Dialogue social - Institut du travail - Université de Strasbourg https://www.dialogue-social.fr fr Dialogue social - Institut du travail - Université de Strasbourg Tue, 01 Jul 2025 06:46:13 +0200 Tue, 01 Jul 2025 06:46:13 +0200 TYPO3 EXT:news news-15224 Mon, 22 Sep 2025 11:00:00 +0200 Webinaire : Les dangers de la sédentarité /actualites/actualite/webinaire-la-sedentarite Les dangers de la sédentarité

 

Lundi 22 septembre 2025, de 11h à 12h.

 

L'Institut du travail de Strasbourg et la Direction Générale du Travail ont le plaisir de vous inviter au cinquièrme webinaire de ce nouveau cycle de 6 conférences sur les innovations organisationnelles. Il sera animé par Kévin Desbrosses du Département Sciences appliquées au Travail et aux Organisations (SATO) et Laurent Kerangueven du Département Expertise et Conseil Technique (ECT) de l'INRS.

De nombreux salariés travaillent quotidiennement en postures sédentaires. Ces dernières représentent cependant un facteur de risque de nombreuses pathologies et constituent, à ce titre, un réel enjeu de santé au travail. Cette présentation positionnera les postures sédentaires dans le cadre d’une démarche de prévention des risques professionnels, en décrivant tout d’abord ce qui les caractérise, puis en abordant les effets sur la santé qui y sont associés ainsi que les actions possibles à mettre en œuvre pour les prévenir.

Kévin Desbrosses et Laurent Kerangueven de l'INRS animeront ce webinaire et se tiendront à votre disposition pour un échange sur le sujet.

 

Inscription gratuite et obligatoire

 

INSCRIPTION

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Agenda - Dialogue social
news-15227 Thu, 11 Sep 2025 11:00:00 +0200 Webinaire : Négociation collective et égalité de traitement /actualites/actualite/webinaire-negociation-collective-et-egalite-de-traitement Les Rendez-Vous du Dialogue social - webinaire

Jeudi 11 septembre 2025, de 11h à 12h

 

L'Institut du travail de Strasbourg, avec le soutien de la DREETS Grand Est ont le plaisir de vous inviter à un webinaire animé par Arnaud Lucchini, enseignant-chercheur en droit privé, Université Sorbonne Paris Nord.

 

Depuis 2015, la Cour de cassation accorde une faveur aux conventions et accords collectifs instituant une différence de traitement entre salariés. Partant du postulat que ces conventions et accords ont été négociés et conclus par des syndicats investis de la défense des intérêts des salariés, la différence de traitement opérée par voie conventionnelle est présumée justifiée. Le contentieux autour du respect du principe d'égalité de traitement par les normes conventionnelles en sort grandement modifié ; les juges admettent désormais de plus en plus aisément qu'un accord puisse accorder des avantages différents aux salariés en fonction de leur catégorie professionnelle, de leur établissement d'affectation, etc.

 

À travers une analyse détaillée des grands arrêts de la chambre sociale rendue en matière de négociation collective et d'égalité de traitement, le webinaire posera un regard rétrospectif sur dix ans d'évolution jurisprudentielle.

 

Inscription gratuite et obligatoire.

INSCRIPTION

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Agenda - Dialogue social
news-15214 Tue, 08 Jul 2025 11:00:00 +0200 Webinaire : L'impact de l’intensification et de l’autonomie au travail sur la santé mentale /actualites/actualite/impact-de-lintensification-et-de-lautonomie-au-travail-sur-la-sante-mentale L'impact de l’intensification et de l’autonomie au travail sur la santé mentale

Webinaire, Mardi 8 juillet 2025 de 11h à 12h.

 

L'Institut du travail de Strasbourg, avec le soutien de la Direction Générale du Travail 

ont le plaisir de vous inviter au troisième webinaire de ce nouveau cycle de 6 conférences sur les innovations organisationnelles. Il sera animé par Sylvie Blasco, professeur en économie, Université Caen Normandie.

Sylvie Blasco présentera les résultats d'une recherche collective sur les interactions entre santé mentale et organisation du travail chez les salariés, réalisée à partir des enquêtes Conditions de travail 2013 et 2019 et Conditions de travail-Risques Psychosociaux 2016, ainsi que les enquêtes Sumer 2017 et Tracov1 (2021). Cette recherche quantitative propose une analyse des liens entre d’une part santé mentale et bien-être des salariés et d’autre part innovations technologiques, organisationnelles et managériales qui se sont traduites à la fois par une intensification du travail et par plus d'autonomie pour les salariés.

 

Pour aller plus loin :

Blasco S. (Université du Mans), Rochut J. (Cnav) et Rouland B. (Université de Nantes), Impact de l’intensification et de l’autonomie au travail sur la santé mentale. Valorisation de la recherche N°4, DARES, août 2024.

https://dares.travail-emploi.gouv.fr/publication/impact-de-lintensification-et-de-lautonomie-au-travail-sur-la-sante-mentale

 

Inscription gratuite et obligatoire.

INSCRIPTION

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Agenda - Dialogue social
news-15045 Mon, 30 Jun 2025 11:00:00 +0200 Webinaire : L'éco-anxiété /actualites/actualite/webinaire-leco-anxiete L'éco-anxiété

Webinaire, Lundi 30 juin, de 11h à 12h.

 

L'Institut du travail de Strasbourg et la DREETS Grand Est 

ont le plaisir de vous inviter à un webinaire animé par Jean Le Goff, psychosociologue attaché au Centre Esta à Paris et docteur en sociologie.

Depuis quelques années, le terme « éco-anxiété » s’est imposé pour décrire les sentiments de détresse face à la situation écologique. Quels liens peut-on faire entre le monde du travail et ce que l’on présente parfois comme un nouveau mal du siècle ?

Le psychosociologue Jean Le Goff a mené une enquête auprès de personnes engagées pour le climat. Lors de ce webinaire, il présentera les conclusions de son étude et proposera des pistes de réflexion. Pour lui, l’éco-anxiété peut être un sujet du dialogue social, à condition de ne pas se laisser enfermer dans les pièges de ce mot et de l’époque.

 

Pour aller plus loin : Le Goff J., Politiser l'éco-anxiété, éditions du Détour, 2025.

 

Inscription gratuite et obligatoire

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Agenda - Dialogue social
news-12496 Tue, 24 Jun 2025 11:00:00 +0200 Webinaire : Un siècle de lutte contre la souffrance au travail /actualites/actualite/webinaire-un-siecle-de-lutte-contre-la-souffrance-au-travail Un siècle de lutte contre la souffrance au travail

 

Webinaire, Mardi 24 juin 2025, de 11h à 12h.

 

L'Institut du travail de l'Université de Strasbourg et la DREETS Grand Est

ont le plaisir de vous inviter à ce webinaire animé par Rémy Ponge, enseignant-chercheur en sociologie à l'Institut Régional du Travail de Marseille, Université Aix-Marseille.

Rémy Ponge viendra présenter les grandes lignes de son ouvrage "Se tenir debout_Un siècle de lutte contre les souffrances au travail" publié en 2025.

Cet ouvrage retrace un siècle de luttes contre les souffrances au travail, les batailles des travailleuses et travailleurs, des syndicats, des scientifiques, contre la fatigue nerveuse dans l’après- guerre, aux procès de France Télécom, en passant par les luttes pour la reconnaissance des souffrances psychiques. Il analyse le renouveau des pratiques militantes et interroge la stratégie des organisations syndicales pour politiser à nouveaux frais les luttes au travail.

Pour aller plus loin : Rémy Ponge, Se tenir debout. Un siècle de luttes contre les souffrances au travail, La Dispute, 2025.

 

Inscription gratuite et obligatoire.

INSCRIPTION

 

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Agenda - Dialogue social
news-15220 Tue, 17 Jun 2025 08:16:00 +0200 Cargill France mise sur la santé des femmes au travail pour favoriser l’égalité professionnelle /actualites/actualite/cargill-france-mise-sur-la-sante-des-femmes-au-travail-pour-favoriser-legalite-professionnelle Préoccupés par les statistiques alarmantes sur le nombre des femmes touchées par les pathologies qui impactent négativement leur travail, les partenaires sociaux de Cargill France souhaitent agir en la matière. Ainsi, dans le cadre d’un accord triennal en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, conclu le 19 novembre 2024, la direction et les organisations syndicales CGT, CFDT et CFE-CGC proposent une série de mesures.

Le tableau, ci-après, propose un focus sur ces mesures.

Accord triennal en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes 2024-2027

Pathologies féminines

  • Objectif :

Intégrer les « troubles menstruels » à l’organisation du travail.

