Dialogue social - Institut du travail - Université de Strasbourg https://www.dialogue-social.fr fr Dialogue social - Institut du travail - Université de Strasbourg Wed, 30 Apr 2025 18:55:43 +0200 Wed, 30 Apr 2025 18:55:43 +0200 TYPO3 EXT:news news-12496 Tue, 24 Jun 2025 11:00:00 +0200 Webinaire : Un siècle de lutte contre la souffrance au travail /actualites/actualite/webinaire-un-siecle-de-lutte-contre-la-souffrance-au-travail Un siècle de lutte contre la souffrance au travail

 

Webinaire, Mardi 24 juin 2025, de 11h à 12h.

 

L'Institut du travail de l'Université de Strasbourg et la DREETS Grand Est

ont le plaisir de vous inviter à ce webinaire animé par Rémy Ponge, enseignant-chercheur en sociologie à l'Institut Régional du Travail de Marseille, Université Aix-Marseille.

Rémy Ponge viendra présenter les grandes lignes de son ouvrage "Se tenir debout_Un siècle de lutte contre les souffrances au travail" publié en 2025.

Cet ouvrage retrace un siècle de luttes contre les souffrances au travail, les batailles des travailleuses et travailleurs, des syndicats, des scientifiques, contre la fatigue nerveuse dans l’après- guerre, aux procès de France Télécom, en passant par les luttes pour la reconnaissance des souffrances psychiques. Il analyse le renouveau des pratiques militantes et interroge la stratégie des organisations syndicales pour politiser à nouveaux frais les luttes au travail.

Pour aller plus loin : Rémy Ponge, Se tenir debout. Un siècle de luttes contre les souffrances au travail, La Dispute, 2025.

 

Inscription gratuite et obligatoire.

INSCRIPTION

 

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Agenda - Dialogue social
news-12519 Tue, 03 Jun 2025 09:00:00 +0200 Conférence : Le dialogue social environnemental /actualites/actualite/conference-le-dialogue-social-environnemental Le dialogue social environnemental

Mardi 3 juin 2025, de 9h à 12h

La Maison du Tsar
7 avenue Forest
08000 Charleville-Mezières

 

L'Institut du travail de l'Université de Strasbourg et la DREETS Grand Est

ont le plaisir de vous inviter à une conférence en présentielle animée par Françoise Champeaux, juriste en droit social.

 

Deux-tiers des représentants du personnel ne se sentent pas suffisamment compétents sur les questions écologiques.  Malgré la loi Climat et résilience d’août 2021 et l’ANI du 11 avril 2023 relatif à la transition écologique et au dialogue social, force est encore de se demander quel contenu peut être donné au dialogue social environnemental et comment les représentants du personnel peuvent  anticiper et accompagner les changements liés à la transition écologique.

BDESE enrichie, commission environnement dans les CSE, indicateurs de performance basés sur la performance énergétique, verdissement des activités sociales et culturelles… sont autant de pistes pour assurer le succès du dialogue social environnemental que nous aborderons dans ce RDV du dialogue social.

 

Inscription gratuite et obligatoire.

Inscription

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Agenda - Dialogue social
news-12495 Tue, 27 May 2025 11:00:00 +0200 Webinaire : Le congé menstruel /actualites/actualite/webinaire-le-conge-menstruel Le congé menstruel

 

Webinaire, Mardi 27 mai 2025, de 11 h à 12h.

 

L'Institut du travail de l'Université de Strasbourg et la Direction générale du travail

ont le plaisir de vous inviter à ce deuxième webinaire du cycle de 6 conférences sur les innovations organisationnelles. Il sera animé par Nicole Maggi-Germain, maître de conférences HDR en droit privé (droit social), Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Après le Japon, la Corée du Sud, l’Indonésie, la Zambie et, plus près de nous, l’Espagne, plusieurs propositions de loi ont été déposées au Parlement français afin de prendre en compte les menstruations incapacitantes par diverses mesures préconisant l’arrêt de travail sans jour de carence et pris en charge à 100%, le recours de droit au télétravail ou encore l’insertion dans les négociations obligatoires.

L’enjeu principal de ce « congé menstruel », objet de controverses y compris chez les féministes, est de parvenir à reconnaître un droit susceptible de concerner un nombre important de femmes sans les ramener à leur état biologique, ni les enfermer dans une identité de genre.

Limiter le risque d’essentialisation de la question de la santé menstruelle suppose, en premier lieu, de lutter contre les stéréotypes qui participent à la construction de représentations du rôle économique et social des femmes et des hommes.

S’il est certainement question de « lever les tabous », faut-il, pour autant, penser la question sous l’angle de la construction d’un monde du travail adapté aux femmes ? De manière plus globale, la reconnaissance d’un congé pour des menstruations incapacitantes pose la question du partage des temps. Elle est aussi, de ce point de vue, une affaire d’hommes.

Nous en débattrons avec l'intervenante de ce nouveau webinaire du cycle de conférences sur les innovations organisationnelles du travail.

Pour aller plus loin (Disponible à la bibliothèque de l'Institut du travail de Strasbourg) : Nicole Maggi-Germain. La création d'un congé pour menstruations incapacitantes : un enjeu d'égalité professionnelle entre les femmes et hommes ?. Droit Social, 2024, 10, pp.804.

 

Inscription gratuite et obligatoire.

INSCRIPTION

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Agenda - Dialogue social
news-12518 Tue, 06 May 2025 11:00:00 +0200 Webinaire : Les valeurs du travail /actualites/actualite/webinaire-les-valeurs-du-travail Les Rendez-vous du Dialogue social - webinaire

Mardi 6 mai 2025, de 11h à 12h

 

L'Institut du travail de Strasbourg et la DREETS Grand Est

ont le plaisir de vous inviter à webinaire animé par Olivier Galland, sociologue, directeur de recherche émérite au CNRS.

 

Depuis quelques mois, le thème de la "grande démission" a fait son apparition dans le débat public. Certains salariés se contenteraient d'assurer les obligations minimales liées à leur poste, tandis que d'autres n'hésiteraient plus à le quitter. Ainsi assisterait-on à l'émergence d'un nouveau rapport au travail, plus distancié, qui s'expliquerait en partie par les effets du confinement pendant la crise saniaitaire du Covid 19.

Le rapport au travail est-il véritablement en train de changer ? Quel sens donne-t-on aujourd’hui au travail ?  Existe-t-il des différences d’un pays à l’autre ? Les conditions de travail ou les caractéristiques individuelles telles que l'âge jouent-elles vraiment sur les attentes à l'égard du travail ?

Olivier Galland abordera l'ensemble de ces questions lors de ce Rendez-Vous du Dialogue social.

Pour aller plus loin : Galland O., Les valeurs du travail, Sécuriser l'emploi, Presse de Science po, 2024 (disponible à la bibliothèque de l'Institut du travail de Strasbourg !).

 

Webinaire gratuit mais inscription obligatoire, via le lien "inscription" ci-dessous.

INSCRIPTION

 

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Agenda - Dialogue social
news-13544 Wed, 30 Apr 2025 17:43:35 +0200 U-Logistique met un accent particulier sur la santé des femmes au travail /actualites/actualite/u-logistique-met-un-accent-particulier-sur-la-sante-des-femmes-au-travail Conscients que l’égalité professionnelle « passe aussi par la faculté de l’entreprise à proposer à chacun un environnement de travail respectueux de sa santé physique et mentale », la direction de l’entreprise U-Logistique et ses organisations syndicales représentatives CGT, CFDT, CFE-CGC, CGT-FO adoptent des mesures spécifiques en la matière, dans le cadre d’un nouvel accord relatif à l’égalité professionnelle conclu le 19 juin 2024.

Le tableau, ci-après, propose un focus sur les principales mesures prises dans le domaine de la santé et de sécurité au travail :

Accord relatif à l’Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes

2024 - 2026

Lutte contre le harcèlement moral, sexuel et les agissements sexistes

Actions :

  • Conduite de mesures déjà mises en place comme la diffusion d’affiches visant à informer les salariés sur les différentes situations de harcèlement et les agissement sexistes, la désignation d’un Référent Harcèlement Sexuel au sein de chaque Comité Social et Economique d’établissement, etc.
  • Déploiement de nouvelles actions de sensibilisation aux thèmes du harcèlement moral, du harcèlement sexuel et des agissements sexistes auprès des managers et de l’ensemble des salariés.

Lutte contre les violences conjugales et intra-familiales

Actions :

  • Mise en place d’actions de sensibilisation aux thèmes des violences conjugales et intra-familiales auprès des managers et de l’ensemble des salariés, afin que les victimes puissent demander de l’aide et être orientées vers des professionnels formés à cet effet.

Parentalité

Conditions de travail des femmes enceintes :

  • Objectif : Limiter l’exposition des femmes enceintes à des charges susceptibles d’être incompatibles avec leur état de santé (port de charges lourdes, préparation de commandes, etc.)
  • Action : mise en place d’un entretien systématique entre la salariée enceinte, le Responsable RH du site et un membre de l’encadrement de l’exploitation, afin d’organiser et adapter sa polyvalence sur les métiers et réduire la pénibilité au travail.

