - Institut du travail - Université de Strasbourg https://www.dialogue-social.fr fr Dialogue social - Institut du travail - Université de Strasbourg Fri, 05 Dec 2025 16:18:17 +0100 Fri, 05 Dec 2025 16:18:17 +0100 TYPO3 EXT:news news-15240 Wed, 31 Dec 2025 09:00:00 +0100 Nouvelle publication : Analyse transversale d'accords sur le télétravail /actualites/actualite/publication-dune-analyse-transversale-daccords-sur-le-teletravail A travers l’étude de 20 accords collectifs d’entreprise synthétisés et analysés sur le site Dialogue social en 2023 et 2024, l'Institut du travail de Strasbourg, dans le cadre d'un partenariat avec la Direction Générale du Travail, propose de faire un point d’étape sur la manière dont les partenaires sociaux se saisissent du thème de télétravail.

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Agenda - Dialogue social Organisation du travail
news-15239 Wed, 31 Dec 2025 09:00:00 +0100 Nouvelle publication : Analyse transversale d'accords sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes /actualites/actualite/publication-dune-analyse-transversale-daccords-sur-legalite-professionnelle-entre-les-femmes-et-les-hommes A travers l’étude de 24 accords collectifs d’entreprise synthétisés et analysés sur le site Dialogue social en 2023 et 2024, l'Institut du travail de Strasbourg, dans le cadre d'un partenariat avec la Direction Générale du Travail, propose de faire un point d’étape sur la manière dont les partenaires sociaux se saisissent du thème de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

Fait-il l’objet d’une négociation distincte ou est-il abordé en même temps que la négociation sur la QVCT ? Quelles sont les principales dispositions de ces accords ? Comprennent-ils des thématiques autres que celles imposées par la loi ? Y-a-t-il des thèmes émergents qui font l’objet d’accords spécifiques?
Ces questions sont abordées dans cette étude et mises en perspective avec les résultats des études que l'Institut a déjà menées sur ce thème.

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Agenda - Dialogue social Égalité professionnelle F/H
news-15288 Thu, 11 Dec 2025 09:00:00 +0100 Les Rendez-Vous du Dialogue social - Accords et désaccords collectifs : vers une nouvelle partition contentieuse ? /actualites/actualite/les-rendez-vous-du-dialogue-social-accords-et-desaccords-collectifs-vers-une-nouvelle-partition-contentieuse Conférence en présentiel à Strasbourg Jeudi 11 décembre 2025, de 9h à 12h Présidence de l'Université de Strasbourg - amphithéatre Alain Béretz
20A Rue René Descartes
67000 Strasbourg

L'Institut du travail de Strasbourg et la DREETS Grand Est

 

ont le plaisir de vous inviter à une conférence en présentiel animée par Lucas Bento De Carvalho, Professeur de droit privé à l'Université de Montpellier.

 

Sur le plan statistique, les litiges portant sur les accords collectifs de travail ne représentent qu’une faible part des affaires jugées. Dans le même temps, la dynamique de conventionnalisation des sources et l’érosion de la force obligatoire du contrat de travail étend progressivement le domaine des licenciements justifiés par l’opposition ou l’assujettissement des salariés à la norme négociée.

Au carrefour du droit privé et du droit administratif, une nouvelle partition contentieuse émerge, nourrie par la jurisprudence et les stratégies des praticiens du droit du travail. 

Les enjeux sont donc nombreux et concernent à la fois les salariés, les employeurs, les juges et plus largement l’évolution du droit du travail. Pour les salariés, il s’agit de protéger leurs droits individuels alors que le s accords collectifs prennent une place de plus en plus importante et peuvent réduire leurs possibilités de contestation. Pour les employeurs, l’enjeu est de sécuriser leurs décisions, notamment en matière de licenciement, en s’appuyant sur des accords collectifs juridiquement solides. Les juges doivent, quant à eux, clarifier les frontières entre le contrat individuel, l’accord collectif et l’intervention de l’administration afin d’assurer une cohérence juridique. Enfin, pour le droit du travail dans son ensemble, la question est de savoir comment gérer le passage d’un système centré sur le contrat individuel vers un modèle où la norme collective domine, ce qui transforme l’équilibre entre liberté contractuelle et régulation collective.

 

Conférence gratuite mais inscription obligatoire, via le lien "inscription" ci-dessous.

Cliquer sur le mot encadré -Inscription- tout en bas du message (Si  le mot encadré Inscription n'apparaît pas,  cliquez en haut du mail sur le message Si ce message ne s'affiche pas correctement, cliquez ici)

Les Rendez-vous du Dialogue Social sont organisés sous la responsabilité de Tiphaine Garat et Fabienne Tournadre.
 

Inscription : https://applications.unistra.fr/invitation/inscription.php?inscription=oui&time=29092025093103

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Agenda - Dialogue social
news-15336 Tue, 02 Dec 2025 15:50:51 +0100 RTE encourage des pratiques de mobilité respectueuses de l’environnement et de la santé /actualites/actualite/rte-encourage-des-pratiques-de-mobilite-respectueuses-de-lenvironnement-et-de-la-sante Conscients des enjeux environnementaux, climatiques et sociétaux actuels, les partenaires sociaux de RTE adoptent des engagements en faveur de la mobilité douce. Par un accord triennal signé le 3 novembre 2025 avec les organisations syndicales CGT, CFDT, CGT-FO, l’entreprise entend prolonger le recours au forfait mobilités durables « soutenant ainsi financièrement les salariés qui optent pour des modes de transport plus écologiques pour leurs trajets domicile-travail ».

Le tableau, ci-après, synthétise les principales dispositions adoptées :

Accord relatif au Forfait Mobilités Durables applicable à RTE 2026 - 2028

Eligibilité

  • Salariés

L’ensemble des salariés de l’entreprise, y compris le alternants et les stagiaires.

  • Type de trajet

Déplacements entre le domicile du salarié et son lieu de travail.

Mesures d’accompagnement

  • Versement d’un forfait mobilités durables d’un montant annuel maximum par salarié de : 530€ en 2026, 540€ en 2027 et 550€ en 2028 

Cette mesure concerne l’utilisation, à titre principal ou intermédiaire :

-du vélo, y compris le vélo assistance électrique, personnel ou en location (sauf si celui-ci est pris en charge dans le cadre de la prise en charge obligatoire des frais d’abonnement aux services publics de location de vélos, comme dans certaines villes qui proposent un abonnement combiné (Lyon, Nantes, Toulouse) ;

-du co-voiturage, que ce soit en tant que passager ou conducteur ;

-du service d’autopartage de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou à hydrogène ;

-des achats de billets à l’unité des transports en commun (à l’exclusion de la prise en charge à hauteur de 50% des abonnements mensuels ou annuels).

A noter que l’entreprise exclut les déplacements en monocycles et en trottinettes (électriques ou non) pour des raisons de sécurité.

  • Prise en charge des frais de transports publics collectifs à hauteur de 50%

Cette prise en charge est cumulable avec le forfait mobilités durables.

Ce cumul permet :

 - L’intermodalité : le salarié peut recourir à un mode de transport intermédiaire éligible pour accéder aux transports en commun ;

- Ou l’alternance selon le mois entre la prise en charge des abonnements de transport en commun et le forfait mobilités durables sous réserve que le recours aux divers modes de transports éligibles représente au moins 50% des trajets sur la période de référence.

Ainsi, le forfait mobilités durables n’est pas accessible, si le salarié demande le remboursement des abonnements de transports en commun plus de 6 mois sur la période.

Le cumul sur un même mois entre la prise en charge des transports en commun et le forfait mobilités durables n’est pas autorisé.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Qualité de vie au travail Conditions du travail
news-15332 Mon, 01 Dec 2025 16:57:00 +0100 DPD France renforce sa politique en matière de qualité de vie et de conditions de travail /actualites/actualite/dpd-france-renforce-sa-politique-en-matiere-de-qualite-de-vie-et-de-conditions-de-travail Un nouvel accord portant sur la qualité de vie au travail et aux conditions de travail a été conclu, le 13 février 2025, entre la direction de DPD France et les syndicats CFDT, CFE-CGC et CGT. L’accord repose sur cinq piliers, à savoir « mieux travailler, mieux anticiper la fin de carrière, mieux communiquer, mieux concilier vie personnelle et professionnelle et mieux vivre ensemble ».

Vous trouverez, ci-après, une synthèse de mesures proposées :

 

Accord d’entreprise portant sur la qualité de vie au travail et aux conditions de travail

Organisation du travail

-Reconduction du dispositif de télétravail en vigueur ;

-Mise en place d’une organisation de travail permettant aux salariés qui le demandent, de bénéficier de deux jours de repos consécutifs incluant le samedi au moins une fois par mois, pour limiter le travail le samedi ;

-Possibilité de la réduction de la pause méridienne, pour le salarié qui le demande, (passer de deux heures à une heure par exemple), sous réserve de la compatibilité de cet aménagement horaire avec la bonne marche du service

Conditions du travail

-Espaces d’expression des salariés : organisation chaque quadrimestre des réunions de service ; programme de communication managériale visant à guider les encadrants dans le choix des informations à transmettre ; renforcement de l’accès des salariés à l’information par le biais d’une augmentation du nombre d’ordinateurs et de tablettes à leur disposition, la diffusion des informations locales et nationales sur des écrans installés sur les différents sites de l’entreprise, etc.