  • Actions :

- Conditions de travail : Mise  à disposition gratuite  de distributeurs de protections hygiéniques dans tous les établissements ;

- Organisation du travail : Mise en place d’un « congé menstruel », accordé aux  salariées souffrant des troubles menstruels sur présentation d’un certificat médical. Les modalités d’encadrement de ce congé seront actées par avenant, suite aux travaux d’un groupe de travail composé de salariés de chaque établissement.

 

 

Vous trouverez, ci-dessous, l'accord.

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-15221 Mon, 16 Jun 2025 11:40:00 +0200 Crédit Mutuel Arkéa fait la santé des femmes un sujet d’égalité femmes-hommes /actualites/actualite/credit-mutuel-arkea-fait-la-sante-des-femmes-un-sujet-degalite-femmes-hommes L’entreprise Crédit Mutuel Arkéa souhaite s’engager « dans une démarche d’inclusion féminine pour les sujets touchant à la santé des femmes (PMA, endométriose, interruptions de grossesse, ménopause) qui ne doivent pas avoir de répercussions en matière de parcours professionnel ». Ainsi, dans la cadre d’un accord triennal sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes-Inclusion féminine, conclu le 21 novembre 2024, la direction et les organisations syndicales CGT,CFDT, CFE-CGC, et UNSA adoptent une série de mesures en la matière.

Le tableau, ci-après, propose un focus sur ces mesures :

PROJET ACCORD D’ENTREPRISE N° 2024-06

Accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

Inclusion féminine

Communication et sensibilisation

-Mise en œuvre des actions de communication et de sensibilisation sur le sujet de la santé des femmes (PMA, pathologies gynécologiques, interruptions de grossesse, ménopause) auprès de l’ensemble des salariés et des managers.  

-Attention particulière aux femmes confrontées à des problématiques liées à la PMA, aux pathologies gynécologiques (ex : endométriose), à une interruption de grossesse ou à la ménopause, ainsi qu’à leur conjoint dans le cadre de la PMA et de l’interruption de grossesse.

Organisation du travail

-Facilitation de l’accès au télétravail pour les femmes rencontrant les problématiques liées à la PMA, aux pathologies gynécologiques ;

-Facilitation de l’accès au télétravail des femmes enceintes tout au long de leur grossesse et en particulier lors du dernier mois de grossesse précédant le congé maternité.

-Autorisations d’absence rémunérée pour les temps de trajet aller et retour effectués dans le cadre d’un parcours de PMA en France comme à l’étranger.

Conditions de travail

-Aménagement du poste de travail de la salariée en fonction de sa pathologie, sur présentation des justificatifs.

 

Vous trouverez, ci-dessous, l'accord.

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-12521 Mon, 16 Jun 2025 00:00:00 +0200 Parution de la lettre Dialogue Social n°157 /actualites/actualite/parution-de-la-lettre-dialogue-social-n157 La dernière lettre d'information est parue, retrouvez-la par ici : 

Accès à la lettre d'information

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Agenda - Dialogue social
news-15219 Thu, 12 Jun 2025 16:50:00 +0200 Eiffage Construction mise sur l’amélioration de la santé féminine pour favoriser l’égalité F/H /actualites/actualite/eiffage-construction-mise-sur-lamelioration-de-la-sante-feminine-pour-favoriser-legalite-f-h Parmi les mesures visant à favoriser l’équilibre entre la vie professionnelle et l’exercice des responsabilités familiales, l’entreprise Eiffage Construction met l’accent sur la santé féminine. Ainsi, dans le cadre d’un accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, la promotion de la mixité et le développement de qualité de vie au travail, conclu le 23 octobre 2023, la direction et les organisations syndicales CGT, CFTC, CFDT, CGT-FO prévoient une série de mesures en la matière.

Le tableau, ci-après, propose un focus sur ces mesures.

Accord national relatif à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, la promotion de la mixité et le développement de la qualité de vie au travail

Pathologies féminines

  • Congé menstruel

10 jours de congés supplémentaires annuels rémunérés pour les salariées souffrant de règles incapacitantes ou d’endométriose, attestées par un justificatif médical à fournir deux fois par an, ou une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé. Pour cette dernière démanche, un accompagnement de la salariée concernée par le référent handicap pourra être mis en œuvre.

Ce congé peut être posé le jour même, sans délai de prévenance, sous réserve d’en informer le manager.

 Femmes enceintes

  • Aménagement du temps de travail

Les femmes enceintes peuvent, à partir du 3ème mois de grossesse, déposer auprès de leur responsable hiérarchique une demande d’aménagement du temps de travail (par ex., mise en place d’un temps partiel à durée déterminée, réduction du temps de travail, ou autre mesure relative).

  • Télétravail

Recours aménagé durant la grossesse.

  • Conditions de travail

-Temps de pause rémunérée de 15 minutes le matin et 15 minutes l’après-midi, ou de trente minutes le matin ou trente minutes l’après-midi, accordé aux femmes enceintes à partir du 3ème mois de grossesse ;

- Limitation de l’exécution de gestes pénibles et les contraintes physiques.

 

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-13548 Thu, 12 Jun 2025 14:00:00 +0200 Conférence : Arrêts de travail quelle prise en compte pour le calcul des congés payés ? /actualites/actualite/conference-arrets-de-travail-quelle-prise-en-compte-pour-le-calcul-des-conges-payes Arrêts de travail quelle prise en compte pour le calcul des congés payés ?

 

Maison de l'Outil et de la Pensée Ouvrière - salle Agricol Perdiguier
7 rue de la Trinité
10000 Troyes

 

L'Institut du travail de Strasbourg et la DREETS Grand Est

ont le plaisir de vous inviter à une conférence animée par Hélène Cavat, enseignant-chercheur en droit social, Institut du travail, Université de Strasbourg.

 

La loi du 22 avril 2024, en adéquation avec le droit de l’Union Européenne, prévoit la prise en compte au titre de travail effectif pour l’acquisition des congés, des périodes de suspension du contrat de travail pour cause d’arrêt de travail lié à un accident ou une maladie n’ayant pas de caractère professionnel. Ces nouvelles dispositions sont applicables rétroactivement pour la période comprise entre le 1er décembre 2009 et le 24 avril 2024.
 
Compte tenu du délai de forclusion de deux ans, les actions visant à faire valoir les droits des salariés doivent être engagées rapidement. Pourtant, bien des questions doivent être éclaircies... Quelle application pratique de ce délai de forclusion ? Quelles sont les périodes prises en compte pour la détermination de la durée du congé ? Quelle est la durée du congé acquis ? Quels sont les délais de report des congés ? Quelle est la rétroactivité de ces dispositions en fonction de l’origine professionnelle ou non de l’accident/maladie ? sont autant d'exemples de points qu'Hélène Cavat abordera lors de ce RDV du Dialogue Social.

 

Inscription gratuite et obligatoire. 

INSCRIPTION

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Agenda - Dialogue social
news-15218 Wed, 11 Jun 2025 17:38:00 +0200 Les Laboratoires Expanscience souhaitent favoriser la qualité de vie au travail des salariées souffrant d’un cycle menstruel douloureux et incapacitant /actualites/actualite/les-laboratoires-expanscience-souhaitent-favoriser-la-qualite-de-vie-au-travail-des-salariees-souffrant-dun-cycle-menstruel-douloureux-et-incapacitant Les partenaires sociaux de l’UES Laboratoires Expanscience souhaitent intégrer la santé menstruelle au sein de leur politique de santé au travail. Ainsi, dans le cadre d’un accord quadriennal sur la Qualité de Vie et les Conditions de Travail, conclu le 28 juillet 2023 avec les organisations syndicales CGT, CFDT et UNSA, des mesures sont adopteés en faveur d'une prise en compte du cycle menstruel douloureux et incapacitant.

Le tableau, ci-après, propose un focus sur ces mesures :

Accord sur la Qualité de Vie et les Conditions de Travail

Eligibilité

Ensemble des salariées, sans condition d’ancienneté dans l’entreprise, souffrant de dysménorrhée incapacitante attestée par un certificat médical à renouveler annuellement.

Organisation du travail

-Congé menstruel : 10 jours d’absence autorisée rémunérée par an, pouvant être posé le jour même sans préavis, sous forme d’une journée par mois. Il n’est ni cumulable au-delà du mois, ni reportable d’un mois à l’autre.

Les salariées concernées ne sont pas tenues de présenter un justificatif dès lors qu’elles transmettent chaque année leur certificat médical.

-Télétravail : 10 jours de télétravail supplémentaires par an, sous forme d’une journée par mois. Celle-ci peut être posé le jour même sans préavis, et n’est ni cumulable au-delà du mois, ni reportable d’un mois à l’autre.

Pour en bénéficier, les salariées concernées ne sont pas tenues de présenter un justificatif dès lors qu’elles transmettent chaque année leur certificat médical.