Organisation du travail des femmes enceintes :

  • Objectif : limiter l’affectation des femmes enceintes à des horaires de nuit et au travail posté.
  • Action : affectation systématique des salariées enceintes à un horaire « de journée », sans perte de salaire, sur simple demande écrite qui peut être effectuée à n’importe quel stade de la grossesse.

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-13543 Tue, 29 Apr 2025 15:45:27 +0200 Motifs prohibés de discrimination : la Cour de cassation opte pour une notion étendue de « la situation de famille » /actualites/actualite/motifs-prohibes-de-discrimination-la-cour-de-cassation-opte-pour-une-notion-etendue-de-la-situation-de-famille « La situation de famille en tant que critère prohibé de discrimination, ne se réduit pas à la situation du salarié qui se dit victime de discrimination, mais peut également viser celle de la personne avec laquelle il se compare ». C’est ainsi que juge la Cour de cassation dans un arrêt rendu le 9 avril 2025.

Pour rappel :

Selon l’article L1132-1 du Code du travail :

« Aucune personne ne peut être écartée d'une procédure de recrutement ou de nomination ou de l'accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, telle que définie à l'article 1er de la loi n° 2008-496 du 27 mai 2008 portant diverses dispositions d'adaptation au droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations, notamment en matière de rémunération, au sens de l'article L. 3221-3, de mesures d'intéressement ou de distribution d'actions, de formation, de reclassement, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, d'horaires de travail, d'évaluation de la performance, de mutation ou de renouvellement de contrat en raison de son origine, de son sexe, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son identité de genre, de son âge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de ses caractéristiques génétiques, de la particulière vulnérabilité résultant de sa situation économique, apparente ou connue de son auteur, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une prétendue race, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes, de son exercice d'un mandat électif, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de famille, de son lieu de résidence ou de sa domiciliation bancaire, ou en raison de son état de santé, de sa perte d'autonomie ou de son handicap, de sa capacité à s'exprimer dans une langue autre que le français, de sa qualité de lanceur d'alerte, de facilitateur ou de personne en lien avec un lanceur d'alerte, au sens, respectivement, du I de l'article 6 et des 1° et 2° de l'article 6-1 de la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique ».

En l’espèce, une collaboratrice parlementaire a été licenciée en raison de la cessation du mandat de député de son employeur. Elle saisit la juridiction prud’homale de demandes en paiement de diverses sommes de nature salariale et indemnitaire en raison d’une inégalité de traitement fondée sur le critère de la situation de famille. En comparant sa situation à celle d’une autre collaboratrice parlementaire, épouse du député, elle invoque en effet une discrimination salariale tenant à un salaire supérieur et à des primes exceptionnelles perçus par celle dernière.

L’employeur soutient que le critère prohibé de discrimination tenant à la situation de famille, vise la seule situation de famille de la salariée qui invoque la discrimination. Et que la différence de traitement entre les deux collaboratrices se justifie par le caractère plus politique des fonctions de son épouse, qualifiées comme « nombreuses, variées et sensibles, et exigeant une disponibilité et une confidentialité totales ».

Or la cour d’appel ne retient pas cette argumentation. Pour les juges, la situation de famille « peut se définir par des critères propres à la personne discriminée, mais aussi par comparaison à d’autres situations de famille prises en compte au détriment de la personne discriminée ». En l’espèce l’employeur, en associant  la garantie de disponibilité et de confidentialité sur la seule qualité d'épouse de sa seconde collaboratrice, « c'est donc par un critère familial prohibé, celui de ne pas appartenir à son cercle familial, qu'il justifie la différence de traitement ».

L’employeur se pourvoit ainsi en cassation. Or la Haute juridiction valide l’argumentation des premiers juges et rejette le pourvoi. La Cour, tout en rappelant les dispositions de l’article L1132-1 du Code du travail, relève que le traitement différencié fondé sur le défaut d'appartenance du salarié à la famille de son employeur, est discriminatoire.

Elle s’aligne à la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne décidant que le principe de l'égalité de traitement s'applique « non pas à une catégorie de personnes déterminée, mais en fonction des motifs prohibés visés aux dispositions des directives en matière de discrimination », pour juger que le critère de la situation de famille s’applique aussi à celle d’un collègue, lorsqu’elle fonde une inégalité de traitement.

Cela étant, « c’est à bon droit, que la cour d'appel a retenu que le motif de discrimination prohibé tenant à la situation de famille était applicable en l'espèce, dès lors que l'employeur entendait justifier la différence de traitement en matière de rémunération entre la salariée et la salariée de comparaison par la qualité d'épouse de cette dernière », conclut la Cour.

Cass. soc., 9 avr. 2025, pourvoi no 23-14.016

 

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Égalité dans le travail Non-discrimination
news-12491 Tue, 29 Apr 2025 09:00:00 +0200 Webinaire : La carrière des salariés titulaires de mandats /actualites/actualite/les-rendez-vous-du-dialogue-social-la-carriere-des-salaries-titulaires-de-mandats-29-avril-2025-reims La carrière des salariés titulaires de mandats

 

Conférence, Mardi 29 avril 2025, de 9h à 12h.

 

Radisson Hotel Reims
11-13 Bd Jules César
51100 Reims

 

L'Institut du travail de Strasbourg, avec le soutien de la DREETS Grand Est

ont le plaisir de vous inviter à une conférence animée par Ines Meftah, juriste et enseignant-chercheur à l'Institut du travail de Strasbourg.

Pendant de nombreuses années, la carrière des salariés titulaires de mandat n’a été l’objet d’aucune attention particulière. Une conception presque sacrificielle du mandat représentatif conduisait à ce que les titulaires n’abordent que rarement la question, qui plus est dans le cadre du contentieux de la discrimination syndicale.

Pourtant, récemment, les pouvoirs publics ont manifesté un intérêt accru pour la carrière de ces salariés avec la mise en place de dispositifs comme la garantie d'évolution de rémunération ou l'évaluation des compétences acquises dans le cadre du mandat.

Ce RDV du dialogue social sera l'occasion d'aborder la discrimination syndicale, l'évaluation des salariés titulaires de mandats et la garantie d'évolution de rémunération à la lumière de l'activité conventionnelle et de la jurisprudence de la Chambre sociale de la Cour de cassation.

 

Inscription gratuite et obligatoire.

INSCRIPTION

 

 

 

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Agenda - Dialogue social
news-12492 Thu, 24 Apr 2025 11:00:00 +0200 Webinaire : La semaine de 4 jours : travailler moins tout en travaillant ... plus ? /actualites/actualite/webinaire-la-semaine-de-4-jours-travailler-moins-tout-en-travaillant-plus La SEMAINE DE 4 JOURS : TRAVAILLER MOINS TOUT EN TRAVAILLANT ... PLUS ?

 

Les Rendez-Vous du Dialogue social - Webinaire

Jeudi 24 avril 2025, de 11h à 12h.

 

L'Institut du travail de l'Université de Strasbourg et la Direction générale du travail

ont le plaisir de vous inviter au premier webinaire de ce nouveau cycle de 6 conférences sur les innovations organisationnelles. Il sera animé par Pauline Grimaud, maîtresse de conférences à l’université de Tours, membre du laboratoire Citeres (Cités territoires, environnement et sociétés) et du Centre d’études de l’emploi et du travail (CEET-CNAM).

La semaine de 4 jours suscite une attention médiatique et politique remarquable ces dernières années et s'avère populaire parmi les salariés motivés par une meilleure articulation entre vie privée et vie professionnelle.

Si la semaine de 4 jours est souvent mise en oeuvre au nom du bien-être au travail, cette nouvelle forme d'organisation du travail n'est-elle pas aussi conçue comme un moyen de mobiliser les salariés en vue de gains de productivité? Dans la pratique, comment les entreprises adoptent-elles en France la semaine de 4 jours?

Pauline Grimaud a mené une recherche à partir d'une analyse approfondie de 150 accords d'entreprise signés en 2023. Elle présentera lors de ce webinaire les principaux résultats de ses travaux.

Pour aller plus loin :

Grimaud P., La semaine de 4 jours : travailler moins tout en travaillant...plus?, Le 4 pages du Centre d'études, de l'emploi et du travail, n°199, septembre 2024.

https://ceet.cnam.fr/publications/connaissance-de-l-emploi/la-semaine-de-4-jours-travailler-moins-tout-en-travaillant-plus--1499952.kjsp

 

Inscription gratuite et obligatoire.