-Promouvoir la diversité et l’inclusion : sensibilisation des managers aux enjeux de la diversité et d’inclusion à travers une conférence interactive animée par un prestataire extérieur, au terme de laquelle les participants réaliseront un autodiagnostic de leurs propres biais de jugement ou raisonnement ; organisation de l’atelier « fresque diversité » qui permet d’expérimenter les mécanismes cognitifs à l’œuvre en matière de discriminations et de découvrir des approches visant à les réduire ;

-Emploi des personnes en situation de handicap : création d’un réseau de handi'bassadeurs ayant le rôle de référents en la matière ; partenariats avec des associations spécialisées ; adaptation du processus de recrutement, etc.

Santé physique et mentale

  • Actions de lutte contre les TMS

-Fourniture d’outils de travail adaptés notamment en matière d’aide à la manutention, et de favoriser les bonnes postures pour les personnels de bureau ;

-Continuité « du chantier stratégique de l’excellence opérationnelle » visant à la simplification des procédures ayant pour but de diminution des tâches non nécessaires à l’activité qui sont potentiellement sources de troubles musculosquelettiques (TMS) ;

-Promotion de la santé physique : rappel de la possibilité, pour les salariés d’effectuer des échauffements avant leur prise de poste ; maintien des séances d’ostéopathie ; possibilité aux ses salariés de bénéficier de tarifs préférentiels pour s’abonner à un réseau de salles de sport ;

-Diagnostic relatif à l’exposition de certains métiers aux facteurs de pénibilité, dont le résultat sera communiqué au CSE.

  • Actions de lutte contre les RPS

-Possibilité de bénéficier ponctuellement d’un service de soutien et d’accompagnement psychologique ;

-Maintien du déploiement régulier d’un baromètre d’engagement afin de mesurer la qualité du climat social et de détecter des facteurs de risques psychosociaux.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Qualité de vie au travail Conditions du travail
news-15331 Fri, 28 Nov 2025 16:53:00 +0100 Obligation de reclassement : un nouvel avis médical doit être sollicité en cas de contestation du poste proposé /actualites/actualite/obligation-de-reclassement-un-nouvel-avis-medical-doit-etre-sollicite-en-cas-de-contestation-du-poste-propose Dans un arrêt rendu le 22 octobre 2025, la Cour de Cassation se prononce sur l’étendue de la présomption d’accomplissement de l’obligation de reclassement de l’employeur.  Pour la Haute juridiction, lorsqu’un salarié déclaré inapte conteste la compatibilité du poste proposé avec les recommandations du médecin du travail, l’employeur est tenu de solliciter un nouvel avis médical.

Pour rappel :

L’article L.1226-10 du Code du travail dispose que : « Lorsque le salarié victime d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle est déclaré inapte par le médecin du travail, en application de l'article L.4624-4,  à reprendre l'emploi qu'il occupait précédemment, l'employeur lui propose un autre emploi approprié à ses capacités, au sein de l'entreprise ou des entreprises du groupe auquel elle appartient le cas échéant, situées sur le territoire national et dont l'organisation, les activités ou le lieu d'exploitation assurent la permutation de tout ou partie du personnel.

Cette proposition prend en compte, après avis du comité économique et social, les conclusions écrites du médecin du travail et les indications qu'il formule sur les capacités du salarié à exercer l'une des tâches existant dans l'entreprise. Le médecin du travail formule également des indications sur l'aptitude du salarié à bénéficier d'une formation le préparant à occuper un poste adapté. […] ».

 

De plus, l’alinéa 3 de l’article L. 1226-12 du Code du travail prévoit que : « L'obligation de reclassement est réputée satisfaite lorsque l'employeur a proposé un emploi, dans les conditions prévues à l'article L. 1226-10, en prenant en compte l'avis et les indications du médecin du travail ».

 

En l’espèce, un salarié engagé en qualité de monteur vendeur, placé en arrêt de travail à la suite d’une maladie professionnelle, a été déclaré inapte à son poste par avis du médecin du travail. Selon cet avis, ledit salarié pourrait « occuper un poste de vendeur ; un poste sans gestes répétitifs des membres supérieurs et sans gestes "bras au-dessus de la ligne horizontale des épaules ». Cela entant, l’employeur lui avait proposé un poste de vendeur. Le salarié refuse le poste proposé en raison de l’incompatibilité avec son état de santé et les limitations physiques préconisées par le médecin du travail. Il a été alors licencié pour inaptitude et impossibilité de reclassement.

Le salarié conteste son licenciement devant les premiers juges en soutenant que l’employeur avait manqué à son obligation de recherche de reclassement.  Les premiers juges valident sa demandent et déclarent, en conséquence, le licenciement sans cause réelle et sérieuse. L’employer se pourvoit ainsi en cassation.

Or la Haute juridiction s’aligne aux juges du fond. Elle rappelle tout d’abord que « lorsque l’employeur propose un poste au salarié déclaré inapte, conformément aux dispositions légales, en tenant compte de l’avis et des indications du médecin du travail, il satisfait à son obligation de recherche de reclassement ».

Il en résulte, poursuit-elle, que si le salarié conteste la compatibilité de l’emploi proposé avec les recommandations du médecin du travail émises dans l’avis d’inaptitude, l’employeur doit solliciter un nouvel avis du médecin du travail.

Or, la Cour mentionne que les premiers juges ont relevé que, le poste refusé, « n'avait pas été préalablement validé par le médecin du travail au regard d’un descriptif précis des tâches à accomplir », et ce, même si ce dernier a échangé avec l’employeur et qu’une lettre de l’employeur, lui étant adressée, prétend que le poste de vendeur était conforme à ses recommandations, sans plus de précisions sur les tâches du vendeur.

Cela étant, « il incombait à l'employeur de solliciter un nouvel avis du médecin du travail, ce que celui-ci ne justifiait pas avoir fait ».

Portée du jugement :

En pratique, lorsqu’un salarié, déclaré inapte, refuse le poste proposé en raison de l’incompatibilité avec les préconisations du médecin du travail, l’employeur ne peut pas se contenter de prendre acte de ce refus en le licenciant. Il se doit de solliciter, à nouveau, un avis médical, sur la base d’un descriptif précis des tâches à accomplir correspondant au poste proposé.

 

Cass. Soc., 22 oct. 2025, n° 24-14.641

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Emploi Gestion de l'emploi
news-15287 Tue, 25 Nov 2025 11:00:00 +0100 Les Rendez-Vous du Dialogue social - Ça veut dire quoi vieillir au travail? /actualites/actualite/les-rendez-vous-du-dialogue-social-ca-veut-dire-quoi-vieillir-au-travail Webinaire Mardi 25 novembre 2025, de 11h à 12h L'Institut du travail de Strasbourg et la DREETS Grand Est

ont le plaisir de vous inviter à un webinaire animé par Martine Gilles, Neurophysiologiste - Responsable d'études, Laboratoire Physiologie Mouvement Travail, Département Sciences Appliquées au Travail et aux Organisations (SATO).

 

Vieux au travail, seniors, plus de 50 ans, salariés expérimentés...autant de terminologie pour aborder la question des travailleurs âgés dans l'entreprise. On retrouve la thématique du vieillissement en emploi dans nombre de sujet de dialogue social. Il fait l'objet de négociation dédiée comme dans l'ANI du 14 novembre 2024 en faveur de l'emploi des salariés expérimentés mais est aussi abordé dans les accords QVTC, dans les négociations égalité professionnelle ou télétravail.
Mais ca veut dire quoi vieillir? Le vieillissement physiologique débute bien plus tôt qu’on ne le pense. Pourtant, il ne devient invalidant que lors du grand âge. Cette présentation aborde les modifications subites par les principales fonctions de notre corps du fait du vieillissement quotidien et apporte un éclairage nouveau aux questions de vieillisement au travail.

Inscription :

https://applications.unistra.fr/invitation/inscription.php?inscription=oui&time=09092025153257

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Agenda - Dialogue social
news-15286 Fri, 21 Nov 2025 14:00:00 +0100 Les Rendez-Vous du Dialogue social - Préconisations et aménagements de poste délivrés par le médecin du travail : quelle effectivité? /actualites/actualite/les-rendez-vous-du-dialogue-social-preconisations-et-amenagements-de-poste-delivres-par-le-medecin-du-travail-quelle-effectivite Conférence en présentiel à Strasbourg Vendredi 21 novembre 2025, de 14h à 17h Collège Doctoral Européen - Campus Esplanade
46, boulevard de la Victoire
67000 Strasbourg

L'Institut du travail de Strasbourg et la DREETS Grand Est

ont le plaisir de vous inviter à une conférence animée par Sophie Fantoni-Quinton, Présidente de la Société Française de Santé au Travail et Professeur de médecine du travail/ Docteur en droit à l'Université de Lille.