Conditions de travail

Mise à disposition des protections hygiéniques dans la salle d’allaitement et/ou à l’infirmerie.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Qualité de vie au travail Organisation du travail
news-15217 Tue, 10 Jun 2025 21:28:00 +0200 L'association Marché Gare expérimente le congé menstruel /actualites/actualite/association-marche-gare-experimente-le-conge-menstruel Soucieuse de prendre en compte les douleurs menstruelles impliquant de nombreuses contraintes pour le travail de ses salariées, l’Association Marché Gare adopte une série de mesures dans le cadre d’un accord relatif à l'aménagement et à l'organisation du temps de travail et des congés. L’accord a été adopté par referendum à la majorité des salariés le 25 juillet 2023.

Le tableau, ci-après, propose un focus sur ces mesures :

Accord relatif à l'aménagement et à l'organisation du temps de travail et des congés au sein de l’association Marché Gare

Eligibilité

L'ensemble des salariées, quel que soit leur contrat de travail (CDI ou CDD) et sans condition d’ancienneté, souffrant de menstruations douloureuses.

Organisation du travail

  • Conge menstruel

Un jour de congé supplémentaire rémunéré par mois, ne pouvant excéder 12 par an (1 par mois travaillé). Cependant, plusieurs de ces jours peuvent être pris sur le même mois sans toutefois dépasser 4 jours consécutifs. Ce congé peut être posé le jour même.  La prise de ce jour n’est pas soumise à la présentation d’un de certificat médical.

  • Télétravail

Les salariées concernées peuvent, à la place du congé menstruel, demander un jour de télétravail, si le poste qu’elles occupent est télétravaillable.

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Qualité de vie au travail Organisation du travail
news-15212 Fri, 06 Jun 2025 12:25:00 +0200 FAMAT adopte des mesures en faveur de la santé féminine /actualites/actualite/famat-adopte-des-mesures-en-faveur-de-la-sante-feminine Afin de développer plus fortement leur engagement pour la santé des femmes au travail, les partenaires sociaux de l’entreprise FAMAT (la direction et les organisations syndicales CFDT et CFE-CGC) adoptent des mesures spécifiques dans le cadre d’un accord quadriennal sur la qualité de vie au travail (QVT) conclu le 12 décembre 2024.

Vous trouverez, ci-après, les mesures de l’accord portant exclusivement sur la santé féminine.

Accord sur la qualité de vie au travail

Pathologies féminines

-Ouverture d’une négociation sur l’octroi de jours d’absence autorisés pour les femmes souffrant d’endométriose.

Cet octroi se fera sur la base de la présentation d’un document attestant la situation de handicap [Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH), ou attestation d’invalidité délivrée par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM)] de la salariée concernée. 

-Le service de prévention et de santé au travail, avec des salariées volontaires, pilotera un groupe de réflexion sur la mise en place des mesures et/ou équipements permettant de soulager au mieux sur le lieu de travail les femmes souffrant de dysménorrhée.

Organisation du travail

-Attention particulière portée aux demandes d’augmentation du nombre de jours de télétravail au-delà de ceux prévus dans l’accord télétravail en vigueur au sein de l’entreprise, pour les femmes souffrant de dysménorrhée.

 

Vous trouverez, ci-dessous, l’intégralité de l’accord QVT.

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Qualité de vie au travail Conditions du travail
news-15213 Tue, 03 Jun 2025 12:56:00 +0200 Kicking Music propose un congé menstruel de 13 jours maximum par an /actualites/actualite/kicking-music-propose-un-conge-menstruel-de-13-jours-maximum-par-an Conscients des nombreuses contraintes d’ordre physique et/ou moral auxquelles font face les femmes souffrant de douleurs menstruelles, les partenaires sociaux de Kicking Music concluent, le 17 janvier 2025, et pour une durée indéterminée, un accord collectif en la matière.

Vous trouverez, ci-après, les principales dispositions de l’accord.

Accord d’entreprise sur le congé menstruel

Champ d’application

Ensemble des salariées, quel que soit la nature de leur contrat de travail (CDD, CDI) disposant d’une ancienneté d’au moins 1 mois continu, ainsi que les forfait jours, en service civique, stagiaires.

Congé menstruel

  • Octroi d’une à deux journées d’absence autorisées rémunérées par mois, dans la limite de 13 jours par année civile.
  • Modalités d’octroi : 

-Ce congé peut être posé le jour même sans préavis, sous forme d’un jour unique ou de demi-journées sur 2 jours glissants. Toutefois, la salariée s’engage à prévenir la direction et l’administration au moment où le congé est posé. Il n’est ni cumulable au-delà du mois, ni reportable d’un mois à l’autre.

-Pour en bénéficier, les salariées concernées doivent présenter un justificatif nominatif d’un professionnel de santé (médecin généraliste, sage-femme, gynécologue, etc.) mentionnant les douleurs menstruelles, en début de contrat, puis en début de chaque année civile, ou encore au moment où le besoin s’en fait ressentir.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

https://www.legifrance.gouv.fr/acco/id/ACCOTEXT000051033369?dateSignature=&init=true&page=1&query=KICKING+MUSIC&searchField=ALL&tab_selection=acco

 

 

 

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-13547 Tue, 03 Jun 2025 09:00:00 +0200 Conférence : Le dialogue social environnemental /actualites/actualite/conference-le-dialogue-social-environnemental-1 Le dialogue social environnemental

 

Conférence, Mardi 3 juin 2025, 9h-12h.

La Maison du Tsar
7 avenue Forest
08000 Charleville-Mezières

 

L'Institut du travail de l'Université de Strasbourg et la DREETS Grand Est

ont le plaisir de vous inviter à une conférence en présentielle animée par Françoise Champeaux, juriste en droit social.

Deux-tiers des représentants du personnel ne se sentent pas suffisamment compétents sur les questions écologiques.  Malgré la loi Climat et résilience d’août 2021 et l’ANI du 11 avril 2023 relatif à la transition écologique et au dialogue social, force est encore de se demander quel contenu peut être donné au dialogue social environnemental et comment les représentants du personnel peuvent  anticiper et accompagner les changements liés à la transition écologique.

BDESE enrichie, commission environnement dans les CSE, indicateurs de performance basés sur la performance énergétique, verdissement des activités sociales et culturelles… sont autant de pistes pour assurer le succès du dialogue social environnemental_pistes que nous aborderons dans ce RDV du dialogue social.

 

Inscription gratuite et obligatoire.

INSCRIPTION

 

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Agenda - Dialogue social
news-12495 Tue, 27 May 2025 11:00:00 +0200 Webinaire : Le congé menstruel /actualites/actualite/webinaire-le-conge-menstruel Le congé menstruel

 

Webinaire, Mardi 27 mai 2025, de 11 h à 12h.

 

L'Institut du travail de l'Université de Strasbourg et la Direction générale du travail

ont le plaisir de vous inviter à ce deuxième webinaire du cycle de 6 conférences sur les innovations organisationnelles. Il sera animé par Nicole Maggi-Germain, maître de conférences HDR en droit privé (droit social), Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Après le Japon, la Corée du Sud, l’Indonésie, la Zambie et, plus près de nous, l’Espagne, plusieurs propositions de loi ont été déposées au Parlement français afin de prendre en compte les menstruations incapacitantes par diverses mesures préconisant l’arrêt de travail sans jour de carence et pris en charge à 100%, le recours de droit au télétravail ou encore l’insertion dans les négociations obligatoires.

L’enjeu principal de ce « congé menstruel », objet de controverses y compris chez les féministes, est de parvenir à reconnaître un droit susceptible de concerner un nombre important de femmes sans les ramener à leur état biologique, ni les enfermer dans une identité de genre.

Limiter le risque d’essentialisation de la question de la santé menstruelle suppose, en premier lieu, de lutter contre les stéréotypes qui participent à la construction de représentations du rôle économique et social des femmes et des hommes.

S’il est certainement question de « lever les tabous », faut-il, pour autant, penser la question sous l’angle de la construction d’un monde du travail adapté aux femmes ? De manière plus globale, la reconnaissance d’un congé pour des menstruations incapacitantes pose la question du partage des temps. Elle est aussi, de ce point de vue, une affaire d’hommes.

Nous en débattrons avec l'intervenante de ce nouveau webinaire du cycle de conférences sur les innovations organisationnelles du travail.

Pour aller plus loin (Disponible à la bibliothèque de l'Institut du travail de Strasbourg) : Nicole Maggi-Germain. La création d'un congé pour menstruations incapacitantes : un enjeu d'égalité professionnelle entre les femmes et hommes ?. Droit Social, 2024, 10, pp.804.

 

Inscription gratuite et obligatoire.