INSCRIPTION

 

 

 

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Agenda - Dialogue social
news-12526 Wed, 23 Apr 2025 16:56:09 +0200 TF1 s’engage dans une démarche durable et un dialogue permanent dans le domaine de la qualité de vie au travail /actualites/actualite/tf1-sengage-dans-une-demarche-durable-et-un-dialogue-permanent-dans-le-domaine-de-la-qualite-de-vie-au-travail Fort d’une politique proactive dans le domaine de la qualité de vie et de conditions de travail et d’égalité professionnelle, le groupe TF1 renouvelle et renforce ses engagements en la matière. Ainsi, la direction et les organisations syndicales CFDT, CFTC et FO concluent, le 10 juillet 2024, un accord triennal en faveur de la qualité de vie au travail, des conditions de travail et de l’égalité professionnelle. Dans le domaine de la qualité de vie au travail, les parties expriment la conviction « que la performance durable du groupe passe par la conciliation entre la recherche de performance et l'attention portée à ses collaborateurs ».

Le tableau, ci-après, synthétise les principales mesures adoptées en matière de qualité de vie au travail :

Accord collectif en faveur de la qualité de vie au travail, des conditions de travail et de l’égalité professionnelle du groupe TF1

Conditions de travail

  • Convivialité en entreprise

-budget dédié à chaque service pour l’organisation d’événements tels que la réussite d'un projet, une remise de médaille de travail, un départ à la retraite, un repas de fin d'année, etc. 

  • Evolution des compétences

-actions mobilité interne : conseils personnalisés par la coach Carrière & Mobilité du groupe ; ateliers carrière proposés tout au long de l'année ; possibilité d’immersion dans un autre service de TF1  via le dispositif de « Vis ma vie », et autres ;

  • Espaces de travail

-projets réguliers d'aménagement des espaces de travail, associant l’ensemble des acteurs (représentants du service de santé au travail, représentants de la mission handicap, représentants du personnel notamment) pour assurer notamment une conformité avec les règles de santé au travail.

Santé et sécurité

  • Risques professionnels

-adhésion à un service de prévention et de santé au travail interentreprises accueillant tous les jours ouvrés les salariés  souhaitant échanger avec le médecin sur leur situation personnelle ;

-campagnes d'information régulières sur les régimes de prévoyance et santé offerts aux salariés par le groupe : téléconsultation médicale disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ; réseau en optique, chirurgie réfractive, audioprothèses et soins dentaires ; Ostéopathe ; Conseils bien-être ; Soutien psychologique, etc. ;

-abonnement à une salle de sport à proximité du site de TF1 à des tarifs préférentiels ;

-suivis renforcés : contrôle de suivi du temps de travail pour les salariés au forfait-jours (identique à celui mis en place pour les journalistes) ; suivi individuel renforcé par le médecin du travail pour les salariés en horaires postés ou ceux travaillant en cycle ;

-suivi des arrêts maladie : communication chaque année à la commission de suivi de l’accord des données relatives aux arrêts de travail et réalisation d’une étude sur l'absentéisme présentée à la Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT) ;

-évaluation régulière par la direction de la QVT des salariés via des sondages anonymes ;

-module de formation e-learning dédié à la sensibilisation à la prévention des RPS proposé par l'Université TF1 ;

-violences au travail : possibilité pour toute victime ou témoin d'une situation inappropriée de de la signaler auprès de : la ligne managériale, le RRH, les préventeurs santé et sécurité, les instances représentatives du personnel, dont la CSSCT et/ou le réfèrent CSE en matière de harcèlement et violences au travail pouvant exercer une alerte auprès de la Direction, l'assistante sociale, le/la référent.e entreprise en matière de violence au travail et harcèlements ;

  • Salariés aidants

-aménagement des horaires de travail pour l'accompagnement d’un proche en situation de handicap ;

-mise en œuvre de la plateforme « Care Manager » pour accompagner l’aidant familial dans leur rôle;

-élargissement des « compteurs jours enfants malades » (5 jours d’absences autorisées par an) aux ascendants directs malades et/ou conjoint hospitalisés. L’âge en cas d'hospitalisation pour chaque période de référence. L'âge maximal de l'enfant en cas d'hospitalisation permettant d'utiliser le « compteur jours enfant malades » est aussi élargie à 16 ans ;

-mise en place d'un régime complémentaire d'indemnisation du congé de solidarité familiale, cofinancé entre l'entreprise et le salarié à parts égales, permettant d’ assurer un revenu de remplacement complémentaire à l'allocation journalière versée par la Caisse des Affaires Familiales ;

-maintien des congés spécifiques pour parents d'enfants handicapés tels que prévus dans l'accord collectif en vigueur dans le groupe relatif au maintien dans l'emploi des travailleurs en situation de handicap (5 jours maximum par an) ;

- check up santé pour tous les collaborateurs âgés de 55 ans et plus, et les salariés effectué sur leur temps de travail à hauteur d'une journée d'absence autorisée tous les 3 ans.

  • Salariés malades

-actions de sensibilisation et d'information : formations dédiées à la gestion des maladies e proposée aux équipes, e-learning dédié au handicap ;

-aménagements organisationnels et temporaires : aménagement du poste pour les salariés pouvant poursuivre leur activité professionnelle ; réduction de la durée du travail de 10 heures par semaine sans impact sur la rémunération pour les salariés touchés par une maladie invalidante les amenant à réaliser une démarche de RQTH ; possibilité de télétravail à temps partiel ou à temps plein pour les salariés atteints d'un cancer, d'une maladie invalidante ou d'un handicap

-congé rémunéré pouvant aller jusqu'à 2 jours par mois pour les salariés atteints d'un cancer et qui maintiennent leur activité professionnelle, posés au plus proche du jour du traitement ;

-12 jours de congés supplémentaires par an pour les salariées atteintes d’endométriose titulaires d’une RQTH ou étant engagées dans la démarche

Parentalité

  • Conges parentaux

-congé de paternité : maintien de salaire à 100% lors de la prise de ce congé ;

-adoption : congé non rémunéré de six semaines (s’ajoutant au congé légal d'adoption) pour les salariés engagés dans une démarche d’adoption auprès d’un organisme reconnu dans un pays étranger ou une DOM-COM.

  • Autorisations d’absence

-les femmes enceintes bénéficient des autorisations d’absence rémunérées pour se rendre à 8 examens médicaux obligatoires. Le salarié en couple avec une femme enceinte bénéficie des autorisations d'absence rémunérées, pour l'accompagner à 3 de ses examens médicaux obligatoires ;

-les salariées ayant recours à l’assistance médicale à la procréation bénéficient d’autorisation d’absence pour se rendre aux actes médicaux nécessaires.

  • Aménagement du temps de travail

-à partir du 4ème mois de grossesse : possibilité de bénéficier du télétravail régulier, à temps partiel ou à temps plein ;

- à partir du 6ème mois de grossesse, et jusqu'à la fin du 5ème mois suivant l'accouchement : possibilité de bénéficier d'une réduction de la durée hebdomadaire du travail à hauteur de dix heures.

  • Conditions de travail

-Garde des enfants : allocation de 10€ nets par jour de garde d’enfant (pendant les jours travaillés du salarié), versée jusqu'à ses 3 ans ou son entrée en maternelle. Elle bénéficie aux salariés en CDI ou ceux qui se trouvent dans l'impossibilité d'exercer momentanément leur activité professionnelle (hospitalisation, maladie, congé maternité) ; versement des chèques emploi service universels de 50 € par mois (le 60 % -soit 30€- pris en charge par TF1) à compter de l’entrée en maternelle et jusqu’aux six ans révolus ou l’entrée en école primaire ;

-réservation de 35 berceaux dans un réseau de crèches interentreprises.

Articulation des vies

-mise à disposition des services de proximité (pressing, salon de coiffure, ou encore services à tarifs négociés pour les adhérents au régime frais de santé, tels que travaux ménagers, petits travaux de jardinage, courses à domicile, etc.) ;

-mobilités : prise en charge d’au moins 50 % du prix des transports en commun, mise en place du forfait mobilités durables, prises de recharge pour les salaries disposant des véhicules électriques en contrepartie d’un abonnement mensuel modique ;

–mise en place sur site des permanences avec les représentants des organismes d'assurance frais médicaux, un opticien, de l'action logement et de l'assistante sociale ;

-déconnexion hors temps de travail : respect par les managers et les salariés d’une plage de déconnexion quotidienne de 20h30 à 7h30 (pour les collaborateurs qui ne sont pas postés ou planifiés) ; mentions spécifiques pour les mails reçus en dehors des horaires de travail.

Suivi de l’accord

Suivi annuel par une commission de suivi composée de la direction et 2 membres par organisations syndicales signataires.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Qualité de vie au travail Conditions du travail
news-12525 Tue, 22 Apr 2025 12:25:24 +0200 Gardner Denver France poursuit sa démarche sur la qualité de vie au travail /actualites/actualite/gardner-denver-france-poursuit-sa-demarche-sur-la-qualite-de-vie-au-travail Dans un but de renforcer leurs engagements en matière d’égalité professionnelle et de qualité de vie au travail, les partenaires sociaux de Gardner Denver France (la direction et l’organisation syndicale CFDT) concluent, le 2 avril 2024, un accord collectif triennal en la matière. Dans le domaine de la qualité de vie au travail, l’accord met un accent particulier sur l’harmonisation maximale de l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle.