 

Au cours de cette conférence, Sophie Fantoni-Quinton présentera une étude portant sur plus de 4 000 préconisations d’aménagement de poste rédigées par des médecins du travail. Elle y montre que, dans la plupart des cas, ces avis comportent des imprécisions susceptibles de compliquer leur compréhension et leur mise en œuvre par l’employeur. Dans de nombreux cas, non exceptionnels, ils posent également des difficultés juridiques, s’avèrent trop vagues pour être réellement applicables, ou encore enfreignent le secret médical et portent atteinte à la vie privée du salarié.

La conférencière proposera enfin des pistes de recommandations pour améliorer la qualité des préconisations médicales et sécuriser la mise en place des aménagements.

Inscription :

https://applications.unistra.fr/invitation/inscription.php?inscription=oui&time=19092025132111

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Agenda - Dialogue social
news-15329 Thu, 20 Nov 2025 18:20:17 +0100 Les entreprises toujours confrontées à une sinistralité élevée et à une émergence des risques psychosociaux /actualites/actualite/les-entreprises-toujours-confrontees-a-une-sinistralite-elevee-et-a-une-emergence-des-risques-psychosociaux Bien qu’en recul par rapport à l’année précédente, la sinistralité en 2024 (accident du travail, accident de trajet ou maladie professionnelle) demeure à des niveaux élevés. Par ailleurs, les entreprises sont toujours confrontées à l’émergence des risques psychosociaux. C’est ce que révèle la 10ème édition du baromètre BDO – OpinionWay, publiée le 5 novembre 2025[1].

  • Sinistralité en entreprise : 8 sur 10 entreprises concernées

En 2024, le taux de sinistralité reste toujours élevé (79% des structures interrogées). Les accidents du travail occupent le podium des sinistres enregistrés au sein des entreprises (66% d’entre elles), suivis des accidents de trajet (18%) et les maladies professionnelles (16%).

De manière globale, la sinistralité concerne presque de manière égale tant les femmes (51%), que les hommes (49%). Pourtant, une répartition plus inégalitaire se constate au niveau des accidents du travail : 68% des hommes sont concernés, contre 32% des femmes.

  • Des salariés confrontés à des RPS, mais réticents à dénoncer

Le baromètre procède à un focus spécial sur les risques psychosociaux (RPS) dans le cadre professionnel. Il révèle qu’en 2024, 59 % des salariés répondants ont été affectés, dont 34% au titre de témoin, 32 % en tant que victime, et 7 % comme victime et témoin. La charge de travail (54 %), le manque de reconnaissance (48 %) ou même les relations toxiques ou dégradées (45 %) figurent parmi les principales causes qui mènent à des RPS. De plus, 18% des salariés qui ont eu un arrêt maladie déclarent qu’il était lié à un RPS.

Bien que ces taux soient considérables, seuls 26% des salariés qui ont vécu ou qui ont été témoins de RPS franchissent le cap du signalement, pour de raisons diverses : la préservation de confidentialité (60%), le manque de connaissance de la procédure (42%), voire même la peur de répercussions professionnelles (34%). Il est d’autant plus intéressant de noter que les entreprises ont pourtant la perception que les salariés confrontés à des RPS procèdent bien à un signalement, « ce qui fragilise les actions de prévention ».

  • Prevention et actions en matière de RPS : les perceptions des entreprises et des salariés se divergent

En matière de prévention, l’écart entre la perception des salariés et celle des entreprises est marquant : 38% des salariés répondants affirment que leur entreprise a mis en place un plan de prévention, contre 61% des entreprises faisant la même déclaration. L’efficacité de ces plans de prévention, lorsqu’ils existent, est un autre sujet qui divise : 83 % des entreprises les jugent suffisants, contre 55 % des salariés. Il en est de même pour la formation des managers dans la gestion des RPS : 43% des managers s’estiment suffisamment formés pour gérer les RPS, tandis que seuls 24 % des salariés considèrent que leurs managers le sont.

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité du Baromètre BDO – OpinionWay.

[1]Sur la base d’une enquête menée entre le 27 mai et le 16 juin 2025, auprès de 1 010 salariés (interrogés en ligne) et de 300 décideurs RH (interrogés par téléphone), issus d’entreprises françaises de 100 salariés et plus, des secteurs privé et public.

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Qualité de vie au travail Conditions du travail
news-15327 Wed, 19 Nov 2025 15:22:44 +0100 Obligation de sécurité du salarié : la tenue de propos dégradants peut justifier le licenciement pour faute grave /actualites/actualite/obligation-de-securite-du-salarie-la-tenue-de-propos-degradants-peut-justifier-le-licenciement-pour-faute-grave Dans un arrêt rendu le 5 novembre 2025, la Cour de Cassation porte un intérêt renouvelé sur l’obligation de sécurité du salarié. Elle juge ainsi que la tenue récurrente par un salarié de propos déplacés, voire pénalement sanctionnables, portant atteinte à la dignité et à la santé psychique des autres salariés, peut être sanctionnée sur le terrain d’un manquement à l’obligation de sécurité.

Pour rappel :

L’article L.4122-1 du Code du travail dispose que : « Conformément aux instructions qui lui sont données par l'employeur, dans les conditions prévues au règlement intérieur pour les entreprises tenues d'en élaborer un, il incombe à chaque travailleur de prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa santé et de sa sécurité ainsi que de celles des autres personnes concernées par ses actes ou ses omissions au travail (…) ».

 

En l’espèce, un salarié occupant les fonctions de directeur commercial a été licencié pour faute grave en raison de propos à connotation sexuelle ou discriminatoire adressés à ses collègues de manière récurrente, et plus spécifiquement : l’envoi via la messagerie interne de l'entreprise des photos à caractère pornographique à un stagiaire, des propos relatifs à l'orientation sexuelle d'un salarié homosexuel, interrogeant ce dernier « si tel salarié ou prestataire lui plaisait ou était homosexuel », ou encore l’envoi des clichés à connotation racistes à l'égard de sous-traitants malgaches.

Le salarié en question conteste son licenciement devant les juges du fond. Il avance que ces faits étaient placés sous le ton de l'humour, certains de ses collègues ayant même témoigné qu’ils avaient accepté ce comportement. Au-delà de cet aspect, il soutient que les propos litigieux relevaient de sa vie personnelle car extraits de la messagerie interne et s'inscrivant dans le cadre d'échanges privés à l'intérieur d'un groupe de personnes « qui n’avaient pas vocation à devenir publics ». De ce fait, ils ne justifiaient aucune sanction disciplinaire.  

Or les premiers juges censurent cette argumentation et concluent sur le bien-fondé du licenciement. Le salarié se pourvoit ainsi en cassation.

La Cour de Cassation procède tout d’abord à un rappel des dispositions de l’article L.4122-1 du Code du travail. Elle s’allie, ensuite, aux constatations de la cour d’appel selon lesquelles « le comportement du salarié, sur le lieu et le temps du travail, était de nature à porter atteinte à la santé psychique d'autres salariés ». En effet, la tenue répétée de « propos à connotation sexuelle, sexiste, raciste et stigmatisants en raison de leur orientation sexuelle », a l’égard de certains de ses collègues, « peu importe le caractère ‘’humoristique’’ ou ‘’d’ambiance interne’’ » de ces propos, « portait atteinte à la dignité en raison de leur caractère dégradant ». Cela étant, ce comportement constitue un manquement à l’obligation de sécurité qui pèse sur le salarié, et rend « impossible son maintien au sein de l'entreprise ».
 

Cass Soc., 5 novembre 2025, Pourvoi n° 24-11.048

 

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Qualité de vie au travail Conditions du travail
news-15315 Tue, 04 Nov 2025 17:33:42 +0100 METRO France s’engage en faveur de la santé féminine /actualites/actualite/metro-france-sengage-en-faveur-de-la-sante-feminine Dans le cadre d’un accord Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) signé par la CFDT, CFTC, CFE-CGC, la CGT-FO le 24/03/2025, l’entreprise METRO France renouvèle le dispositif du congé menstruel. Ce congé, d’une durée de deux jours par mois, est étendu « à toutes les problématiques gynécologiques pouvant être rencontrées par une collaboratrice comme la dysménorrhée, endométriose, adénomyose, fibromes, HPV (ou papillomavirus humains), ménopause ». Il est conditionné par la présentation, tous les 6 mois, d’un certificat médical attestant des problématiques gynécologiques rencontrées.

L’accord prévoit, de manière accessoire un accès gratuit à des protections périodiques, voire, de manière plus intéressante, un congé rémunéré de cinq jours pour les salariés concernés par des violences intrafamiliales.

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-15285 Tue, 14 Oct 2025 16:00:00 +0200 Les Rendez-Vous du Dialogue social - Le télétravail facilite-t-il vraiment l'articulation des temps sociaux? /actualites/actualite/les-rendez-vous-du-dialogue-social-le-teletravail-facilite-t-il-vraiment-larticulation-des-temps-sociaux Webinaire Mardi 14 octobre 2025, de 16h à 17h L'Institut du travail de Strasbourg, avec le soutien de la Direction Générale du Travail.

ont le plaisir de vous inviter à webinaire animé par Marianne Le Gagneur (Faculté des Sciences sociales, Université de Liège et Centre d'Études d'Emploi et du Travail).