INSCRIPTION

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Agenda - Dialogue social
news-13553 Fri, 16 May 2025 20:04:40 +0200 En 2023, l’activité conventionnelle des entreprises connaît une nouvelle baisse /actualites/actualite/en-2023-lactivite-conventionnelle-des-entreprises-connait-une-nouvelle-baisse Après un repli de 1,2 point observé en 2022, l’activité conventionnelle des entreprises en 2023 connaît une nouvelle baisse. Ainsi, le taux des entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé non agricole qui ont mené au moins une négociation collective en 2023 s’élève à 16,2%, contre 16,6% en 2022. A noter que 92,6% des entreprises ayant négocié en 2023 sont pourvues d’un comité social et économique (CSE). Tels sont les principaux enseignements d’une étude publiée par la Dares le 7 mai 2025[1].

  • Un taux d’aboutissement en hausse

Pour 86,9 % des entreprises ayant négocié en 2023, les négociations aboutissent à la signature d’au moins un accord collectif ou avenant (soit +2,2 points par rapport à 2022). Selon la Dares, cette capacité conventionnelle élevée des entreprises s’explique par l’important renouvellement des CSE qui s’est tenu en 2023.

La taille de l’entreprise ainsi que la présence des instances représentatives du personnel influent sur le taux de conclusion, constate l’étude. Ainsi, ce sont les négociations tenues au sein des entreprises de 500 ou plus qui présentent le taux de réussite le plus fort (94,2%), tout comme au sein de celles qui ont un délégué syndical (91,7%).

  • Le thème salarial toujours en tête des thèmes abordés dans les négociations

Pour encore une année, les salaires et primes constituent le thème le plus fréquemment négocié dans 9,9 % des entreprises de 10 salariés ou plus (-0,6 point par rapport à 2022). Il est suivi de l’épargne salariale (5,4%), du temps de travail (5,0%) et de la représentation du personnel, du droit syndical et de la négociation les conditions de travail (4,8%), ce dernier présentant la plus forte hausse sur un an (+1,6 point par rapport à 2022) « dans un contexte de renouvellement important des CSE ». Les thèmes de conditions de travail (3,9%) et d’égalité professionnelle (3,3%) connaissent une baisse assez marquée par rapport à l’année précédente (respectivement -0,9 point et -0,7 point).

L’étude révèle que 72,9 % des entreprises ayant ouvert des négociations sur les salaires et primes concluent un accord sur ce même thème (stable par rapport à 2022). Ce thème, s’il reste par ailleurs le plus abordé dans les accords de groupe de 2023 (35,3 % d’entre eux),  il enregistre cependant une diminution de 9,8 points par rapport à 2022, « année lors de laquelle elle avait fortement progressé dans un contexte de fort regain d’inflation ».

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de : Dares Résultats No 21, La négociation collective d’entreprise en 2023. Le taux de négociation en repli pour la deuxième année consécutive., mai 2025.

 

 

[1] L’étude présente les résultats de l’enquête annuelle sur le Dialogue social en entreprise (DSE) réalisée par la Dares courant 2024 sur l’année 2023. Ladite enquête porte sur un échantillon représentatif des 265 000 entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé non agricole en France (hors Mayotte), qui emploient 16,0 millions de salariés. Les résultats proviennent de 11 364 entreprises ayant fourni des réponses exploitables.

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Acteurs et instances Instances repésentatives du personnel
news-13549 Thu, 15 May 2025 19:37:02 +0200 Lisbonne Diffusion pérennise la semaine de quatre jours pour ses salariés /actualites/actualite/lisbonne-diffusion-perennise-la-semaine-de-quatre-jours-pour-ses-salaries Souhaitant pérenniser la semaine de travail organisée sur 4 jours « après une période de test avérée concluante », l’entreprise Lisbonne Diffusion conclut, le 3 décembre 2024, un nouvel accord collectif en la matière. D’une durée indéterminée, l’accord a été soumis à l’approbation des salariés conformément à l’article L.2232-21 du Code du travail.

Le tableau, ci-dessous, synthétise les principales mesures prévues dans l’accord :

Accord relatif à la semaine de quatre jours

Eligibilité

  • Salariés disposant d’un contrat de travail à durée déterminée ou indéterminée à temps plein
  • Sont exclus : les salariés à temps partiel travaillant déjà 4 jours par semaine ou moins ; les contrats  d’apprentissage ou de professionnalisation.

Mise en œuvre

  • Organisation du temps de travail

-La durée collective de travail est fixée à 35 heures hebdomadaires de travail effectif. Ces 35 heures par semaine seront réparties sur 4 jours par semaine, soit 8 heures et 45 minutes de temps de travail effectif par jour travaillé ;

-Le jour non travaillé est fixé par la direction en prenant compte les souhaits des salariés, sous réserve des nécessités du service ;

-Le jour non travaille ne pourra ni être ni reportée, ni donner lieu à récupération. Par ex., celui tombant un jour férié, ne fait l’objet d’aucune récupération sur un autre jour.

-Le planning de jours et des horaires de travail est porté à la connaissance des salariés au moins dix jours à l’avance ;

-En cas de nécessité, des heures supplémentaires pourront être réalisées, notamment sur la « journée non travaillée » ou organisées jusqu’à 0h30 avant et 0h30 après l’horaire habituel du poste.

Rémunération

Le passage à la semaine de travail de 4 jours n’entraine aucune baisse de salaire.

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Qualité de vie au travail Organisation du travail
news-13546 Wed, 07 May 2025 18:18:51 +0200 Viatris Santé prend en charge 75 % du coût des abonnements aux transports collectifs publics souscrits par ses salariés /actualites/actualite/viatris-sante-prend-en-charge-75-du-cout-des-abonnements-aux-transports-collectifs-publics-souscrits-par-ses-salaries Désireuse de prendre en compte les enjeux sociétaux, économiques et environnementaux associés à la mobilité de ses salariés, l’entreprise Viatris Santé conclut un accord collectif en la matière. Signé le 5 mars 2025 par la direction et les organisations syndicales CFTC, CFDT, CFE-CGC et Unsa, ledit accord prévoit plusieurs mesures d’accompagnement et de prise en charge des déplacements entre le domicile et le lieu de travail.

Vous trouverez, ci-après, une synthèse des mesures proposées par l’accord :

Accord collectif d’entreprise sur la mobilité 2025

Eligibilité

  • Salariés

En CDI, CDD, contrat d’apprentissage, de professionnalisation, en stage, intérimaires.

Sont exclus : Les salariés bénéficiant d’un véhicule de fonction mis à disposition par l’entreprise.

  • Type de trajet

Trajets entre la résidence habituelle du salarié et son lieu de travail accomplis à l’aide de l’un des modes de transport suivants : véhicule personnel ; ou vélo personnel (avec ou sans assistance électrique), trottinette personnelle (avec ou sans assistance électrique), covoiturage inter entreprise (conducteur ou passager) ; ou transports publics de personnes (bus, métro, tramways, RER, train) et/ou services publics de location de vélos (de type Vélov ou Velib’ Métropole).

Mesures d’accompagnement

  • Versement d’une prime carburant

Trajets concernés : ceux effectués par les salariés à l’aide de leur véhicule personnel (thermique ou électrique) entre le travail et le domicile, lorsque ceux-ci habitent ou travaillent :

- dans une commune non desservie par un service public de transport collectif régulier ni par un service privé mis en place par l'employeur;

- dans une agglomération qui ne compte  pas plus de 100 000 habitants.

Montant attribué :

- Pour un véhicule thermique : le montant de la prime carburant s’élève à 0,75€ par jour pour une distance entre le lieu de résidence et le lieu de travail de moins de 10 kilomètres et à 1,50€ par jour pour une distance de plus de 10 kilomètres, plafonné à 300€ par an maximum;

- Pour un véhicule électrique : le montant de la prime carburant s’élève à 1€ par jour pour une distance entre le lieu de résidence et le lieu de travail de moins de 10 kilomètres et à 2,50 € par jour pour une distance de plus de 10 kilomètres, plafonné à 600 € par an maximum.

  • Prise en charge des frais de transports publics collectifs à hauteur de 75%

Abonnements concernés : bus, métro, tramway, abonnements de train SNCF sur la base du tarif de 2eme classe, abonnements de type Velov’, Velib.

Modalités d’octroi : présentation annuelle par le salarié d’une attestation sur l'honneur à son employeur, attestant de l'utilisation du mode de transport visé.

  • Versement d’un forfait mobilités durables de 3,50 € par jour, plafonné à 600 € par an

Trajets concernés : ceux effectués par les salariés à l’aide de  vélo personnel, y compris électrique ; covoiturage, autopartage, mise à disposition de véhicules en libre-service ; engins de déplacement personnels, cyclomoteurs et motocyclettes en location ou en libre-service ; engins de déplacement personnel motorisés (électriques) des particuliers : trottinettes, monoroues, gyropodes, skateboard, hoverboard, etc.

Le montant alloué sera calculé en fonction du nombre de jours de présence sur site et sur déclaration du collaborateur dans la limite du nombre de jours ouvrés réel du mois.