Le tableau, ci-après, synthétise les principales mesures adoptées en matière de qualité de vie au travail :

Accord collectif portant sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et a la qualité de vie au travail

Organisation du travail

  • Modalités d’organisation des réunions

-Les réunions se dérouleront dans la limite du possible dans les plages horaires de 9h à 12h et 14h à 17h. Elles pourront se tenir en dehors de ces plages et les participants auront le choix d’y assister ou non sans aucune conséquence sur le déroulement de leur carrière ;

-Définition à l’avance des plannings, lieux et dates des réunions.

  • Temps de travail

-Rappel de l’existence d’un accord au sein de l’entreprise portant  sur le droit à la déconnexion et d’une charte de télétravail ;

-Temps partiel choisi : possibilité de formuler une demande de travail à temps partiel, dans les conditions prévues l’accord national du 7 mai 1996 sur l’aménagement de la durée du travail. L’entreprise porte une attention particulière à ce que ce temps partiel ne constitue pas une source de discrimination en matière de rémunération, de promotion et de développement de carrière.

  • Déplacements professionnels   

-Leur organisation tient compte au maximum les contraintes personnelles des salariés ;

-Un délai de prévenance est respecté dans la mesure du possible, au moins égal à la durée du déplacement envisagé ;

-Les départs en déplacement le weekend devront être évités.

  • Retours après une longue absence

-Mise en place par le manager d’un entretien de reprise de poste afin de mettre à jour le salarié absent sur les changements organisationnels intervenus lors de son absence, aider le salarié à reprendre son poste, convenir des formations nécessaires à la réadaptation au poste, etc.

Conditions du travail

  • Développement des compétences

-Bilan de formations annuel réalisé par le manager et définition à partir de ce bilan, des formations nécessaires au développement des compétences de son équipe ;

-Identification des souhaits d’évolution ou de formation du salarié, ou plus généralement, des questions/réflexions sur son travail lors de l’entretien annuel d’évaluation, ou même des points d’échanges réguliers avec le manager ;

-Les salariés de plus de 45 ans ou qui totalisent entre 15 et 20 ans d’expérience professionnelle au sein de l’entreprise, et ceux travaillant à temps partiel, peuvent faire un point sur leur parcours et leurs perspectives professionnels au sein de l’entreprise lors de l’entretien professionnel.

  • Sensibilisation/formation des managers

-Formations spécifiques destinées aux managers relatives à la gestion des équipes, au management à distance, à l'accompagnement au changement ;

-Sensibilisation des managers aux enjeux de la qualité de vie au travail.

  • Convivialité en entreprise

-Aménagement des locaux de la salle de pause ; organisation d’événements favorisée (pots de départ, barbecue Noël, déjeuners dans l’espace extérieur de l’entreprise, etc.).

  • Sensibilisation à la question environnementale

-Echanges avec les salariés volontaires à proposer des actions en la matière ; mise en place des actions telles que la journée de la Terre avec la « green team » de l’entreprise.  

Parentalité

  • Conges parentaux 

-Congé maternité : maintien de la subrogation du salaire dans la limite du plafond moyen de la sécurité sociale (PMSS), prise en charge de la 17ème semaine pour les salariés non-cadres (en autorisation d’absence payée par l’employeur) ;

  • Femmes enceintes :

-Affectation temporaire dans un autre emploi si l’état de santé l’exige (sous présentation d’un certificat médical), ne pouvant pas excéder la durée de la grossesse ;

-Autorisations d’absence pour se rendre aux examens médicaux nécessaires, applicables aussi au conjoint de la femme enceinte.

Suivi de l’accord

Suivi annuel assuré par la direction et les représentants du personnel, avec présentation par l’entreprise au CSE des indicateurs permettant de connaitre et d’apprécier la situation de l’entreprise, la réussite et l’évolution des objectifs et des actions fixés par l’accord.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Qualité de vie au travail Organisation du travail Conditions du travail
news-12521 Tue, 22 Apr 2025 00:00:00 +0200 Parution de la lettre Dialogue Social n°156 /actualites/actualite/parution-de-la-lettre-dialogue-social-n156 La dernière lettre d'information est parue, retrouvez-la par ici : 

Accès à la lettre d'information

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Agenda - Dialogue social
news-12511 Fri, 04 Apr 2025 19:05:48 +0200 Projet X propose un congé menstruel de 13 jours maximum par an /actualites/actualite/projet-x-propose-un-conge-menstruel-de-13-jours-maximum-par-an Conscients des nombreuses contraintes d'ordre physique et/ou moral auxquelles font face les femmes souffrant de douleurs menstruelles, les partenaires sociaux de l’association Projet X concluent, le 17 janvier 2025, et pour une durée indéterminée, un accord collectif en la matière.

Vous trouverez, ci-après, les principales dispositions de l’accord.

Accord d'entreprise sur le congé menstruel

Champ d’application

Ensemble des salariées, quel que soit la nature de leur contrat de travail (CDD, CDI, forfait jours, service civique, stagiaires) disposant d'une ancienneté d'au moins 1 mois continu.

Congé menstruel

  • Octroi d'une à deux journées d’absence autorisées rémunérées par mois, dans la limite de 13 jours par année civile.
  • Modalités d’octroi :

-Ce congé peut être posé le jour même sans préavis, sous forme d’un jour unique ou de demi-journées sur 2 jours glissants. Toutefois, la salariée doit prévenir la direction et l'administration au moment où le congé est posé. Il n’est ni cumulable au-delà du mois, ni reportable d'un mois à l'autre.

-Pour en bénéficier, les salariées concernées doivent présenter un justificatif nominatif d'un professionnel de santé (médecin généraliste, sage-femme, gynécologue, etc.) mentionnant les douleurs menstruelles, en début de contrat, puis en début de chaque année civile, ou encore au moment où le besoin s'en fait ressentir.

Organisation du travail

  • Télétravail durant les périodes de menstruation :

Les salariées concernées occupant des postes télétravaillables peuvent choisir :

-Soit de déplacer une journée de télétravail pour la coupler au congé menstruel ;

-Ou de bénéficier d'une journée supplémentaire par mois, au delà du régime régulier de télétravail au sein de l’entreprise (non-cumulable avec le congé menstruel).

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

 

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-12510 Thu, 03 Apr 2025 11:36:00 +0200 L’entreprise TBR TRANSPORTS adopte des mesures pour protéger la santé des femmes au travail /actualites/actualite/lentreprise-tbr-transports-adopte-des-mesures-pour-proteger-la-sante-des-femmes-au-travail Afin de combler « un manque légal » en matière d’attribution de congés spécifiques en lien avec la santé des femmes au travail, la direction et le comité social et économique de l’entreprise TBR TRANSPORTS concluent un accord collectif en la matière. Signé le 12 juillet 2023, pour une durée indéterminée, ledit accord entend « soutenir les collaboratrices durant les moments difficiles qu’elles peuvent traverser et lors desquels travailler peut s’avérer difficile – si ce n’est impossible ».

Le tableau, ci-dessous, recense les principales mesures prévues par l’accord :

Accord d’entreprise portant sur la prise en compte de la santé des femmes au travail

Parentalité

  • PMA (procréation médicalement assistée) :

- 1 jour de congé maximum par an rémunéré, en complément du dispositif légal[1] , accordé à la salariée bénéficiant d’une PMA. La prise de ce congé est soumise à la présentation d’un certificat médical, dans un délai de 15 jours à compter de l’acte médical;

-Flexibilité de l’organisation du travail et des plannings de la salariée concernée.

  • Interruption volontaire ou spontanée de grossesse

-Congé de 3 jours maximum par an, non déductibles des congés et n’entrainant aucune réduction de salaire dans toute hypothèse d’interruption volontaire ou spontanée (fausse couche) de grossesse. Ces congés peuvent être accolés à un arrêt de travail pour maladie éventuellement prescrit. Pour en bénéficier, la salariée concernée doit produire un certificat médical, dans un délai de 15 jours à compter de l’acte d’interruption volontaire ou spontanée de grossesse.

Pathologies féminines

  • Endométriose

-Congé de 6 jours maximum par an rémunérés, non déductibles des congés. Le bénéfice de ce congé est soumis à la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé au titre de l’endométriose;

-Flexibilité de l’organisation du travail et des plannings de la salariée concernée.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

 

 

[1] Article L.1225-16 alinéa 2 du Code du travail.

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-12490 Tue, 01 Apr 2025 11:00:00 +0200 Webinaire : L'obligation de sécurité /actualites/actualite/les-rendez-vous-du-dialogue-social-lobligation-de-securite-1er-avril-2025-webinaire L'obligation de sécurité

Webinaire, Mardi 1er avril 2025, de 11h à 12h.

 

L'Institut du travail de l'Université de Strasbourg et la DREETS Grand Est

ont le plaisir de vous inviter à un webinaire animé par Jean-Eudes Maes, docteur en droit.