 

À partir d'une enquête menée de 2018 à 2021 dans le secteur bancaire, ce webinaire permettra de revenir sur les effets du télétravail sur les organisations domestiques. Croisant sociologie du genre et du travail, il s'agira de revenir sur la manière dont le genre et la parentalité structurent la manière dont travailleurs et travailleuses se saisissent du télétravail. 

Pour aller plus loin :

Le Gagneur M., Le télétravail facilite-t-il vraiment l'articulation des temps sociaux?, 2024, 4 pages du Centre d'études de l'emploi et du travail https://ceet.cnam.fr/publications/connaissance-de-l-emploi/le-teletravail-facilite-t-il-vraiment-l-articulation-des-temps-sociaux--1492711.kjsp

Inscription :

https://applications.unistra.fr/invitation/inscription.php?inscription=oui&time=09092025153610

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Agenda - Dialogue social
news-15284 Fri, 10 Oct 2025 14:00:00 +0200 Les Rendez-Vous du Dialogue social - IA au travail : enjeux et conséquences pour l’emploi /actualites/actualite/les-rendez-vous-du-dialogue-social-ia-au-travail-enjeux-et-consequences-pour-lemploi Conférence en présentiel à Strasbourg Vendredi 10 octobre 2025, de 14h à 17h Collège Doctoral Européen - Campus Esplanade
46, boulevard de la Victoire
67000 Strasbourg

 

L'Institut du travail de Strasbourg, avec le soutien de la DREETS Grand Est

ont le plaisir de vous inviter à une conférence animée par Nathalie Greenan et Justin Pillosio, Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) - Centre d'Etudes de l'Emploi et du Tavail (CEET)

 

L'introduction de l'intelligence artificielle (IA) interroge tant sur le contenu du travail, la transformation des métiers que le volume de l'emploi. La question de l'IA au travail implique des choix collectifs qui passent par la construction d'un dialogue social sur cette question.

Grâce à la création d'un dictionnaire de termes liés à l'IA, nos conférenciers ont identifié et analysé, entre 2017 et 2024, 331 paragraphes dans un total de 242 accords d'entreprises signés par 160 organisations. Leur analyse permet de répondre à des questions variées comme :

Comment les acteurs sociaux se mobilisent-ils autour de la transition numérique? Quels sont les secteurs et les métiers les plus concernés? Quels sont les enjeux et les thématiques retenues? Quelles sont les transformations du travail induites accompagnées et initiées par les accords? 

Pour aller plus loin :

Greenan N., Napolitano S., Pillosio J. (2024). L'IA dans les entreprises : que révèlent les accords négociés ?. Le 4 pages du Centre d'études de l'emploi et du travail. https://ceet.cnam.fr/publications/connaissance-de-l-emploi/l-ia-dans-les-entreprises-que-revelent-les-accords-negocies--1501114.kjsp

Barcellini L., Gamkrelidze T., Greenan N., Jolivet A., Zouinar M. (2024). Le travail et l’emploi à l’épreuve de l’IA : État des lieux et analyse critique de la littérature. Rapport IRES.

Greenan N., Napolitano S. (2023), « Investir dans la capacité d’apprentissage de l’organisation pour la double transition digitale et écologique », in Amossé et al. Que sait-on du travail ? SciencesPo les presses, 209-221.

Inscription : 

https://applications.unistra.fr/invitation/inscription.php?inscription=oui&time=10092025092107

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Agenda - Dialogue social
news-15296 Thu, 09 Oct 2025 16:34:20 +0200 Comment les élus perçoivent-ils l’intégration de l’IA dans leur entreprise ? /actualites/actualite/comment-les-elus-percoivent-ils-lintegration-de-lia-dans-leur-entreprise Soucieux que l’intelligence artificielle (IA) « bouscule en profondeur les méthodes de travail et redéfinit les métiers », les experts du cabinet Syndex ont souhaité recueillir la vision des représentants du personnel en la matière. Dans cet objectif, une enquête flash a été lancée en ligne, dont les résultats, publiés le 22 juillet 2025[1], révèlent une certaine appréhension quant aux enjeux de l’IA pour l’emploi et les conditions du travail.

  • Intégration de l’IA dans l'entreprise : autant de curiosité que d’inquiétude

Si la diffusion de l’IA dans les entreprises est majoritairement plébiscitée par les élus (3 sur 5 répondants), elle semble susciter de l’inquiétude. Ainsi, 66% d’entre eux perçoivent l’IA comme un risque pour l’emploi à court ou moyen terme, et 50% indiquent que cette technologie dégrade ou risque de dégrader les conditions de travail des salariés de leur entreprise.

  • Les entreprises moyennement préparées

Les outils de l’IA semblent être déjà déployés ou en cours d’instruction dans les entreprises (63% des consultés). Son utilisation est variable : en tant qu’outil pour aider les salariées à accomplir leurs tâches (selon 40 % des élus), pour automatiser des processus (18 %), voire même pour réaliser des tâches à la place des salariés (12%).

En dépit de cette intégration bien présente, 1 élu sur 2 perçoit la préparation de son entreprise comme étant minime ou inexistante. Il est ainsi significatif que seuls 12 % des interrogés déclarent qu’une charte IA est en cours de construction et 10% qu’elle est déjà en place, alors que 18% affirment qu’ils ne savent pas si l’entreprise en est dotée ou pas. Par ailleurs, la formation des salariés sur l’IA n'en est qu'à ses prémices : 38% des élus révèlent que leur direction n’a pas prévu d’actions de formation en la matière, et 42% que des formations vont démarrer ou ont déjà démarré dans leur entreprise.

  • La nécessité de renforcer la consultation des élus sur les projets IA

Pour les élus, l’information et consultation sur les projets de l’IA est insuffisante : 55% d’entre eux disent ne pas être consultés, dont la moitie provient des entreprises qui ont déjà mis en place des projets IA. Par ailleurs, seuls 8% des répondants déclarent être consultés systématiquement et 25% selon les projets, alors que pour 21% leur direction ne parle pas de l’IA.

"Ces constats incitent les experts de Syndex à rappeler que « les consultations sur les orientations stratégiques, sur un projet important ou sur l’introduction de nouvelles technologies sont des portes d’entrée légales dont il faut se saisir ».

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité des résultats de l’enquête Syndex.

 

[1] Enquête effectuée en ligne du 25 mai au 13 juin 2025 et ayant recueilli 460 réponses d’élus de CSE, dont 77% travaillent dans le secteur privé.

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Acteurs et instances Instances repésentatives du personnel
news-15294 Tue, 07 Oct 2025 15:57:43 +0200 Pour une meilleure prise en charge de la ménopause au travail (Rapport Rist) /actualites/actualite/pour-une-meilleure-prise-en-charge-de-la-menopause-au-travail-rapport-rist Dans son rapport remis au Gouvernement le 9 avril 2025, la députée Stéphanie Rist définit la ménopause et son impact sur la qualité de vie des femmes, dresse un état des lieux de la ménopause en France et propose des mesures pour une meilleure prise en compte de la ménopause sur le lieu de travail.

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité du rapport : La ménopause en France : 25 propositions pour enfin trouver le chemin de l’action, avril 2025.

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Qualité de vie au travail
news-15293 Tue, 07 Oct 2025 15:29:11 +0200 ANEO propose des mesures pour favoriser la santé des femmes au travail /actualites/actualite/aneo-propose-des-mesures-pour-favoriser-la-sante-des-femmes-au-travail Dans le cadre d’un nouvel accord triennal sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail, signé le 2 juillet 2024, les partenaires sociaux de l’entreprise ANEO (la direction et la CFDT et CFE-CGC) proposent des mesures spécifiques en vue de préserver la santé des femmes salariées et encourager la parentalité. Outre ces mesures, l’accord prévoit la possibilité d’envisager d’autres avantages supplémentaires au cas par cas.

Le tableau, ci-après, propose un focus sur ces mesures :

Accord sur l’égalité professionnelle entre les Femmes et les Hommes et la Qualité de Vie au Travail 2024-2027

Parentalité

- de 2 jours de congés rémunérés en cas d’interruption de grossesse (IVG, fausse-couche), sur présentation d’un certificat médical ;

- 6 jours maximum par an de télétravail supplémentaires pour les femmes bénéficiant d’une assistance médicale à la procréation, en complément de l’autorisation d’absence prévue par la loi.

Pathologies féminines

-2 jours de repos supplémentaires par an octroyés aux salariées atteintes d’endométriose reconnues RQTH ;

-12 jours par an de télétravail supplémentaires pour les femmes atteintes d’endométriose reconnues RQTH ;

- 1 jour mensuel de télétravail supplémentaire pour effectuer les démarches afin de valider le dispositif RQTH.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-15292 Wed, 01 Oct 2025 16:27:00 +0200 Les techniciens d’usinage de la SAS MONNOT TIM peuvent passer à la semaine en quatre jours une semaine sur deux /actualites/actualite/les-techniciens-dusinage-de-la-sas-monnot-tim-peuvent-passer-a-la-semaine-en-quatre-jours-une-semaine-sur-deux Soucieux « d’assurer auprès de l’ensemble des collaborateurs un bien-être au travail et une bonne articulation entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle, tout en préservant la compétitivité économique de l’entreprise », les partenaires sociaux de la SAS MONNOT TIM recourent à la semaine en quatre jours. Ainsi, un accord d’une durée d’un an conclu le 16 décembre 2024 entre la direction et le CSE, instaure le dispositif de la semaine « condensée » prévoyant une organisation du temps de travail en quatre jours une semaine sur deux.