Modalités d’octroi : présentation annuelle par le salarié d’une attestation sur l'honneur à son employeur, attestant de l'utilisation du mode de transport visé par le forfait mobilités durables.

N.B. Le forfait mobilités durables est cumulable avec la prise en charge des frais de transports publics ainsi qu’avec le versement de la prime carburant, dans la limite de 600 € par an (dont au maximum 300 € de prime carburant pour les voitures thermiques).

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

 

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Qualité de vie au travail Conditions du travail
news-12518 Tue, 06 May 2025 11:00:00 +0200 Webinaire : Les valeurs du travail /actualites/actualite/webinaire-les-valeurs-du-travail Les Rendez-vous du Dialogue social - webinaire

Mardi 6 mai 2025, de 11h à 12h

 

L'Institut du travail de Strasbourg et la DREETS Grand Est

ont le plaisir de vous inviter à webinaire animé par Olivier Galland, sociologue, directeur de recherche émérite au CNRS.

 

Depuis quelques mois, le thème de la "grande démission" a fait son apparition dans le débat public. Certains salariés se contenteraient d'assurer les obligations minimales liées à leur poste, tandis que d'autres n'hésiteraient plus à le quitter. Ainsi assisterait-on à l'émergence d'un nouveau rapport au travail, plus distancié, qui s'expliquerait en partie par les effets du confinement pendant la crise saniaitaire du Covid 19.

Le rapport au travail est-il véritablement en train de changer ? Quel sens donne-t-on aujourd’hui au travail ?  Existe-t-il des différences d’un pays à l’autre ? Les conditions de travail ou les caractéristiques individuelles telles que l'âge jouent-elles vraiment sur les attentes à l'égard du travail ?

Olivier Galland abordera l'ensemble de ces questions lors de ce Rendez-Vous du Dialogue social.

Pour aller plus loin : Galland O., Les valeurs du travail, Sécuriser l'emploi, Presse de Science po, 2024 (disponible à la bibliothèque de l'Institut du travail de Strasbourg !).

 

Webinaire gratuit mais inscription obligatoire, via le lien "inscription" ci-dessous.

INSCRIPTION

 

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Agenda - Dialogue social
news-13545 Mon, 05 May 2025 22:27:10 +0200 Bien qu’en recul, le nombre d’accords de télétravail conclus en 2023 reste toujours très supérieur à celui observé avant la crise sanitaire /actualites/actualite/bien-quen-recul-le-nombre-daccords-de-teletravail-conclus-en-2023-reste-toujours-tres-superieur-a-celui-observe-avant-la-crise-sanitaire Le coup d’accélérateur au déploiement du télétravail porté par la crise sanitaire, continue à avoir des incidences sur la négociation collective en la matière. Bien qu’en recul, le nombre d’accords collectifs portant sur le télétravail en 2023 reste supérieur aux niveaux pré-crise : 2080 accords initiaux et 700 avenants à des accords précédemment conclus ont été signés en 2023, contre 3200 accords et 910 avenants en 2022; 3940 accords et 800 avenants en 2021; 2290 accords et 470 avenants en 2020; et 1300 accords et 190 avenants en 2019. Vu dans son ensemble, le télétravail ne représente que 3 % de tous les accords et avenants, toutes thématiques confondues, conclus en 2023. Tels sont les principaux résultats tirés d’une étude de la Dares publiée le 17 avril 2025[1].

  • Une approche timide dans les jours de télétravail accordés et les durées des textes  

Si la crise sanitaire a « favorisé l’allongement de la durée de télétravail autorisée », peu sont les accords et avenants autorisant trois jours ou plus de télétravail par semaine en 2023 (seuls 13,8 % des textes prévoient de trois jours en distanciel, 1,3 % quatre jours et 3,1 % cinq jours). Il semble que le rythme de deux jours reste le plus fréquent en 2023 : 47,1 % des accords et avenants le prévoient.

L’étude révèle par ailleurs une proportion presque similaire entre les accords et avenants conclus entre 2019 et 2023 pour une durée déterminée (47,6 %) et ceux conclus pour une durée indéterminée (47,4 %). Les auteurs attirent pourtant l’attention sur un pourcentage faible de 5 % des accords et avenants traitant du télétravail « qui ne stipulent aucune durée d’application, déterminée ou non ».

  • Une dynamique variable selon le secteur et la taille des entreprises

En 2023, les secteurs de l’industrie, des activités spécialisées, scientifiques et techniques et celui de l’administration publique, enseignement, santé et action sociale continuent à se démarquer, avec respectivement 19,8 %, 18,7 % et 17,6 % des accords et avenants de télétravail signés. Parallèlement, le télétravail demeure peu courant dans les activités financières et d’assurance,  ou le commerce de gros et de détail, transports et entreposage, hébergement et restauration (respectivement 10,4% et 14,8%). La raison de ces dynamiques différentes tient selon la Dares « à la nature des activités concernées, plus ou moins propice au télétravail, ainsi que par l’antériorité de la régulation de cette pratique par accord dans certains secteurs ».

L’étude met en avant la diffusion du télétravail dans des petites structures. Sur la période 2017-2023, le pourcentage des unités signataires d’accords ou avenants télétravail de moins de 50 salariés et de 50 à 299 salariés progresse nettement (respectivement 7,7 % en 2017 à 22,0 % en 2023 et de 33,3 % à 47,8 %). Inversement, seules 30,2 % des unités signataires comptent 300 salariés ou plus en 2023 (contre 56,4 % en 2017). A noter, in fine, que ce sont les structures familières de la négociation collective qui concluent le plus d’accords sur le télétravail.

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’étude de la Dares.

 

 

[1] Dares Focus No 15, Les accords d’entreprise sur le télétravail : quels changements à la suite de la crise sanitaire ?, Avril 2025.

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Qualité de vie au travail Organisation du travail
news-13544 Wed, 30 Apr 2025 17:43:35 +0200 U-Logistique met un accent particulier sur la santé des femmes au travail /actualites/actualite/u-logistique-met-un-accent-particulier-sur-la-sante-des-femmes-au-travail Conscients que l’égalité professionnelle « passe aussi par la faculté de l’entreprise à proposer à chacun un environnement de travail respectueux de sa santé physique et mentale », la direction de l’entreprise U-Logistique et ses organisations syndicales représentatives CGT, CFDT, CFE-CGC, CGT-FO adoptent des mesures spécifiques en la matière, dans le cadre d’un nouvel accord relatif à l’égalité professionnelle conclu le 19 juin 2024.

Le tableau, ci-après, propose un focus sur les principales mesures prises dans le domaine de la santé et de sécurité au travail :

Accord relatif à l’Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes

2024 - 2026

Lutte contre le harcèlement moral, sexuel et les agissements sexistes

Actions :

  • Conduite de mesures déjà mises en place comme la diffusion d’affiches visant à informer les salariés sur les différentes situations de harcèlement et les agissement sexistes, la désignation d’un Référent Harcèlement Sexuel au sein de chaque Comité Social et Economique d’établissement, etc.
  • Déploiement de nouvelles actions de sensibilisation aux thèmes du harcèlement moral, du harcèlement sexuel et des agissements sexistes auprès des managers et de l’ensemble des salariés.

Lutte contre les violences conjugales et intra-familiales

Actions :

  • Mise en place d’actions de sensibilisation aux thèmes des violences conjugales et intra-familiales auprès des managers et de l’ensemble des salariés, afin que les victimes puissent demander de l’aide et être orientées vers des professionnels formés à cet effet.

Parentalité

Conditions de travail des femmes enceintes :

  • Objectif : Limiter l’exposition des femmes enceintes à des charges susceptibles d’être incompatibles avec leur état de santé (port de charges lourdes, préparation de commandes, etc.)
  • Action : mise en place d’un entretien systématique entre la salariée enceinte, le Responsable RH du site et un membre de l’encadrement de l’exploitation, afin d’organiser et adapter sa polyvalence sur les métiers et réduire la pénibilité au travail.

Organisation du travail des femmes enceintes :

  • Objectif : limiter l’affectation des femmes enceintes à des horaires de nuit et au travail posté.
  • Action : affectation systématique des salariées enceintes à un horaire « de journée », sans perte de salaire, sur simple demande écrite qui peut être effectuée à n’importe quel stade de la grossesse.

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-13543 Tue, 29 Apr 2025 15:45:27 +0200 Motifs prohibés de discrimination : la Cour de cassation opte pour une notion étendue de « la situation de famille » /actualites/actualite/motifs-prohibes-de-discrimination-la-cour-de-cassation-opte-pour-une-notion-etendue-de-la-situation-de-famille « La situation de famille en tant que critère prohibé de discrimination, ne se réduit pas à la situation du salarié qui se dit victime de discrimination, mais peut également viser celle de la personne avec laquelle il se compare ». C’est ainsi que juge la Cour de cassation dans un arrêt rendu le 9 avril 2025.