L'obligation de sécurité est fréquemment mise sur le devant de la scène ces dernières années. Il n’y a pas un mois qui s’écoule sans que la Cour de cassation ne publie un arrêt affinant le sens et la portée de cette obligation.

Qu’impose exactement cette obligation à l’employeur ? Tout dommage subi par le salarié lors de l’exécution de sa prestation de travail engage-t-elle nécessairement la responsabilité de l’employeur ? Quel(s) préjudice(s) peuvent être réparés ? A qui incombe la charge de la preuve ?

Les interrogations sur l’obligation de sécurité se multiplient et deviennent tentaculaires. Sans prétendre à l’exhaustivité, l’obligation de sécurité sera étudiée lors de ce RDV du Dialogue Social de façon transversale dans une perspective pratique, notamment afin d’identifier les points saillants de son contentieux. Cette intervention sera illustrée par la jurisprudence récente de la Cour de cassation.

Inscription gratuite et obligatoire.

INSCRIPTION

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Agenda - Dialogue social
news-12500 Mon, 31 Mar 2025 19:57:59 +0200 Le Soleil Levain expérimente le congé menstruel /actualites/actualite/le-soleil-levain-experimente-le-conge-menstruel Dans le but d’une amélioration des conditions de travail des femmes et d’une promotion de l’égalité des chances entre les femmes et les hommes, l’association Le Soleil Levain expérimente la mise en place du congé menstruel. Pour cette raison, la direction et le CSE concluent, le 11 mars 2024, et pour une durée indéterminée, un accord collectif en la matière.

Accord relatif à la mise en place d’un congé menstruel

Salariées concernées

L’ensemble des salariées menstruées de l’association, quel que soit leur contrat de travail (CDI, CDD, alternance, stage) et sans condition d’ancienneté.

Congé menstruel

Les femmes concernées bénéficient d’un jour de congé mensuel supplémentaire rémunéré, non cumulable ni reportable d’un mois à l’autre.

Modalités d’octroi 

-La demande du congé menstruel n’est pas soumise à la délivrance d’un certificat médical. Les salariées concernées devront informer par mail le service RH pour la prise de ce congé.

-Possibilité de poser le congé le jour même, sans délai de prévenance.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-12498 Wed, 26 Mar 2025 18:49:22 +0100 Instauration d’un congé menstruel au sein de l’entreprise Bien fait pour ta Com’ /actualites/actualite/instauration-dun-conge-menstruel-au-sein-de-lentreprise-bien-fait-pour-ta-com Dans le but d’une amélioration des conditions de travail des femmes rencontrant des contraintes à travailler pendant leur menstruation, l’entreprise Bien fait pour ta Com’ signe, le 28 octobre 2024, un accord relatif à la mise en place d’un congé menstruel.

Accord d’entreprise relatif à la mise en place d’un congé menstruel

Salariées concernées

L’ensemble des salariées de l’entreprise, quel que soit leur contrat de travail et sans condition d’ancienneté, qui souffrent de menstruations douloureuses ou entrainant d'autres effets secondaires.

Congé menstruel

Les femmes concernées bénéficient d’un jour de congé mensuel supplémentaire rémunéré, non cumulable ni reportable d’un mois à l’autre.

Modalités d’octroi 

-La demande du congé menstruel n’est pas soumise à la délivrance d’un certificat médical. Les salariées concernées devront informer leur responsable (ou la direction) pour la prise de ce congé, via un moyen de communication professionnel.

-Possibilité de poser le congé le jour même, sans délai de prévenance.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

 

 

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-12497 Mon, 24 Mar 2025 16:35:00 +0100 Alefpa adopte des mesures pour faciliter les conditions de travail des salariées souffrant de menstruations douloureuses /actualites/actualite/alefpa-adopte-des-mesures-pour-faciliter-les-conditions-de-travail-des-salariees-souffrant-de-menstruations-douloureuses Conscientes des contraintes auxquelles peuvent être confrontées les salariées en période de menstruation, et inspirées des initiatives prises au niveau européen, la direction de l’ALEFPA et les organisations syndicales CGT, CFTC, CFDT signent un accord relatif au congé menstruel. Conclu le 6 juin 2024 et pour une durée allant jusqu’au 31 décembre 2026, ledit accord prévoit des mesures visant à faciliter les conditions de travail durant les périodes de menstruation. 

Accord d’entreprise relatif au congé menstruel

Salariées concernées

L'ensemble des salariées quel que soit leur contrat de travail (CDI ou CDD) et sans condition d’ancienneté, dont la dysménorrhée (menstruation douloureuse) est attestée par un certificat médical du médecin traitant, reconnu valable pour chaque année civile et renouvelé annuellement.

Octroi de jours d’absence

  • 13 jours de congés supplémentaires annuels rémunérés, pouvant être pris consécutivement dans la limite de 2 jours par mois. Ces jours peuvent être posés le jour même du congé par journée entière ou par demi-journée en fonction du besoin. Le responsable hiérarchique direct doit en être informé dans les plus brefs délais.

Organisation du travail

  • Possibilité de bénéficier d’une journée de télétravail supplémentaire par mois, pour les postes télétravaillables. Cette journée s’ajoute au nombre de jours de télétravail accordés selon le dispositif de télétravail régulier. Elle peut être posée le jour même et par demi-journée, en fonction du besoin.

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

 

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-12493 Thu, 20 Mar 2025 16:14:00 +0100 Le groupe Safran propose un socle d’engagements communs en faveur des salariés parents et aidants /actualites/actualite/le-groupe-safran-propose-un-socle-dengagements-communs-en-faveur-des-salaries-parents-et-aidants Soucieux des nouveaux enjeux qui entourent les questions de l’équilibre entre la vie familiale et la vie au travail, ainsi que de la nécessité d’apporter des propositions innovantes, la direction du groupe Safran et la fédération syndicale IndustriAll Europe concluent, le 20 décembre 2024, et pour une durée quinquennale, un accord-cadre européen « Family related – Vie de famille et vie au travail ». Ce premier accord européen conclu dans ce domaine, définit un socle commun d’engagements et de principes pour les thématiques de parentalité et de l’accompagnement de proches, applicable aux entreprises du groupe.

Vous trouverez, ci-après, un tableau synthétisant les principales mesures prévues :

Accord-cadre européen Family related « Vie de famille et vie au travail »

Soutenir la parentalité

  • Adoption et assistance médicale à la procréation: recours au télétravail facilité ; jusqu’à sept autorisations d’absences pour les actes médicaux liés à l’assistance médicale à la procréation (pour les 2 conjoints) ; autorisation d’absence pour le/la salarié(e) engagé(e) dans un parcours d’adoption, etc.
  • Grossesse : possibilité d’aménagement du poste de travail ; crédit supplémentaire de repos rémunéré à partir du cinquième mois de grossesse ;  autorisation d’absence rémunérée pour se rendre aux examens médicaux obligatoires (pour les 2 conjoints) ; flexibilité dans les horaires de travail ou recours au télétravail facilité pour les grossesses non menées à terme ; absence rémunérée de cinq jours (à défaut d’arrêt maladie) si le terme de la grossesse intervient au-delà du troisième mois, etc.
  • Congés liés à la parentalité : congé maternité a minima de 16 semaines rémunéré à 100 % et congé paternité de trois semaines rémunéré à 100 % ; congé enfant malade défini dans le cadre règlementaire de chaque pays ou d’accords locaux, congé de présence parentale pour le salarié dont l’enfant à charge est atteint d’une maladie, d’un handicap ou victime d’un accident d’une particulière gravité, etc.
  • Jeunes parents : possibilité d’effectuer un temps partiel à 80% d’un temps plein durant 2 mois continus, dans la première année suivant la naissance ou l’adoption de l’enfant (avec un salaire de base maintenu à hauteur de 90%) ; faciliter la mise en place de salles d’allaitement.
  • Familles monoparentales et parents d’enfants en situation de handicap : possibilité d’effectuer un temps partiel à 80% ou temps réduit à 80% du temps de travail contractuel, pouvant être porté à 50% du temps, en accord avec le management local.

Accompagner les proches aidants

  • Aménagement du temps de travail : possibilité d’effectuer un temps partiel à 80 % ou temps réduit à 80 % du temps de travail contractuel, pouvant être porté à 50% du temps ; facilitation de mobilité temporaire ou de recours au télétravail si possible.
  • Organisation du travail : facilitation de l’organisation du travail pour suivre des formations externes dédiées aux particuliers aidants. 30 % du coût de la formation est pris en charge par chaque entreprise.
  • Autorisations d’absences : à hauteur de deux jours par an.

Mesures de sensibilisation et de communication (pour les deux thématiques)

  • Principes : assurer la compréhension des réalités liées à la parentalité et aux aidants, la bonne articulation entre activité professionnelle et organisation de l’entreprise, etc.
  • Actions : organisation des « journées des familles » sur site ; présentation des mesures du présent accord via des communications locales, des témoignages des parents salariés, des brochures présentant l’accord, disponible dans plusieurs langues présentes dans le groupe ; partage des bonnes pratiques observées dans différents pays du groupe ; échanges sur l’équilibre entre vie familiale et vie professionnelle lors des entretiens de performance et de développement professionnel.