Le tableau, ci-après, synthétise les principales mesures de l’accord :

Accord collectif relatif à la semaine en quatre jours une semaine sur deux

Eligibilité

Le dispositif s'applique aux techniciens d’usinage de la SAS MONNOT TIM, dont le temps de travail est décompté en heures.

Mise en œuvre

  • Organisation du temps de travail

-Les heures de travail des techniciens d’usinage seront réparties sur quatre jours une semaine sur deux, sans réduction de la durée de travail hebdomadaire, avec jour non-travaillé le vendredi ;

-La direction repartit le personnel concerné en deux groupes et définit leur planning. Chaque groupe bénéficiera d’un vendredi libre une semaine sur deux.

-Ce planning peut être modifié en cas de besoin de l’activité de l’entreprise, sous réserve de respecter un délai de prévenance de minimum sept jours.

  • Charge de travail et congés payes

Le dispositif ne déroge pas aux durées maximales de travail et aux durées minimales de repos, legales ou conventionnelles.

Le dispositif n’a pas d’incidence sur le calcul du droit à congés payés, pour lequel une règle d’équivalence est appliquée.

Fin du dispositif

En besoins de l’activité, notamment lors des périodes de congé ou pour des formations, la direction pourra suspendre le dispositif et revenir sur une organisation à cinq jours. Un délai de prévenance de minimum sept jours devra être respecté.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Qualité de vie au travail Organisation du travail
news-15262 Tue, 30 Sep 2025 14:00:00 +0200 Conférence : La complémentaire santé /actualites/actualite/conference-la-complementaire-sante  

L'Institut du travail de Strasbourg, avec le soutien de la DREETS Grand est ont le plaisir de vous inviter à une conférence en présentiel à Strasbourg animé par Pierre-Louis Bras, Haut-Fonctionnaire.

 

Amphithéatre de l'Institut de science et d'ingénierie supramoléculaires | ISIS
8 allée Gaspard Monge
BP 70028 - 67083 Strasbourg

 

La protection complémentaire santé, souvent appelée mutuelle, couvre aujourd’hui plus de 96 % de la population en France et représente un pilier majeur de l’accès aux soins. Son rôle est pourtant remis en question dans le cadre des débats actuels sur l’avenir de notre système de santé et notamment du projet de "Grande Sécu", qui propose un recentrage du financement sur l’Assurance Maladie obligatoire.

Quelles sont les évolutions du rôle des complémentaires dans le système français ? Quel est le devenir des contrats collectifs en entreprise ? Quels sont les impacts économiques et sociaux des réformes en discussion? Voici quelques questions qui seront abordées avec notre invité lors de ce nouveau RDV du dialogue social organisé en présentiel à Strasbourg et dédié à la protection complémentaire santé.

 

Inscription gratuite et obligatoire.

INSCRIPTION

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Agenda - Dialogue social
news-15289 Mon, 29 Sep 2025 17:08:00 +0200 Les salariés de l’Urssaf Caisse nationale peuvent expérimenter la semaine en quatre jours /actualites/actualite/les-salaries-de-lurssaf-caisse-nationale-peuvent-experimenter-la-semaine-en-quatre-jours Dans un souci « de soutien à l'attractivité des métiers, d'efficience du service public, d'amélioration des conditions de travail et de conciliation entre la vie professionnelle et personnelle », l’Urssaf Caisse nationale expérimente la semaine en quatre jours. Ainsi, la direction et les organisations syndicales CFDT, CGT et FO concluent, le 16 juin 2025, un accord d'une durée d’un an prévoyant les modalités de mise en place de ce dispositif.  

Le tableau synthétique, ci-après, présente les grandes lignes du dispositif :

Accord relatif à l'expérimentation de la semaine en quatre jours au sein de l'Urssaf Caisse nationale

Eligibilité

  • Tous les salariés à temps plein dont le temps de travail est décompté en heures ;
  • Sont exclus : les salariés en forfait-jours, les cadres dirigeants, les alternants, les stagiaires et les managers.

Mise en œuvre

  • Demande

La demande du salarié volontaire de recourir à ce dispositif est soumise à la validation de la DRH et du responsable hiérarchique.

  • Organisation du temps de travail

-La semaine de travail est d’une durée de 36 heures, sur quatre jours, ce qui implique 9 heures de travail par jours et l'acquisition de 3 jours RTT par an ;

-L’avenant au contrat de travail précise la répartition des jours travaillés et du jour non travaillé sur la semaine, comme convenu par le salarié et son responsable hiérarchique ;

-En principe, les jours travaillés et le jour non travaillé ne peuvent pas être modifiés. Par exception, le responsable hiérarchique pourra le faire en cas de : départ en formation, remplacement ponctuel impératif « dans le cas d’une absence imprévue pour assurer la continuité du service », ou de réunions et de manifestations collectives « non récurrentes où la présence est jugée nécessaire ».

Cette modification doit être notifiée au moins 7 jours ouvrés en amont.

Articulation avec le télétravail

L'expérimentation du dispositif ne modifie pas les règles relatives à la présence sur site du salarié prévues par l'accord relatif au travail à distance en vigueur.

Fin du dispositif

Tant le salarié que la direction peuvent demander le retour à la semaine de cinq jours.

 Si cette demande est à l’initiative du salarié, un préavis d’un mois civil complet doit être respecté.

Si la direction « constate que l'organisation du travail présente un risque pour la santé et la sécurité du salarié ou des difficultés professionnelles importantes », la décision de réversibilité doit être précédée d'une alerte écrite du responsable hiérarchique assortie de leviers de compréhension en vue de remédier aux difficultés ou insuffisances rencontrées par le salarié. En l’absence d’amélioration suffisante, la réversibilité pourra être mise en œuvre, sous réserve de respecter un délai de prévenance d'un mois civil complet.

Suivi

  • Deux mois avant l'échéance de l'accord, les Parties se rencontreront afin de dresser le bilan de l’accord, en examinant plusieurs indicateurs ;
  • De même, un sera questionnaire adressé aux salariés concernés, en vue de recueillir le retour d'expérience et de décider la suite de l’expérimentation.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Qualité de vie au travail Organisation du travail
news-15224 Mon, 22 Sep 2025 11:00:00 +0200 Webinaire : Les dangers de la sédentarité /actualites/actualite/webinaire-la-sedentarite Les dangers de la sédentarité

 

Lundi 22 septembre 2025, de 11h à 12h.

 

L'Institut du travail de Strasbourg et la Direction Générale du Travail ont le plaisir de vous inviter au cinquièrme webinaire de ce nouveau cycle de 6 conférences sur les innovations organisationnelles. Il sera animé par Kévin Desbrosses du Département Sciences appliquées au Travail et aux Organisations (SATO) et Laurent Kerangueven du Département Expertise et Conseil Technique (ECT) de l'INRS.

De nombreux salariés travaillent quotidiennement en postures sédentaires. Ces dernières représentent cependant un facteur de risque de nombreuses pathologies et constituent, à ce titre, un réel enjeu de santé au travail. Cette présentation positionnera les postures sédentaires dans le cadre d’une démarche de prévention des risques professionnels, en décrivant tout d’abord ce qui les caractérise, puis en abordant les effets sur la santé qui y sont associés ainsi que les actions possibles à mettre en œuvre pour les prévenir.

Kévin Desbrosses et Laurent Kerangueven de l'INRS animeront ce webinaire et se tiendront à votre disposition pour un échange sur le sujet.

 

Inscription gratuite et obligatoire

 

INSCRIPTION

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Agenda - Dialogue social
news-15227 Thu, 11 Sep 2025 11:00:00 +0200 Webinaire : Négociation collective et égalité de traitement /actualites/actualite/webinaire-negociation-collective-et-egalite-de-traitement Les Rendez-Vous du Dialogue social - webinaire

Jeudi 11 septembre 2025, de 11h à 12h

 

L'Institut du travail de Strasbourg, avec le soutien de la DREETS Grand Est ont le plaisir de vous inviter à un webinaire animé par Arnaud Lucchini, enseignant-chercheur en droit privé, Université Sorbonne Paris Nord.

 

Depuis 2015, la Cour de cassation accorde une faveur aux conventions et accords collectifs instituant une différence de traitement entre salariés. Partant du postulat que ces conventions et accords ont été négociés et conclus par des syndicats investis de la défense des intérêts des salariés, la différence de traitement opérée par voie conventionnelle est présumée justifiée. Le contentieux autour du respect du principe d'égalité de traitement par les normes conventionnelles en sort grandement modifié ; les juges admettent désormais de plus en plus aisément qu'un accord puisse accorder des avantages différents aux salariés en fonction de leur catégorie professionnelle, de leur établissement d'affectation, etc.