Pour rappel :

Selon l’article L1132-1 du Code du travail :

« Aucune personne ne peut être écartée d'une procédure de recrutement ou de nomination ou de l'accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, telle que définie à l'article 1er de la loi n° 2008-496 du 27 mai 2008 portant diverses dispositions d'adaptation au droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations, notamment en matière de rémunération, au sens de l'article L. 3221-3, de mesures d'intéressement ou de distribution d'actions, de formation, de reclassement, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, d'horaires de travail, d'évaluation de la performance, de mutation ou de renouvellement de contrat en raison de son origine, de son sexe, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son identité de genre, de son âge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de ses caractéristiques génétiques, de la particulière vulnérabilité résultant de sa situation économique, apparente ou connue de son auteur, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une prétendue race, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes, de son exercice d'un mandat électif, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de famille, de son lieu de résidence ou de sa domiciliation bancaire, ou en raison de son état de santé, de sa perte d'autonomie ou de son handicap, de sa capacité à s'exprimer dans une langue autre que le français, de sa qualité de lanceur d'alerte, de facilitateur ou de personne en lien avec un lanceur d'alerte, au sens, respectivement, du I de l'article 6 et des 1° et 2° de l'article 6-1 de la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique ».

En l’espèce, une collaboratrice parlementaire a été licenciée en raison de la cessation du mandat de député de son employeur. Elle saisit la juridiction prud’homale de demandes en paiement de diverses sommes de nature salariale et indemnitaire en raison d’une inégalité de traitement fondée sur le critère de la situation de famille. En comparant sa situation à celle d’une autre collaboratrice parlementaire, épouse du député, elle invoque en effet une discrimination salariale tenant à un salaire supérieur et à des primes exceptionnelles perçus par celle dernière.

L’employeur soutient que le critère prohibé de discrimination tenant à la situation de famille, vise la seule situation de famille de la salariée qui invoque la discrimination. Et que la différence de traitement entre les deux collaboratrices se justifie par le caractère plus politique des fonctions de son épouse, qualifiées comme « nombreuses, variées et sensibles, et exigeant une disponibilité et une confidentialité totales ».

Or la cour d’appel ne retient pas cette argumentation. Pour les juges, la situation de famille « peut se définir par des critères propres à la personne discriminée, mais aussi par comparaison à d’autres situations de famille prises en compte au détriment de la personne discriminée ». En l’espèce l’employeur, en associant  la garantie de disponibilité et de confidentialité sur la seule qualité d'épouse de sa seconde collaboratrice, « c'est donc par un critère familial prohibé, celui de ne pas appartenir à son cercle familial, qu'il justifie la différence de traitement ».

L’employeur se pourvoit ainsi en cassation. Or la Haute juridiction valide l’argumentation des premiers juges et rejette le pourvoi. La Cour, tout en rappelant les dispositions de l’article L1132-1 du Code du travail, relève que le traitement différencié fondé sur le défaut d'appartenance du salarié à la famille de son employeur, est discriminatoire.

Elle s’aligne à la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne décidant que le principe de l'égalité de traitement s'applique « non pas à une catégorie de personnes déterminée, mais en fonction des motifs prohibés visés aux dispositions des directives en matière de discrimination », pour juger que le critère de la situation de famille s’applique aussi à celle d’un collègue, lorsqu’elle fonde une inégalité de traitement.

Cela étant, « c’est à bon droit, que la cour d'appel a retenu que le motif de discrimination prohibé tenant à la situation de famille était applicable en l'espèce, dès lors que l'employeur entendait justifier la différence de traitement en matière de rémunération entre la salariée et la salariée de comparaison par la qualité d'épouse de cette dernière », conclut la Cour.

Cass. soc., 9 avr. 2025, pourvoi no 23-14.016

 

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Égalité dans le travail Non-discrimination
news-12491 Tue, 29 Apr 2025 09:00:00 +0200 Webinaire : La carrière des salariés titulaires de mandats /actualites/actualite/les-rendez-vous-du-dialogue-social-la-carriere-des-salaries-titulaires-de-mandats-29-avril-2025-reims La carrière des salariés titulaires de mandats

 

Conférence, Mardi 29 avril 2025, de 9h à 12h.

 

Radisson Hotel Reims
11-13 Bd Jules César
51100 Reims

 

L'Institut du travail de Strasbourg, avec le soutien de la DREETS Grand Est

ont le plaisir de vous inviter à une conférence animée par Ines Meftah, juriste et enseignant-chercheur à l'Institut du travail de Strasbourg.

Pendant de nombreuses années, la carrière des salariés titulaires de mandat n’a été l’objet d’aucune attention particulière. Une conception presque sacrificielle du mandat représentatif conduisait à ce que les titulaires n’abordent que rarement la question, qui plus est dans le cadre du contentieux de la discrimination syndicale.

Pourtant, récemment, les pouvoirs publics ont manifesté un intérêt accru pour la carrière de ces salariés avec la mise en place de dispositifs comme la garantie d'évolution de rémunération ou l'évaluation des compétences acquises dans le cadre du mandat.

Ce RDV du dialogue social sera l'occasion d'aborder la discrimination syndicale, l'évaluation des salariés titulaires de mandats et la garantie d'évolution de rémunération à la lumière de l'activité conventionnelle et de la jurisprudence de la Chambre sociale de la Cour de cassation.

 

Inscription gratuite et obligatoire.

INSCRIPTION

 

 

 

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Agenda - Dialogue social
news-12492 Thu, 24 Apr 2025 11:00:00 +0200 Webinaire : La semaine de 4 jours : travailler moins tout en travaillant ... plus ? /actualites/actualite/webinaire-la-semaine-de-4-jours-travailler-moins-tout-en-travaillant-plus La SEMAINE DE 4 JOURS : TRAVAILLER MOINS TOUT EN TRAVAILLANT ... PLUS ?

 

Les Rendez-Vous du Dialogue social - Webinaire

Jeudi 24 avril 2025, de 11h à 12h.

 

L'Institut du travail de l'Université de Strasbourg et la Direction générale du travail

ont le plaisir de vous inviter au premier webinaire de ce nouveau cycle de 6 conférences sur les innovations organisationnelles. Il sera animé par Pauline Grimaud, maîtresse de conférences à l’université de Tours, membre du laboratoire Citeres (Cités territoires, environnement et sociétés) et du Centre d’études de l’emploi et du travail (CEET-CNAM).

La semaine de 4 jours suscite une attention médiatique et politique remarquable ces dernières années et s'avère populaire parmi les salariés motivés par une meilleure articulation entre vie privée et vie professionnelle.

Si la semaine de 4 jours est souvent mise en oeuvre au nom du bien-être au travail, cette nouvelle forme d'organisation du travail n'est-elle pas aussi conçue comme un moyen de mobiliser les salariés en vue de gains de productivité? Dans la pratique, comment les entreprises adoptent-elles en France la semaine de 4 jours?

Pauline Grimaud a mené une recherche à partir d'une analyse approfondie de 150 accords d'entreprise signés en 2023. Elle présentera lors de ce webinaire les principaux résultats de ses travaux.

Pour aller plus loin :

Grimaud P., La semaine de 4 jours : travailler moins tout en travaillant...plus?, Le 4 pages du Centre d'études, de l'emploi et du travail, n°199, septembre 2024.

https://ceet.cnam.fr/publications/connaissance-de-l-emploi/la-semaine-de-4-jours-travailler-moins-tout-en-travaillant-plus--1499952.kjsp

 

Inscription gratuite et obligatoire.

INSCRIPTION

 

 

 

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Agenda - Dialogue social
news-12526 Wed, 23 Apr 2025 16:56:09 +0200 TF1 s’engage dans une démarche durable et un dialogue permanent dans le domaine de la qualité de vie au travail /actualites/actualite/tf1-sengage-dans-une-demarche-durable-et-un-dialogue-permanent-dans-le-domaine-de-la-qualite-de-vie-au-travail Fort d’une politique proactive dans le domaine de la qualité de vie et de conditions de travail et d’égalité professionnelle, le groupe TF1 renouvelle et renforce ses engagements en la matière. Ainsi, la direction et les organisations syndicales CFDT, CFTC et FO concluent, le 10 juillet 2024, un accord triennal en faveur de la qualité de vie au travail, des conditions de travail et de l’égalité professionnelle. Dans le domaine de la qualité de vie au travail, les parties expriment la conviction « que la performance durable du groupe passe par la conciliation entre la recherche de performance et l'attention portée à ses collaborateurs ».

Le tableau, ci-après, synthétise les principales mesures adoptées en matière de qualité de vie au travail :

Accord collectif en faveur de la qualité de vie au travail, des conditions de travail et de l’égalité professionnelle du groupe TF1

Conditions de travail

  • Convivialité en entreprise

-budget dédié à chaque service pour l’organisation d’événements tels que la réussite d'un projet, une remise de médaille de travail, un départ à la retraite, un repas de fin d'année, etc. 