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord-cadre.

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Qualité de vie au travail Conditions du travail
news-12489 Tue, 18 Mar 2025 19:13:00 +0100 Paul BOYE Technologies expérimente la mise en place d’un congé menstruel /actualites/actualite/paul-boye-technologies-experimente-la-mise-en-place-dun-conge-menstruel L’entreprise Paul BOYE Technologies expérimente la mise en place d’un congé menstruel pour les femmes atteintes d’endométriose ou de dysménorrhée. A cette fin, la direction et l’organisation syndicale CGT concluent, le 12 décembre 2024 et pour une durée d’un an, un accord collectif en la matière.

Salariées concernées

Salariées de l’entreprise atteintes d’endométriose ou de dysménorrhée (règles douloureuses).

Congé menstruel

Les femmes concernées bénéficient de 2 jours d’absence rémunérés à 100% par an.

Modalités d’octroi 

Présentation d’un justificatif médical d’un spécialiste.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

 

 

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-12487 Mon, 17 Mar 2025 19:24:00 +0100 Instauration d’un congé menstruel au sein de l’association Technowest Logement Jeunes /actualites/actualite/instauration-dun-conge-menstruel-au-sein-de-lassociation-technowest-logement-jeunes Dans le but d’une amélioration de la qualité de vie au travail des femmes, l’association Technowest Logement Jeunes et son CSE concluent, le 23 septembre 2024, et pour une durée indéterminée, un accord relatif à la mise en place d’un congé menstruel. Par ce dispositif, les partenaires sociaux instaurent des autorisations d’absences rémunérées afin de permettre aux femmes de faire face aux contraintes rencontrées pendant leur menstruation ou dans la période de ménopause.

Accord d’entreprise congé menstruel

Salariées concernées

L’ensemble des salariées de l’association Technowest Logement Jeunes, quel que soit le type d’emploi ou de contrat de travail et sans condition d’ancienneté, qui souffrent de douleurs menstruelles, d’endométriose ou de symptômes liés à leur ménopause.

Congé menstruel

Les femmes concernées bénéficient de 2 jours de congé mensuel supplémentaires rémunérés, séquençables dans un même mois, et non cumulables d’un mois à l’autre.

Modalités d’octroi 

-Présentation, uniquement lors de la première demande, d’un avis médical écrit témoignant d’une gêne à exercer leur travail pendant leur période de menstruation dans la période de ménopause.

-Possibilité de poser le congé le jour même, sans délai de prévenance. La demande est adressée à la direction ou l’assistance administrative RH par téléphone, SMS ou mail.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

 

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-12481 Thu, 13 Mar 2025 17:48:00 +0100 Inaptitude et possibilités de reclassement : l’avis préalable du CSE doit être recueilli /actualites/actualite/inaptitude-et-possibilites-de-reclassement-lavis-prealable-du-cse-doit-etre-recueilli Même en cas d’impossibilité de proposer des postes de reclassement en l’absence de mobilité géographique du salarié, un employeur demeure tenu de consulter le comité économique et social sur les possibilités d’un tel reclassement. C’est ainsi qu’a jugé la Cour de Cassation, dans un arrêt rendu le 05 mars 2025.

Pour rappel :

Selon l’article L1226-10 du Code du travail : « Lorsque le salarié victime d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle est déclaré inapte par le médecin du travail, en application de l'article L. 4624-4, à reprendre l'emploi qu'il occupait précédemment, l'employeur lui propose un autre emploi approprié à ses capacités, au sein de l'entreprise ou des entreprises du groupe auquel elle appartient le cas échéant, situées sur le territoire national et dont l'organisation, les activités ou le lieu d'exploitation assurent la permutation de tout ou partie du personnel. 

Cette proposition prend en compte, après avis du comité économique et social, les conclusions écrites du médecin du travail et les indications qu'il formule sur les capacités du salarié à exercer l'une des tâches existant dans l'entreprise. Le médecin du travail formule également des indications sur l'aptitude du salarié à bénéficier d'une formation le préparant à occuper un poste adapté. 

L'emploi proposé est aussi comparable que possible à l'emploi précédemment occupé, au besoin par la mise en œuvre de mesures telles que mutations, aménagements, adaptations ou transformations de postes existants ou aménagement du temps de travail.  […] ».

En l’espèce, un salarié engagé en qualité de conducteur routier a été victime d’un accident de travail. Déclaré inapte par le médecin du travail six ans après son accident, il a été licencié pour inaptitude et impossibilité de reclassement, peu de temps après. Le salarié saisit le conseil de prud’hommes pour contester son licenciement, estimant que celui-ci est dépourvu de cause réelle et sérieuse. Il invoque, notamment, l’absence de consultation des délégués du personnel sur les possibilités de reclassement avant l’engagement de la procédure de licenciement par son employeur.

Cependant, la cour d’appel déboute le salarié de sa demande. Pour les juges d'appel, « l'absence de proposition de reclassement compatible avec l'absence de mobilité géographique du salarié dispensait l'employeur de procéder à une consultation des délégués du personnel ».

Or, la Cour de cassation ne s’aligne pas à cette position. Tout d’abord, la Haute juridiction, rappelle les dispositions de l’article L1226-10 du Code du travail qui exigent que l'avis des délégués du personnel intervienne avant la proposition de reclassement. En constatant ensuite que l’employeur n’a pas consulté les délégués du personnel sur les possibilités de reclassement, elle conclut sur l’irrégularité du licenciement.

Cass. soc. Pourvoi n° 23-13.802

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Acteurs et instances Instances repésentatives du personnel
news-12474 Tue, 11 Mar 2025 20:44:40 +0100 Quelle représentation du personnel en 2023 ? /actualites/actualite/quelle-representation-du-personnel-en-2023 En 2023, la baisse du taux de couverture par au moins une instance représentative du personnel se poursuit, bien qu’à un rythme moins conséquent (-0,4 point en 2023, contre près de -2,0 points en moyenne par an de 2019 à 2022). Par ailleurs, une évolution modérée s’observe au niveau de la couverture des salariés par les commissions santé, sécurité et conditions de travail. Tels sont les principaux enseignements d’une étude publiée par la Dares le 27 février 2025[1].

  • Taux de couverture syndicale et par des instances représentatives du personnel : une tendance baissière moins importante

En 2023, 10,5 % des entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé non agricole disposent d’un délégué syndical (contre 10,9 % en 2022 et 11,2 % en 2021) et 35,8 % d’au moins une instance élue au niveau d’un établissement, de l’entreprise ou de l’unité économique et sociale (contre 36,2 % en 2022 et 38,9 % en 2021). Pour les auteurs, cette tendance baissière se voit modérée entre 2022 et 2023, car marquée par le contexte des élections professionnelles. A noter sur ce point que près d’une entreprise sur deux dotée d’un comité social et économique (CSE) déclare avoir tenu une élection professionnelle en 2023.

Le taux de couverture varie significativement avec la taille de l’entreprise. C’est ainsi qu’en 2023, 82,6 % des entreprises de 50 salariés ou plus ont au moins une instance élue (CSE, conseil d’entreprise), tandis que seules 25,4 % des entreprises entre 10 et 49 salariés sont dans ce cas. Au niveau des délégués syndicaux, la configuration est similaire : 35,2 % des entreprises de 50 salariés ou plus dotées d’au moins une instance élue disposent également de délégués syndicaux, alors que seules 3,4 % des entreprises de 10 à 49 salariés disposant d’au moins une instance élue ont aussi au moins un délégué syndical.

  • Les commissions santé, sécurité et conditions de travail peinent à s’implanter

En 2023, 17,4 % des entreprises de 10 salariés ou plus dotées d’un CSE ou d’un conseil d’entreprise disposent d’une commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT), représentant 63,3 % des salariés. Le taux d’implantation reste aussi faible pour les entreprises d’au moins 50 salariés disposant d’élus : seules 33,2 % disposent d’une CSSCT en 2023, représentant 71,3 % des salariés. Se pliant aux obligations légales, 92,6 % des entreprises de 300 salariés ou plus disposent des CSSCT.

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de : Dares Résultats No 10, Les instances de représentation des salariés dans les entreprises en 2023. Moindre baisse de leur présence, dans un contexte de renouvellement des CSE, Février 2025.

 

[1] Sur la base de l’enquête annuelle Acemo sur le dialogue social en entreprise réalisée par la Dares courant 2024 sur l’année 2023.