 

À travers une analyse détaillée des grands arrêts de la chambre sociale rendue en matière de négociation collective et d'égalité de traitement, le webinaire posera un regard rétrospectif sur dix ans d'évolution jurisprudentielle.

 

Inscription gratuite et obligatoire.

INSCRIPTION

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Agenda - Dialogue social
news-15274 Fri, 29 Aug 2025 15:50:00 +0200 Les salariés de Soitec peuvent bénéficier de deux semaines de congés supplémentaires /actualites/actualite/les-salaries-de-soitec-peuvent-beneficier-de-deux-semaines-de-conges-supplementaires Conclu dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO), un nouvel accord de l’unité économique et sociale (UES) Soitec offre une flexibilité considérable en matière de temps de travail et de mobilité. Signé le 7 juillet 2025 avec la CFE-CGC et la CGT, l’accord prévoit, entre autres, la possibilité d’obtenir jusqu’à deux semaines de congés supplémentaires par an.

Focus sur les principales mesures prévues en matière de temps de travail et de mobilité :

Négociations Annuelles 2025

Accord

Extension du dispositif de flexibilité mis en place en 2024

Jusqu’à 2 semaines de congés supplémentaires par an (contre 1 semaine précédemment) en contrepartie d’une diminution de la rémunération brute pouvant aller jusqu’à 4% (contre 2% précédemment).

Conditions :

-accord du manager ;

-avoir consommé la totalité des congés payés (légaux, d’ancienneté, de fractionnement, exceptionnels, etc.) et jours de RTT (réduction du temps de travail) sur la période, sans placement sur le compte épargne-temps (CET).

Mobilité douce

Octroi d’un « jour environnement », qui consiste en un jour supplémentaire de congé par an, à chaque salarié qui s’engagerait sur une période d’une année civile à :

 -effectuer 50% de ses trajets domicile-travail en transport en commun, covoiturage, vélo, ou toute autre mode de transport doux (hors voiture électrique),

-ou à ne pas prendre l’avion pour ses déplacements personnels.

Conditions :

La demande de congé sera soumise à validation du manager.

Dispositifs spécifiques pour certaines catégories

  • Fins de carrière :

-accompagnement de la perte de rémunération qui découle du changement d’horaire pour les salariés âgés de plus de 50 ans comptant plus de 20 ans d’ancienneté dans un horaire de nuit. L’entreprise prend en charge à 100 % le différentiel de rémunération entre les deux régimes horaires pendant un an, puis verse un complément de manière dégressive pendant 3 ans (contre 2 ans précédemment) ;

-possibilité, pour les salariés demandeurs, de convertir l’indemnité de départ à la retraite sous forme de jours de repos ;

-possibilité de transférer tout ou partie des jours épargnés dans le compte épargne temps courant dans le plan d’épargne retraite obligatoire (PERO).

  • Parentalité

-élargissement du dispositif d’accompagnement financier prévu pour le congé proche aidant au congé de solidarité familiale et celui de présence parentale : ainsi  100 % du salaire est maintenu les cinq premiers jours, puis 80 % (après déduction des allocations journalières), dans la limite de 5 000 € brut par mois. 

-congé spécifique de 3 jours en cas d’interruption spontanée de grossesse.

  • Salariés malades

-aménagement des modalités de télétravail en cas de maladie chronique.

  • Horaires atypiques

Sans remettre en cause le plafond global du nombre de jours pouvant alimenter annuellement le CET courant, l’accord prévoit l’augmentation des plafonds actuellement en vigueur pour le placement des jours de récupération des jours fériés ainsi que sur le placement de tout ou partie du bonus et de l’allocation annuelle. De manière indicative :

-pour les forfait-jours : le plafond global reste fixé à 12 jours par année civile, dont désormais six maximum (contre cinq précédemment) peuvent être issus du transfert des sommes perçues au titre du bonus ou de l’allocation annuelle ;

-pour les horaires variables : le plafond global de jours pouvant être épargné dans le compte épargne temps courant reste à 12 jours maximum par année civile, sans possibilité de transférer des primes ;

et al.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

 

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Qualité de vie au travail Organisation du travail
news-15273 Wed, 27 Aug 2025 16:22:00 +0200 Cahute accorde des jours de congé aux salariées souffrant de douleurs menstruelles ou de symptômes liés à la ménopause /actualites/actualite/cahute-accorde-des-jours-de-conge-aux-salariees-souffrant-de-douleurs-menstruelles-ou-de-symptomes-lies-a-la-menopause Soucieuse de préserver la qualité de vie et la santé au travail des salariées souffrant de divers symptômes physiques et/ou psychiques liés aux cycles menstruels tout comme à la période de ménopause / péri-ménopause, l’entreprise CAHUTE adopte un accord mettant en place un congé menstruel. L’accord a été adopté par referendum à la majorité des deux tiers des salariés le 24 mars 2025, pour une durée indéterminée. 

 

Accord collectif congé menstruel et ménopause

Salariées concernées

-Les catégories « ouvriers », « employés », « agents de maîtrise », « technicien » et « cadre » en contrat à durée indéterminée (CDI), 

-Les salariées en contrat à durée déterminée (CDD) ;

-Les salariées en contrat de stage ou d’alternant ;

et sans condition d’ancienneté

Congé menstruel

• Nombre de jours

Les femmes concernées bénéficient de deux jours de congé mensuel supplémentaires rémunérés, dans la limite de 10 jours par an. Il est fractionnable en ½ journée et non cumulable ni reportable au-delà du mois.

• Modalités d’octroi

L’octroi de ces jours est soumis à la présentation d’un certificat médical une fois par an. Possibilité de poser le congé le jour même, sans délai de prévenance. Afin de garantir la confidentialité dans la prise de ce congé, les personnels devront informer la direction (par courriel, appel ou SMS).

Autres dispositifs 

Mise à disposition régulièrement des protections périodiques pour le personnel.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

 

 

 

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-15267 Tue, 12 Aug 2025 11:46:00 +0200 Les salariés de Biomet peuvent télétravailler jusqu’à cinq jours par semaine /actualites/actualite/les-salaries-de-biomet-peuvent-teletravailler-jusqua-cinq-jours-par-semaine Se substituant à l’accord précédant de 2021, un nouvel accord quinquennal sur le télétravail a été conclu par Biomet. Signé le 30 juin 2025 par la direction et la CGT, ledit accord réaffirme les engagements de l’entreprise, tout en assouplissant les règles en la matière.

Vous trouverez, ci-après, les principales mesures prévues dans l’accord :

Accord relatif a la mise en œuvre du télétravail au sein de Biomet France SARL

Conditions d’accès au télétravail

  • Télétravail régulier
    • Eligibilité

-Tous les salariés, quel que soit le type de contrat, le statut ou encore l’ancienneté, dont les fonctions sont compatibles avec ce mode d’organisation du travail (activité pouvant être suivie à distance, bon fonctionnement du service et des équipes, autonomie, capacité d’organisation).

-Une attention particulière sera accordée aux demandes des salariés reconnus handicapés.

  • Télétravail exceptionnel
    • Eligibilité

Mêmes conditions que pour le télétravail régulier, dans des cas suivants :

-impossibilité de se rendre sur le lieu de travail ;

-urgence professionnelle qui rend nécessaire la réalisation du travail depuis le domicile ;

-déplacement professionnel éloigné du domicile au cours d’une même semaine.

Mise en œuvre

  • Télétravail régulier
    • Demande

-Le salarié volontaire formalise sa demande par écrit et l’adresse par courrier recommandé ou la remet en main propre contre décharge à son supérieur hiérarchique. Ce dernier dispose de deux mois pour répondre à cette demande.

-Si l’employeur est à l’origine de la demande, il doit également la formuler par écrit. Dans ce cas, le salarié dispose également de deux mois pour répondre par écrit, à défaut, la proposition de télétravail sera réputée refusée.

-Enfin, le télétravail est validé par la signature du  Formulaire d’acceptation et d’engagement des parties par le salarié et le représentant de l’employeur.

    • Fréquence et temps de travail

-Les salariés peuvent télétravailler jusqu’à 5 jours de télétravail régulier par semaine, avec une présence obligatoire dans l’entreprise au moins un jour par mois.

-Cette organisation pourrait être revue sur demande du manager, dans le but d’assurer la présence minimale sur site nécessaire.

-Par ailleurs, le salarié est tenu de se rendre à la demande de l’employeur dans les locaux pour participer à des réunions, formations, audits ou à tout autre événement au cours duquel sa présence est jugée nécessaire. Dans ce cas, le jour de télétravail pourra être reporté le mois suivant.

-Le télétravail ne doit pas générer une augmentation de la charge du travail et le salarié concerné doit respecter les durées maximales de travail et les temps de repos. L’employeur se réserve la possibilité de mettre en place une solution de pointage à distance.

-Les plages horaires pendant lesquelles le télétravailleur devra être joignable a minima par l’entreprise sont de  9 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 16 h 00 et en tout état de cause durant ses plages habituelles de travail.