  • Evolution des compétences

-actions mobilité interne : conseils personnalisés par la coach Carrière & Mobilité du groupe ; ateliers carrière proposés tout au long de l'année ; possibilité d’immersion dans un autre service de TF1  via le dispositif de « Vis ma vie », et autres ;

  • Espaces de travail

-projets réguliers d'aménagement des espaces de travail, associant l’ensemble des acteurs (représentants du service de santé au travail, représentants de la mission handicap, représentants du personnel notamment) pour assurer notamment une conformité avec les règles de santé au travail.

Santé et sécurité

  • Risques professionnels

-adhésion à un service de prévention et de santé au travail interentreprises accueillant tous les jours ouvrés les salariés  souhaitant échanger avec le médecin sur leur situation personnelle ;

-campagnes d'information régulières sur les régimes de prévoyance et santé offerts aux salariés par le groupe : téléconsultation médicale disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ; réseau en optique, chirurgie réfractive, audioprothèses et soins dentaires ; Ostéopathe ; Conseils bien-être ; Soutien psychologique, etc. ;

-abonnement à une salle de sport à proximité du site de TF1 à des tarifs préférentiels ;

-suivis renforcés : contrôle de suivi du temps de travail pour les salariés au forfait-jours (identique à celui mis en place pour les journalistes) ; suivi individuel renforcé par le médecin du travail pour les salariés en horaires postés ou ceux travaillant en cycle ;

-suivi des arrêts maladie : communication chaque année à la commission de suivi de l’accord des données relatives aux arrêts de travail et réalisation d’une étude sur l'absentéisme présentée à la Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT) ;

-évaluation régulière par la direction de la QVT des salariés via des sondages anonymes ;

-module de formation e-learning dédié à la sensibilisation à la prévention des RPS proposé par l'Université TF1 ;

-violences au travail : possibilité pour toute victime ou témoin d'une situation inappropriée de de la signaler auprès de : la ligne managériale, le RRH, les préventeurs santé et sécurité, les instances représentatives du personnel, dont la CSSCT et/ou le réfèrent CSE en matière de harcèlement et violences au travail pouvant exercer une alerte auprès de la Direction, l'assistante sociale, le/la référent.e entreprise en matière de violence au travail et harcèlements ;

  • Salariés aidants

-aménagement des horaires de travail pour l'accompagnement d’un proche en situation de handicap ;

-mise en œuvre de la plateforme « Care Manager » pour accompagner l’aidant familial dans leur rôle;

-élargissement des « compteurs jours enfants malades » (5 jours d’absences autorisées par an) aux ascendants directs malades et/ou conjoint hospitalisés. L’âge en cas d'hospitalisation pour chaque période de référence. L'âge maximal de l'enfant en cas d'hospitalisation permettant d'utiliser le « compteur jours enfant malades » est aussi élargie à 16 ans ;

-mise en place d'un régime complémentaire d'indemnisation du congé de solidarité familiale, cofinancé entre l'entreprise et le salarié à parts égales, permettant d’ assurer un revenu de remplacement complémentaire à l'allocation journalière versée par la Caisse des Affaires Familiales ;

-maintien des congés spécifiques pour parents d'enfants handicapés tels que prévus dans l'accord collectif en vigueur dans le groupe relatif au maintien dans l'emploi des travailleurs en situation de handicap (5 jours maximum par an) ;

- check up santé pour tous les collaborateurs âgés de 55 ans et plus, et les salariés effectué sur leur temps de travail à hauteur d'une journée d'absence autorisée tous les 3 ans.

  • Salariés malades

-actions de sensibilisation et d'information : formations dédiées à la gestion des maladies e proposée aux équipes, e-learning dédié au handicap ;

-aménagements organisationnels et temporaires : aménagement du poste pour les salariés pouvant poursuivre leur activité professionnelle ; réduction de la durée du travail de 10 heures par semaine sans impact sur la rémunération pour les salariés touchés par une maladie invalidante les amenant à réaliser une démarche de RQTH ; possibilité de télétravail à temps partiel ou à temps plein pour les salariés atteints d'un cancer, d'une maladie invalidante ou d'un handicap

-congé rémunéré pouvant aller jusqu'à 2 jours par mois pour les salariés atteints d'un cancer et qui maintiennent leur activité professionnelle, posés au plus proche du jour du traitement ;

-12 jours de congés supplémentaires par an pour les salariées atteintes d’endométriose titulaires d’une RQTH ou étant engagées dans la démarche

Parentalité

  • Conges parentaux

-congé de paternité : maintien de salaire à 100% lors de la prise de ce congé ;

-adoption : congé non rémunéré de six semaines (s’ajoutant au congé légal d'adoption) pour les salariés engagés dans une démarche d’adoption auprès d’un organisme reconnu dans un pays étranger ou une DOM-COM.

  • Autorisations d’absence

-les femmes enceintes bénéficient des autorisations d’absence rémunérées pour se rendre à 8 examens médicaux obligatoires. Le salarié en couple avec une femme enceinte bénéficie des autorisations d'absence rémunérées, pour l'accompagner à 3 de ses examens médicaux obligatoires ;

-les salariées ayant recours à l’assistance médicale à la procréation bénéficient d’autorisation d’absence pour se rendre aux actes médicaux nécessaires.

  • Aménagement du temps de travail

-à partir du 4ème mois de grossesse : possibilité de bénéficier du télétravail régulier, à temps partiel ou à temps plein ;

- à partir du 6ème mois de grossesse, et jusqu'à la fin du 5ème mois suivant l'accouchement : possibilité de bénéficier d'une réduction de la durée hebdomadaire du travail à hauteur de dix heures.

  • Conditions de travail

-Garde des enfants : allocation de 10€ nets par jour de garde d’enfant (pendant les jours travaillés du salarié), versée jusqu'à ses 3 ans ou son entrée en maternelle. Elle bénéficie aux salariés en CDI ou ceux qui se trouvent dans l'impossibilité d'exercer momentanément leur activité professionnelle (hospitalisation, maladie, congé maternité) ; versement des chèques emploi service universels de 50 € par mois (le 60 % -soit 30€- pris en charge par TF1) à compter de l’entrée en maternelle et jusqu’aux six ans révolus ou l’entrée en école primaire ;

-réservation de 35 berceaux dans un réseau de crèches interentreprises.

Articulation des vies

-mise à disposition des services de proximité (pressing, salon de coiffure, ou encore services à tarifs négociés pour les adhérents au régime frais de santé, tels que travaux ménagers, petits travaux de jardinage, courses à domicile, etc.) ;

-mobilités : prise en charge d’au moins 50 % du prix des transports en commun, mise en place du forfait mobilités durables, prises de recharge pour les salaries disposant des véhicules électriques en contrepartie d’un abonnement mensuel modique ;

–mise en place sur site des permanences avec les représentants des organismes d'assurance frais médicaux, un opticien, de l'action logement et de l'assistante sociale ;

-déconnexion hors temps de travail : respect par les managers et les salariés d’une plage de déconnexion quotidienne de 20h30 à 7h30 (pour les collaborateurs qui ne sont pas postés ou planifiés) ; mentions spécifiques pour les mails reçus en dehors des horaires de travail.

Suivi de l’accord

Suivi annuel par une commission de suivi composée de la direction et 2 membres par organisations syndicales signataires.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Qualité de vie au travail Conditions du travail
news-12525 Tue, 22 Apr 2025 12:25:24 +0200 Gardner Denver France poursuit sa démarche sur la qualité de vie au travail /actualites/actualite/gardner-denver-france-poursuit-sa-demarche-sur-la-qualite-de-vie-au-travail Dans un but de renforcer leurs engagements en matière d’égalité professionnelle et de qualité de vie au travail, les partenaires sociaux de Gardner Denver France (la direction et l’organisation syndicale CFDT) concluent, le 2 avril 2024, un accord collectif triennal en la matière. Dans le domaine de la qualité de vie au travail, l’accord met un accent particulier sur l’harmonisation maximale de l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle.

Le tableau, ci-après, synthétise les principales mesures adoptées en matière de qualité de vie au travail :

Accord collectif portant sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et a la qualité de vie au travail

Organisation du travail

  • Modalités d’organisation des réunions

-Les réunions se dérouleront dans la limite du possible dans les plages horaires de 9h à 12h et 14h à 17h. Elles pourront se tenir en dehors de ces plages et les participants auront le choix d’y assister ou non sans aucune conséquence sur le déroulement de leur carrière ;

-Définition à l’avance des plannings, lieux et dates des réunions.