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Acteurs et instances Instances repésentatives du personnel
news-12473 Mon, 10 Mar 2025 18:21:56 +0100 Résultats de l’index égalité professionnelle 2025 : la note globale moyenne en très légère hausse /actualites/actualite/resultats-de-lindex-egalite-professionnelle-2025-la-note-globale-moyenne-en-tres-legere-hausse La publication des résultats de l’Index de l’égalité professionnelle à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, est devenue une institution. « Le taux de participation et les résultats 2025 de l’index de l’égalité professionnelle et les déclarations Loi Rixain sont une nouvelle fois encourageants », affirme Astrid Panosyan-Bouvet, Ministre chargée du Travail et de l’Emploi, tout en déplorant que « le salaire moyen des femmes est toujours largement inférieur à celui des hommes, y compris à travail égal […]».

  • Si la note globale progresse légèrement, la proportion des entreprises parvenant à la note maximale stagne

Au 1er mars 2025, 80% des entreprises soumises à l’index ont publié leur note. Depuis la création du dispositif, il s’agit du plus fort taux de participation des entreprises (77% en 2024, 72% en 2023, 61% en 2022 et 2021 et 54% en 2020).

Il en est de même pour la note globale moyenne de l’index, qui enregistre une très légère hausse de 0,5 point et s’établit à 88,5/100. Une progression de 0,3 point se constate aussi dans les entreprises de plus de 1 000 salariés, tout comme dans celles de 251 à 999 salariés et de 50 à 250 salariés : respectivement, la note moyenne passe de 90,4 points en 2024 à 90,7 points en 2025 ;  de 88,5 points en 2024 à 88,8 en 2025 et de 87,9 en 2024 à 88,2 en 2025. 

La proportion des entreprises ayant obtenu la note maximale de 100/100 se maintient, quant à elle, au niveau de 2024 : seules 2% des entreprises parviennent à l’obtenir. Au contraire, une certaine amélioration s’observe au niveau des entreprises qui n’ont pas passé la barre de 75 points : 69 entreprises (dont 61 de 50 à 250 salariés) enregistrent une note inférieure à 75/100 depuis 4 ans, alors qu’elles étaient 77 en 2024.

La stagnation touche aussi la parité dans les dix meilleures rémunérations. En effet, seules 29 % des entreprises respectent une parité ou une quasi-parité, obtenant ainsi une note de 10/10 (contre 28 % en 2024). À contrario, 31 % des entreprises ont moins de deux femmes dans les dix meilleures rémunérations, obtenant donc une note de 0/10. Par ailleurs, comme l’année précédente, 6 % des entreprises obtiennent encore une note de 0 sur l’ l’indicateur relatif au retour de congé maternité, et enfreignent donc l'article L. 1225-26 du Code du travail[1].

  • Progression des femmes dans les postes à responsabilités : des retards ostensibles

Apportée par la loi dite « Rixain » du 24 décembre 2021[2], l’obligation pour les entreprises de plus de 1 000 salariés de publier les écarts éventuels de représentation entre les femmes et les hommes parmi les cadres dirigeants et les membres des instances dirigeantes, n’est pas pleinement satisfaite. Le taux des entreprises qui ont répondu à cette obligation au 1er mars 2025 diminue sensiblement, et atteint désormais 54% (contre 58% l’année précédente). Par ailleurs, les résultats obtenus sont en net déclin : 73%  des entreprises répondantes de plus de 1000 salariés occupent moins de 40 % de femmes dans des postes de cadres dirigeants et 64% comptent moins de 40 % de femmes dans leurs instances dirigeantes.

  • Une accélération des actions du ministère du Travail et de l’inspection du travail pour faire respecter les obligations liées à l’index

Depuis 2019, les contrôles de l’inspection du travail ont donné lieu à 1001 mises en demeure pour absence de publication de l’index ou de définition de mesures de correction et 1149 pour absence ou insuffisance d’accord ou de plan d’action relatif à l’égalité professionnelle (plus que le double par rapport à l’année précédente). Au total, 209 pénalités ont été notifiées aux entreprises : 108 concernent les accords d’entreprise sur l’égalité professionnelle et 101 sont relatives à l’index.

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’Infographie des résultats de l’index égalité professionnelle 2025 du ministère du Travail, 8 mars 2025.

 

[1] « En l'absence d'accord collectif de branche ou d'entreprise déterminant des garanties d'évolution de la rémunération des salariées pendant le congé de maternité et à la suite de ce congé au moins aussi favorables que celles mentionnées dans le présent article, cette rémunération, au sens de l'article L. 3221-3, est majorée, à la suite de ce congé, des augmentations générales ainsi que de la moyenne des augmentations individuelles perçues pendant la durée de ce congé par les salariés relevant de la même catégorie professionnelle ou, à défaut, de la moyenne des augmentations individuelles dans l'entreprise».

[2] Article 14 de la loi n° 2021-1774 du 24 décembre 2021 visant à accélérer l’égalité économique et professionnelle.

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-12472 Thu, 06 Mar 2025 18:48:25 +0100 Top Clean Injection propose des leviers d’action pour favoriser la transition intergénérationnelle /actualites/actualite/top-clean-injection-propose-des-leviers-daction-pour-favoriser-la-transition-intergenerationnelle Dans un souci d’anticiper l'évolution des compétences et de la pyramide des âges en son sein, l’entreprise Top Clean Injection adopte une politique intergénérationnelle forte. Ainsi, avec son CSE, elle conclut le 1er octobre 2024, un accord triennal relatif à la transition intergénérationnelle. Celui-ci met en place des mesures visant à favoriser le recrutement des jeunes collaborateurs, tout en soutenant le maintien en emploi des seniors et accompagnant les fins de carrière.

Vous trouverez, ci-après, un tableau synthétisant les principales mesures prévues :

Accord d'entreprise relatif à la transition intergénérationnelle de la société Top Clean Injection

Recrutement des jeunes (<30 ans)

  • Développement de l’alternance

Faire progresser le taux d’alternants au sein de l’entreprise de 3% en 2027.

  • Poursuite des partenariats avec des écoles pour attirer de nouveaux talents
  • Système de cooptation avec une prime d'un montant total de 500 euros bruts par salarié recruté en contrat à durée déterminée ou indéterminée
  • Accompagnement des jeunes salariés :

-parcours d’intégration pour le nouveaux arrivants : agenda de 2 semaines destinée aux nouveaux arrivants, comportant une série de formations, RDV et rencontres avec les managers des autres services, immersions en production ;

-octroi de 2 demi-journées entièrement prises en charge par l’entreprise, à tout salarié jeune titulaire d'un CDI, tous services confondus, dont la période d'essai est validée qui en fait la demande, pour passer les examens du code de la route et de la conduite (permis A, A1, A2, B1 et BVA) ;

-poursuite et développement de la communication auprès des salariés sur les services proposés dans le cadre de « l’Action Logement ».

Insertion durable des jeunes

  • Poursuite des formations sur le développement des compétences et de l’employabilité ;
  • Développement de la démarche CQP (certificat de qualification professionnelle) sur des métiers clés (conducteurs de lignes, métiers de la maintenance, etc.) ;
  • Mise en place d'une communication afin de faire connaître le dispositif de Validation des Acquis de l'Expérience (VAE).

Partage des savoirs et des compétences

  • Soutenir le dispositif de tuteurs/maîtres d'apprentissage en charge de transmettre leur expérience professionnelle à un ou plusieurs nouveaux embauchés :

-poursuite des actions de formation (nécessairement 2 jours de formation), avec l'objectif de former environ 3 nouveaux tuteurs d'ici 2027 ;

-mise en place d'une prime exceptionnelle pour les tuteurs/maîtres d'apprentissage ;

-priorité aux salariés de plus de 57 ans pour occuper ces rôles.

  • Généralisation de la pratique des parrains d’accueil désignés au sein de chaque Unité de Production, prioritairement parmi les seniors de l'entreprise, afin d'accompagner et assurer la bonne intégration des nouveaux embauchés en CDD ou CDI, durant 6 mois minimum.

Maintien en emploi des seniors (≥ 57ans) et accompagnement des fins de carrière

  • prise en charge par l’entreprise du bilan santé proposé par la Caisse primaire d’assurance maladie, pour les salariés passant cet examen l’année de leur anniversaire de 50, 55 ou 60 ans ;
  • mise en place, d’ici 2027, de formateurs internes et des sessions de recyclage pour assurer la formation Prap (« prévention des risques liés à l’activité physique », destinée à tous les salariés de la production ;
  • organisation et conditions du travail : coopération entre les services médicaux interentreprises et les RH pour assurer l'ergonomie au poste de travail ; octroi de jours de repos supplémentaires pour les seniors travaillant de nuit, ou en équipe (maximum 6 jours par année civile) ; possibilité de se soustraire à la réalisation d'heures supplémentaires.
  • Préparation de la fin de carrière : généralisation de la pratique de l'entretien de 3ème partie de carrière pour les salariés atteignant 60 ans, en vue d’aborder la situation administrative et organisationnelle des futurs retraités ; possibilité d’aménagement du temps de travail dans le cadre du dispositif de retraite progressive pour tout salarié senior travaillant de nuit, ou en équipe.