    • Lieu de travail

Le télétravail s’effectue nécessairement au domicile du salarié qui s’entend comme le lieu de résidence habituelle en France, remplissant des conditions habituelles (sécurité, assurance, espace calme et isolé, connexion adaptée, etc.).

  • Télétravail occasionnel
    • Demande

La demande de télétravail occasionnel doit être formalisée  par mail au près du responsable hiérarchique au moins 2 jours avant la date de télétravail envisagée, sauf cas imprévisibles (météo, grève).

Le responsable hiérarchique se réserve le droit d’accepter ou non la demande et en cas de refus il doit le notifier par écrit.

    • Fréquence et temps de travail

-Maximum 3jours par trimestre ;

-Ce type de télétravail ne nécessite pas de modalité spécifique de régulation de la charge de travail, selon l’accord ;

-Les plages horaires pendant lesquelles le télétravailleur devra être joignable sont les mêmes que celles concernant le télétravail régulier.

Accompagnement (télétravail régulier)

  • Equipement

Le salarié utilise l’ordinateur portable fourni par l’entreprise et peut être joignable soit sur son portable personnel soit professionnel.

  • Indemnités

-Si télétravail est à l’initiative exclusive du salarié, il ne donne lieu à aucune indemnisation.

-S’il est à l’initiative de l’employeur, il donne droit à un remboursement forfaitaire de 10 € brut par mois pour une journée de télétravail par semaine, pouvant aller jusqu’à 50 € brut par mois pour cinq jours de télétravail hebdomadaire, et sera proratisé en cas de télétravail régulier moins d’un jour par semaine.

Cela couvre l’ensemble des coûts générés par le télétravail (électricité, internet, achat de mobilier de bureau, et autres).

Fin du dispositif

(télétravail régulier)

  • Réversibilité

Le salarié tout comme l’employeur peuvent mettre fin au télétravail, sous réserve de respecter un délai de prévenance de 15 jours.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Qualité de vie au travail Organisation du travail
news-15264 Fri, 08 Aug 2025 19:43:00 +0200 Viseo définit sa politique handicap en signant son premier accord en la matière /actualites/actualite/viseo-definit-sa-politique-handicap-en-signant-son-premier-accord-en-la-matiere Souhaitant encadrer les actions déjà entreprises en faveur de l’inclusion professionnelle des personnes en situation de handicap, l’unité économique et sociale (UES) Viseo signe, le 15 mai 2025, son premier accord en la matière. Conclu avec la CFDT, la CFE-CGC, la CGT et FO pour une durée de trois ans, ledit accord prévoit comme objectif, entre autres, le recrutement de 13 personnes d’ici à fin 2027.

Le tableau, ci-après, recense les principales mesures prévues dans l’accord.

ACCORD EN FAVEUR DE L’EMPLOI DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP ANNÉES 2025 – 2026 - 2027

Recrutement

  • Objectifs

Augmenter le taux d’emploi des salariés en situation de handicap (0,63 % à fin 2024), avec le recrutement de 13 salariés, tous contrats confondus,  de la manière suivante :

-3 en 2025 ;

-5 en 2026 ;

-5 en 2027.

  • Actions

-Constituer et exploiter une CVthèque dédiée aux candidats bénéficiaires de l’obligation d’emploi (BOETH) ;

-Participation aux forums emploi et salons spécialisés ;

-Développement des coopérations avec, des écoles, CFA, et universités, en lien avec leurs référents handicap ;

-Appel à des cabinets de recrutement spécialisés dans l’accompagnement des entreprises sur les questions de handicap ;

-Formation et sensibilisation des cabinets de recrutement partenaires ainsi que de toute l’équipe de recrutement, notamment des managers opérationnels, aux enjeux du handicap ;

-Sécurisation de l’intégration aux collectifs du travail (visites médicales d’embauche ; temps d’échange avec le salarié en situation de handicap portant spécifiquement sur son intégration ; sensibilisations du management et / ou du collectif de travail ; sensibilisation des commerciaux et/ou tous les autres acteurs ayant un lien privilégié avec les clients de l’UES au sujet de l’intégration des personnes en situation de handicap).

Maintien dans l’emploi

  • Aménagement du poste

Sollicitation des partenaires externes (cabinets d’ergonomie, experts du handicap, etc.), avec une priorité donnée aux fournisseurs pouvant réaliser du prêt de matériel, afin que le salarié puisse le tester et sélectionner celui qui lui convient le mieux.

  • Organisation du travail

-Diverses dispositions prescrites par le médecin du travail en fonction des besoins et dans la limite des contraintes imposées par l’environnement de travail : jours de télétravail supplémentaires au-delà du dispositif en vigueur, instauration de pauses régulières et formalisées, aménagement du temps de travail pour raisons médicales, etc. ;

-Autorisations d’absences : 1 journée d’absence ponctuelle, pouvant être prise en demi-journées, pour la première demande d’octroi d’un titre ou son renouvellement ; 1 journée d’absence annuelle, fractionnable en demi-journées, pour permettre aux bénéficiaires de l’OETH d’assister à des rendez-vous médicaux ou d’effectuer des démarches administratives liées à leur situation.

  • Aides financières

-Prise en charge, par la mission handicap, de la partie non remboursée par les aides du droit commun du matériel médical/ paramédical rendu nécessaire dans le cadre du travail. En cas de demande de financement supérieur à 500€, la demande sera présentée pour avis en comité opérationnel de suivi ;

-Financement des prestations extérieures (demandes d’équipement, d’aménagement ou prestation, par. ex. accompagnement psychologique) sur le budget de l’accord.

Formation et Sensibilisation/Communication

  • Publics formés aux enjeux du handicap 

Les recruteurs ; les « talent acquisition managers » ; les « talent development et talent services managers », les managers (axe  prioritaire), les membres des CSE, les membres de l’EXECOM (comité exécutif), les équipes de développement, de communication, de formation et d’UX/UI design (pour l’accessibilité numérique) ; les équipes commerciales ; les équipes marketing, et les personnes en charge des achats de prestations.

  • Actions de formation

La mission handicap accompagne et prend en charge les coûts liés aux besoins d’adaptation des conditions de formation. Si des actions de formation spécifiques sont requises en raison du handicap d’un salarié, dans le respect des ressources allouées à la politique handicap, dans la limite de 500 € par demande et par formation.

  • Actions de sensibilisation

-Actions ponctuelles, par exemple à l’occasion de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées (SEEPH) ;

-Actions pérennes telles que la création d’outils de communication (livrets, affiches, quizz, et autres, partagés sur l’intranet d’entreprise) ;

-Webinaires ; etc.

  • Actions de communication interne/externe

-Affiches, vidéos et témoignages diffusés dans les espaces partagés et sur les outils collaboratifs de l’entreprise ;

-Plan de communication externe spécifique s’appuyant sur les outils existants (site internet, réseaux sociaux, plaquettes) ou nouveaux (kakémonos, vidéos, formats courts pour les salons ou événements partenaires). Cette communication visera autant les candidats, les partenaires spécialisés (Cap Emploi, associations, etc.) que les clients et prospects sensibles aux démarches RSE et d’engagement sociétal ;

-Renforcement de la collaboration avec le secteur adapté et protégé (ESAT, EA, Travailleurs Handicapés Indépendants).

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Emploi Publics prioritaires
news-15254 Wed, 06 Aug 2025 08:54:00 +0200 Le marché du travail en 2024 : quelle place pour les seniors ? /actualites/actualite/le-marche-du-travail-en-2024-quelle-place-pour-les-seniors « Les taux d’emploi[1] et d’activité[2] des seniors sont au plus haut niveau depuis 1975 », remarque la Dares dans une étude publiée le 23 juillet 2025. Cette augmentation « en lien notamment avec les réformes des retraites allongeant les durées de cotisation puis reculant l’âge d’ouverture des droits », ne reflète pas les avancées au niveau européen : En 2024, le taux d’emploi des seniors en France se situe 4,8 points en dessous de la moyenne de l’Union européenne (65,2 %).

  • Les transitions progressives vers la retraite continuent à influer sur le taux d’emploi et d’activité des seniors 

Les données de 2024 sont parlantes : 60,4 % des personnes de 55 à 64 ans étaient en emploi en France (hors Mayotte) et 63,7 % étaient en activité. Ce qui résulte à une hausse de 2 points respectivement sur un an. Globalement, entre 2000 et 2024, ces taux progressent environ un point et demi par an en moyenne.

Le recul de l’âge de départ à la retraite influe aussi sensiblement sur le taux d’emploi (cumul emploi-retraite compris). Ainsi, parallèlement, une augmentation du taux d’emploi et une baisse du taux des personnes en retraite se constate chez les 55-64 ans (respectivement +12,4 points et -11,7 points).

La récente reforme des retraites a spécifiquement engendré des incidences pour la génération 1962, entièrement concernée par les mesures d’âge : « Cette génération et la suivante née en 1963 sont, à âge égal, plus souvent en emploi que les générations 1959 à 1961, non concernées ou partiellement concernées par la réforme », note la Dares.