  • Temps de travail

-Rappel de l’existence d’un accord au sein de l’entreprise portant  sur le droit à la déconnexion et d’une charte de télétravail ;

-Temps partiel choisi : possibilité de formuler une demande de travail à temps partiel, dans les conditions prévues l’accord national du 7 mai 1996 sur l’aménagement de la durée du travail. L’entreprise porte une attention particulière à ce que ce temps partiel ne constitue pas une source de discrimination en matière de rémunération, de promotion et de développement de carrière.

  • Déplacements professionnels   

-Leur organisation tient compte au maximum les contraintes personnelles des salariés ;

-Un délai de prévenance est respecté dans la mesure du possible, au moins égal à la durée du déplacement envisagé ;

-Les départs en déplacement le weekend devront être évités.

  • Retours après une longue absence

-Mise en place par le manager d’un entretien de reprise de poste afin de mettre à jour le salarié absent sur les changements organisationnels intervenus lors de son absence, aider le salarié à reprendre son poste, convenir des formations nécessaires à la réadaptation au poste, etc.

Conditions du travail

  • Développement des compétences

-Bilan de formations annuel réalisé par le manager et définition à partir de ce bilan, des formations nécessaires au développement des compétences de son équipe ;

-Identification des souhaits d’évolution ou de formation du salarié, ou plus généralement, des questions/réflexions sur son travail lors de l’entretien annuel d’évaluation, ou même des points d’échanges réguliers avec le manager ;

-Les salariés de plus de 45 ans ou qui totalisent entre 15 et 20 ans d’expérience professionnelle au sein de l’entreprise, et ceux travaillant à temps partiel, peuvent faire un point sur leur parcours et leurs perspectives professionnels au sein de l’entreprise lors de l’entretien professionnel.

  • Sensibilisation/formation des managers

-Formations spécifiques destinées aux managers relatives à la gestion des équipes, au management à distance, à l'accompagnement au changement ;

-Sensibilisation des managers aux enjeux de la qualité de vie au travail.

  • Convivialité en entreprise

-Aménagement des locaux de la salle de pause ; organisation d’événements favorisée (pots de départ, barbecue Noël, déjeuners dans l’espace extérieur de l’entreprise, etc.).

  • Sensibilisation à la question environnementale

-Echanges avec les salariés volontaires à proposer des actions en la matière ; mise en place des actions telles que la journée de la Terre avec la « green team » de l’entreprise.  

Parentalité

  • Conges parentaux 

-Congé maternité : maintien de la subrogation du salaire dans la limite du plafond moyen de la sécurité sociale (PMSS), prise en charge de la 17ème semaine pour les salariés non-cadres (en autorisation d’absence payée par l’employeur) ;

  • Femmes enceintes :

-Affectation temporaire dans un autre emploi si l’état de santé l’exige (sous présentation d’un certificat médical), ne pouvant pas excéder la durée de la grossesse ;

-Autorisations d’absence pour se rendre aux examens médicaux nécessaires, applicables aussi au conjoint de la femme enceinte.

Suivi de l’accord

Suivi annuel assuré par la direction et les représentants du personnel, avec présentation par l’entreprise au CSE des indicateurs permettant de connaitre et d’apprécier la situation de l’entreprise, la réussite et l’évolution des objectifs et des actions fixés par l’accord.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Qualité de vie au travail Organisation du travail Conditions du travail
news-12511 Fri, 04 Apr 2025 19:05:48 +0200 Projet X propose un congé menstruel de 13 jours maximum par an /actualites/actualite/projet-x-propose-un-conge-menstruel-de-13-jours-maximum-par-an Conscients des nombreuses contraintes d'ordre physique et/ou moral auxquelles font face les femmes souffrant de douleurs menstruelles, les partenaires sociaux de l’association Projet X concluent, le 17 janvier 2025, et pour une durée indéterminée, un accord collectif en la matière.

Vous trouverez, ci-après, les principales dispositions de l’accord.

Accord d'entreprise sur le congé menstruel

Champ d’application

Ensemble des salariées, quel que soit la nature de leur contrat de travail (CDD, CDI, forfait jours, service civique, stagiaires) disposant d'une ancienneté d'au moins 1 mois continu.

Congé menstruel

  • Octroi d'une à deux journées d’absence autorisées rémunérées par mois, dans la limite de 13 jours par année civile.
  • Modalités d’octroi :

-Ce congé peut être posé le jour même sans préavis, sous forme d’un jour unique ou de demi-journées sur 2 jours glissants. Toutefois, la salariée doit prévenir la direction et l'administration au moment où le congé est posé. Il n’est ni cumulable au-delà du mois, ni reportable d'un mois à l'autre.

-Pour en bénéficier, les salariées concernées doivent présenter un justificatif nominatif d'un professionnel de santé (médecin généraliste, sage-femme, gynécologue, etc.) mentionnant les douleurs menstruelles, en début de contrat, puis en début de chaque année civile, ou encore au moment où le besoin s'en fait ressentir.

Organisation du travail

  • Télétravail durant les périodes de menstruation :

Les salariées concernées occupant des postes télétravaillables peuvent choisir :

-Soit de déplacer une journée de télétravail pour la coupler au congé menstruel ;

-Ou de bénéficier d'une journée supplémentaire par mois, au delà du régime régulier de télétravail au sein de l’entreprise (non-cumulable avec le congé menstruel).

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

 

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-12510 Thu, 03 Apr 2025 11:36:00 +0200 L’entreprise TBR TRANSPORTS adopte des mesures pour protéger la santé des femmes au travail /actualites/actualite/lentreprise-tbr-transports-adopte-des-mesures-pour-proteger-la-sante-des-femmes-au-travail Afin de combler « un manque légal » en matière d’attribution de congés spécifiques en lien avec la santé des femmes au travail, la direction et le comité social et économique de l’entreprise TBR TRANSPORTS concluent un accord collectif en la matière. Signé le 12 juillet 2023, pour une durée indéterminée, ledit accord entend « soutenir les collaboratrices durant les moments difficiles qu’elles peuvent traverser et lors desquels travailler peut s’avérer difficile – si ce n’est impossible ».

Le tableau, ci-dessous, recense les principales mesures prévues par l’accord :

Accord d’entreprise portant sur la prise en compte de la santé des femmes au travail

Parentalité

  • PMA (procréation médicalement assistée) :

- 1 jour de congé maximum par an rémunéré, en complément du dispositif légal[1] , accordé à la salariée bénéficiant d’une PMA. La prise de ce congé est soumise à la présentation d’un certificat médical, dans un délai de 15 jours à compter de l’acte médical;

-Flexibilité de l’organisation du travail et des plannings de la salariée concernée.

  • Interruption volontaire ou spontanée de grossesse

-Congé de 3 jours maximum par an, non déductibles des congés et n’entrainant aucune réduction de salaire dans toute hypothèse d’interruption volontaire ou spontanée (fausse couche) de grossesse. Ces congés peuvent être accolés à un arrêt de travail pour maladie éventuellement prescrit. Pour en bénéficier, la salariée concernée doit produire un certificat médical, dans un délai de 15 jours à compter de l’acte d’interruption volontaire ou spontanée de grossesse.

Pathologies féminines

  • Endométriose

-Congé de 6 jours maximum par an rémunérés, non déductibles des congés. Le bénéfice de ce congé est soumis à la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé au titre de l’endométriose;

-Flexibilité de l’organisation du travail et des plannings de la salariée concernée.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

 

 

[1] Article L.1225-16 alinéa 2 du Code du travail.

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-12490 Tue, 01 Apr 2025 11:00:00 +0200 Webinaire : L'obligation de sécurité /actualites/actualite/les-rendez-vous-du-dialogue-social-lobligation-de-securite-1er-avril-2025-webinaire L'obligation de sécurité

Webinaire, Mardi 1er avril 2025, de 11h à 12h.

 

L'Institut du travail de l'Université de Strasbourg et la DREETS Grand Est

ont le plaisir de vous inviter à un webinaire animé par Jean-Eudes Maes, docteur en droit.

L'obligation de sécurité est fréquemment mise sur le devant de la scène ces dernières années. Il n’y a pas un mois qui s’écoule sans que la Cour de cassation ne publie un arrêt affinant le sens et la portée de cette obligation.

Qu’impose exactement cette obligation à l’employeur ? Tout dommage subi par le salarié lors de l’exécution de sa prestation de travail engage-t-elle nécessairement la responsabilité de l’employeur ? Quel(s) préjudice(s) peuvent être réparés ? A qui incombe la charge de la preuve ?

Les interrogations sur l’obligation de sécurité se multiplient et deviennent tentaculaires. Sans prétendre à l’exhaustivité, l’obligation de sécurité sera étudiée lors de ce RDV du Dialogue Social de façon transversale dans une perspective pratique, notamment afin d’identifier les points saillants de son contentieux. Cette intervention sera illustrée par la jurisprudence récente de la Cour de cassation.

Inscription gratuite et obligatoire.

INSCRIPTION

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