  • Le taux de chômage des seniors poursuit sa décrue

En 2024, le taux de chômage des seniors s’élève à 5,2 % (-0,2 point par rapport à 2023). Il demeure ainsi plus bas que celui de l’ensemble des actifs de 15-64 ans (7,5%), même si l’écart entre ces deux catégories d’âge « tend à se réduire ».  Le facteur de l’âge, influe sensiblement sur ces évolutions : il fait augmenter sensiblement le taux de chômage de 4,6 % pour les 55-59 ans à 6,4 % pour les 60-64 ans (stable par rapport à l’année dernière), contrairement à la part de chômeurs (parmi les actifs et les inactifs), qui s’amenuise. « Cela est dû à la baisse de la part de seniors actifs à partir de 60 ans, puisqu’ils prennent leur retraite principalement à partir de cet âge-là », expliquent les auteurs.

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de : Dares Résultats No 40, Les seniors sur le marché  du travail en 2024. Poursuite de la hausse du taux d’emploi des seniors, en particulier pour les 60-64 ans, Juillet 2025.

 

[1] Selon l’Insee, il s’agit du : Rapport entre le nombre de personnes en emploi et le nombre total de personnes.

[2] Selon l’Insee : Le taux d'activité est le rapport entre le nombre d'actifs (personnes en emploi et chômeurs) et l'ensemble de la population correspondante.

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Emploi Publics prioritaires
news-15255 Mon, 04 Aug 2025 11:42:00 +0200 Le Théâtre de Gennevilliers expérimente le congé menstruel /actualites/actualite/le-theatre-de-gennevilliers-experimente-le-conge-menstruel S’appuyant sur des entretiens individuels qui démontrent des vraies contraintes rencontrées par les salariées menstruées, le Théâtre de Gennevilliers a souhaité agir en la matière. Ainsi, la direction et les membres titulaires du CSE concluent, le 30 avril 2025, un accord collectif expérimental sur la mise en place d'un congé menstruel. Les signataires affirment que « les entreprises ayant mis en place ce dispositif ont salué l'efficacité de ce congé menstruel, relevant une augmentation de la productivité et une plus grande implication des salariées ».

Le tableau recense les principales mesures prévues dans l’accord :

Accord relatif à la mise en place d’un congé menstruel

Salariées concernées

L’ensemble des salariées menstruées sous contrat d’un mois minimum non fractionné, quel que soit le type (CDI, CDD, alternance, stage) et sans condition d’ancienneté.

Congé menstruel

Les femmes concernées bénéficient d’un jour de congé mensuel supplémentaire rémunéré.

Modalités d’octroi 

-La demande du congé menstruel est soumise à une prescription médicale attestant « de cycles menstruels susceptibles d'impacter sérieusement leur état ». Cette attestation sera valable pour toute la durée du présent accord. Les salariées concernées devront informer par mail l’Administratrice de l’entreprise pour garantir la confidentialité dans la prise de ce congé.

-Possibilité de poser le congé le jour même, sans délai de prévenance.

Suivi

-Réunion des parties dans un délai de 10 mois à compter de la signature du présent accord afin de mesurer l’impact du socioéconomique du congé menstruel ;

-Production à cette occasion d’un bilan chiffré et anonymisé en nombre de jours pris et de nombre de salariées concernées ;

-Sondage auprès des salariées pour mesurer le sentiment d’équité ou d’iniquité que ce congé pourrait faire naitre.

 

L’accord a été conclu pour une durée déterminée d’un an.

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

 

 

 

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-15256 Fri, 01 Aug 2025 22:38:00 +0200 Les salariées de Renault Trucks bénéficient d’un congé menstruel /actualites/actualite/les-salariees-de-renault-trucks-beneficient-dun-conge-menstruel « Afin d’accompagner les femmes souffrant de menstruations douloureuses, souvent liées à des pathologies graves, telles que l’endométriose », Renault Trucks adopte de mesures spécifiques dans le cadre d’un accord triennal relatif à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, à l'articulation vie privée et vie professionnelle et à la mobilité. Signé le 17 juin 2025 par la direction et les organisations syndicales CGT, CFDT, CFE-CGC, CGT-FO et SOLIDAIRES, ledit accord met en place, entre autres, un congé menstruel visant à donner aux salariées « la possibilité de réguler leur activité afin d’améliorer leur qualité de vie au travail et plus particulièrement leur bien-être ».

Accord relatif à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, à l'articulation vie privée et vie professionnelle et à la mobilité

Congé menstruel

  • Nombre de jours

Un jour de congé mensuel supplémentaire rémunéré, dans la limite de 12 jours par an, ni fractionnable, ni cumulable, ni reportable d’un mois à l’autre.

  • Modalités d’octroi

L’octroi de ce jour est soumis à la présentation à People Services (plate-forme RH), tous les 6 mois, d’un certificat médical attestant du diagnostic de la pathologie gynécologique et du caractère invalidant des menstruations.

 

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-15253 Wed, 30 Jul 2025 19:36:00 +0200 Le groupe AXA en France définit une démarche structurée et partagée de dialogue social sur l’IA /actualites/actualite/le-groupe-axa-en-france-definit-une-demarche-structuree-et-partagee-de-dialogue-social-sur-lia Constituant l’un des axes majeurs du plan stratégique 2024-2026 du groupe AXA, l’intelligence artificielle (IA) fait l’objet d’un accord conclu le 13 juin 2025 au sein d’AXA en France. Signé par la direction et les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC et Unsa, ledit accord vise à « définir une démarche de dialogue social sur l’IA au sein d’AXA en France, qui soit structurée et partagée, dans le respect des prérogatives des représentants du personnel, et de nature à favoriser un dialogue social pragmatique et de qualité, tout en offrant l’agilité nécessaire aux entités dans leur démarche d’innovation ».

Le tableau ci-après, synthétise les principaux principes directeurs que devront respecter les entreprises du groupe ainsi que les mesures proposées dans l’accord :

Accord RSG sur le dialogue social et l’intelligence artificielle au sein d’AXA en France

Dialogue social sur l’IA

  • Objectifs

-Développer un cadre de confiance ;

-Instaurer une démarche de dialogue social itérative et évolutive.

  • Principes directeurs

-Partage régulier sur les expérimentations portées par chaque entité ;

-Présentation des projets pour information et/ou consultation ponctuelle du CSE (comité social et économique) et/ou de la CSSCT (commission santé, sécurité et conditions de travail) en fonction de l’importance du projet, en privilégiant un partage selon des étapes successives (au lancement, avant un déploiement élargi, en suivi du déploiement, etc.) ;

Les principaux objectifs de ces expérimentations sont : d’identifier des cas d’usage pertinents, pour favoriser la qualité de service aux clients et l’amélioration des conditions d’exercice de leur métier  pour les salariés ; de rendre factuels les bénéfices (lorsque la valeur métier est confirmée) sur la qualité des livrables, sur la productivité et sur l’expérience utilisateur ; de mesurer les besoins d’accompagnement.

-Présentation annuelle en Comité de Groupe France d’un point d’information global sur les principaux déploiements de l’IA.

Métiers et compétences

-Mettre en place des formations et/ou sensibilisations pour les représentants du personnel et promouvoir auprès d’eux les formations/sensibilisations déployées auprès des salariés sur ces thématiques ;

-Développer les initiatives permettant une connaissance partagée ;

-Appréhender les aspects emploi et compétences de façon itérative au fil des expérimentations, en s’appuyant sur les dispositifs de gestion des emplois et des parcours professionnels (GEPP) existants ;

-Réalisation d’une synthèse sur les évolutions en termes de métiers et compétences liées au développement des technologies d’IA et Data dans le cadre du suivi de plusieurs accords (accord GEPP groupe ; accords d’entreprise GEPP et/ou de l’information-consultation du CSE ou CSE central sur la politique sociale).

La durée de l’accord est de 18 mois.

Vous trouverez, ci-après, son intégralité.

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Acteurs et instances Instances repésentatives du personnel
news-15252 Mon, 28 Jul 2025 18:49:00 +0200 Les membres de l’association Eco-Habilis bénéficient d’un congé menstruel /actualites/actualite/les-membres-de-lassociation-eco-habilis-beneficient-dun-conge-menstruel Dans le but d’une amélioration de la qualité de vie au travail des salariées, l’association Eco-Habilis conclut, le 17 février 2025, un accord relatif à la mise en place d’un congé menstruel.

 

Accord collectif d’entreprise relatif à la mise en place d’un congé menstruel

Salariées concernées

L’ensemble des membres menstruées de l’association quel que soit leur statut (CDI, CDD, alternants et les stagiaires) et sans condition d’ancienneté.

Congé menstruel

  • Nombre de jours

Les femmes concernées bénéficient d’un jour de congé mensuel supplémentaire rémunéré, ni cumulable, ni reportable d’un mois à l’autre.

  • Modalités d’octroi

Demande du congé le jour même, sans délai de prévenance. L’octroi de ce jour n’est pas soumis à la présentation d’un certificat médical.

Télétravail

A la place du congé menstruel, les salariées concernées peuvent télétravailler une journée supplémentaire par mois, en sus des dispositions générales déjà applicables sur le télétravail.

 

L’accord a été conclu pour une durée indéterminée.

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

 

 

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H