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Emploi Publics prioritaires
news-12469 Tue, 04 Mar 2025 19:19:51 +0100 AXA France définit une démarche structurée et partagée de dialogue social sur l'intelligence artificielle /actualites/actualite/axa-france-definit-une-demarche-structuree-et-partagee-de-dialogue-social-sur-lintelligence-artificielle En vue de favoriser un dialogue social pragmatique et régulier sur l’intelligence artificielle (IA), AXA France engage une concertation en la matière avec la CFE-CGC, la CFDT et l’Unsa. A son issue, un relevé de conclusions a été signé le 19 novembre 2024 actant plusieurs principes directeurs régissant la politique et le cadre du dialogue social sur l’IA au sein de l’AXA France. Il reste applicable jusqu’au 30 novembre 2026 (fin des mandats des membres du comité social et économique central (CSEC).

 Le tableau ci-après, propose un tour d’horizon des principes engagés.

Concertation avec les organisations syndicales représentatives au sein d’AXA France sur le dialogue social et l’intelligence artificielle (Relevé de conclusions)

Association des partenaires sociaux sur la politique IA

  • Création d’un comité de suivi IA au sein du CSEC, composé des représentants de la direction et des membres des organisations syndicales. Ledit comité, constitue un lieu d’échanges réguliers sur les projets et les initiatives en matière d'IA.
  • Présentation de chaque projet IA défini au sein de l'instance compétente (CSE et/ou CSCCT), en fonction de la nature, de l'importance du projet et du périmètre concerné.
  • Association des représentants du personnel aux expérimentations des usages possibles de l’IA.

Acculturation des partenaires sociaux à l’IA

  • Mise en place des formations destinées aux représentants du personnel selon le modèle Secure GPT déjà en place au sein d’AXA France

Anticipation des usages de l’IA sur les emplois et les compétences

  • Appréhension des aspects emploi et compétences au travers des dispositifs relatifs à la gestion des emplois et parcours professionnels (GEPP) existants au sein de AXA France.
  • Point annuel sur les incidences de l’IA sur les métiers et les compétences dans le cadre de l'observatoire GEPP AXA France et dans le cadre de l'information-consultation du CSEC sur la politique sociale.

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité du relevé de conclusions.

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Acteurs et instances Instances repésentatives du personnel
news-12466 Wed, 26 Feb 2025 19:20:07 +0100 Les salariées d’EPTA France peuvent bénéficier d’un congé menstruel /actualites/actualite/les-salariees-depta-france-peuvent-beneficier-dun-conge-menstruel Dans un souci de soutenir les femmes atteintes de certaines pathologies gynécologiques, notamment l’endométriose, dans leur parcours professionnel, les partenaires sociaux de l’entreprise EPTA France (la direction et les organisations syndicales CGT, CFDT, CFE-CGC) concluent un accord collectif en la matière.

Vous trouverez, ci-après, les principales dispositions de l’accord.

Accord collectif d'entreprise portant sur les mesures de soutien aux personnes atteintes d'endométriose et d'accompagnement à la parentalité

Champ d’application

Ensemble des salariées, quel que soit la nature de leur contrat de travail ou convention et quelle que soit la forme d’endométriose (pour les salariées concernées).

Parentalité

-Octroi d’une 4ème autorisation d’absence pour se rendre aux examens médicaux liés à la grossesse ou au protocole d'assistance médicale à la procréation, sur présentation d’un justificatif mentionnant l’examen, le nom du conjoint, l’heure d’arrivée et de sortie du RDV.

Congé menstruel

-Octroi d’un jour d’absence autorisée rémunérée par mois, non cumulable d’un mois sur l’autre, soit 12 jours par année civile.

-Modalités d’octroi : justificatif établi par un professionnel de santé diagnostiquant l’endométriose. Un seul justificatif est fourni chaque année auprès du service RH. La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé n’est pas obligatoire, mais reste fortement recommandée.

 

L’accord a été signé le 5 décembre 2024 pour une durée indéterminée.

Vous trouverez, ci-après, son intégralité.

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-12463 Thu, 20 Feb 2025 11:13:00 +0100 Verallia Packaging adopte des mesures pour améliorer les conditions de travail des femmes /actualites/actualite/verallia-packaging-adopte-des-mesures-pour-ameliorer-les-conditions-de-travail-des-femmes La direction de Verallia Packaging et le syndicat CFDT concluent, le 25 avril 2024, un accord relatif aux conditions de travail des femmes. Ledit accord, d’une durée indéterminée, propose des mesures qui visent à améliorer la vie au travail des femmes enceintes ainsi que celles soufrant d’endométriose.

Le tableau, ci-après, synthétise les principales mesures prévues :

Accord relatif aux conditions de travail aux femmes

Autorisations d’absences rémunérées

  • Femmes enceintes

1 jour ou 2 demi-journées d’absence par mois, accordés aux femmes enceintes à partir du 3ème mois de grossesse.

  • Femmes atteintes d’endométriose

3 jours de congé exceptionnel par an.

Modalités d’octroi

Les salariées concernées doivent remettre au service RH un document justifiant de leur état de grossesse ou un justificatif médical attestant la pathologie d’endométriose.

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-12462 Tue, 18 Feb 2025 18:02:00 +0100 L’UES ANECOOP France et Solagora instaure un congé menstruel /actualites/actualite/lues-anecoop-france-et-solagora-instaure-un-conge-menstruel La direction de l’UES ANECOOP France et Solagora et les organisations syndicales CGT – CFDT concluent, le 26 décembre 2024, pour une durée d’un an, un accord collectif relatif à la mise en place d’un congé menstruel lié à l’endométriose. Par ce dispositif, les partenaires sociaux entendent "permettre aux femmes souffrant d’endométriose de faire face plus facilement aux contraintes qu’elles rencontrent durant les périodes de menstruation".

Accord relatif à la mise en place d'un congé menstruel lié à l'endométriose

Salariées concernées

L’ensemble des salariées de l’UES Anecoop France et Solagora, quel que soit leur contrat de travail (CDI ou CDD) et sans condition d’ancienneté.

Congé menstruel

Les femmes concernées par cette pathologie bénéficient de 6 jours maximum de congés exceptionnels rémunérés, pouvant être pris consécutivement dans la limite de 2 jours par mois. Ces jours peuvent être posés le jour même du ou des congés par journée entière.

Modalités d’octroi 

Ces jours sont accordés sur présentation d’un certificat délivré par la médecine du travail précisant que la salariée est éligible à l’ouverture de ce congé spécifique.

 

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H
news-12461 Thu, 13 Feb 2025 18:40:48 +0100 Enquête Great Place To Work : Les femmes en proie au stress au travail /actualites/actualite/enquete-great-place-to-work-les-femmes-en-proie-au-stress-au-travail  

Si le travail reste un levier d’épanouissement personnel pour 71% des salariés français, le mal-être professionnel persiste. Ainsi, 22% des actifs estiment que leur travail a un impact négatif sur leur santé mentale. Par ailleurs, bien que les entreprises semblent se saisir de la question de la santé mentale au travail, seuls 30% des actifs français constatent la prise de mesures concrètes en la matière. C’est ce que révèle une étude de l’entreprise Great Place To Work, dont les résultats ont été dévoilés le 4 février 2025[1].

  • Mal-être professionnel : des disparités selon l’âge et le genre

Le sentiment négatif éprouvé vis-à-vis de l’environnement professionnel est majoritairement installé chez les femmes. Ainsi, pour 65% d’entre elles, le travail reste une source de stress importante, (soit une différence de + 7 points par rapport aux hommes). Ce sentiment est beaucoup plus accentué chez les femmes salariées entre 45-54 ans (72% d’entre elles). Il en est de même pour les seniors : seuls 38% déclarent que leur travail a un effet positif sur leur santé mentale, contrairement à 60% des 25-34 qui perçoivent un impact positif sur leur bien-être.

  • Les principales causes du mal-être identifiées

Sur la définition des principaux risques en lien avec la santé mentale, des opinions contrastées se dessinent. Pour les salariés, le burn-out se trouve en haut du podium des risques professionnels (30% des répondants), suivi des difficultés de recrutement (23%) et de la perte de sens au travail (21 %). A l’antipode, les DRH identifient la difficulté à recruter comme le principal risque lié au travail (28%), suivi du burn-out (26%) et de la gestion de la pression et de l’urgence (23%).

  • Des actions plébiscitées par les salariés

L’enquête met en évidence plusieurs dimensions du travail qualifiées comme importantes par les actifs français. L’autonomie apparaît comme l’aspect le plus prioritaire pour les salariés (46 % des répondants), suivie de l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle (34 %) et la convivialité (33 %). Bien qu’importante, la rémunération juste n’inciterait que 29% des salariés à quitter leur entreprise. Les salariés semblent miser sur des mesures susceptibles de garantir une meilleure qualité de vie au travail : parmi elles, la semaine de 4 jours est fortement plébiscitée, avec 73% des répondants se disant intéressés par ce rythme de travail.

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’enquête.

[1] Sur la base de l’enquête en ligne réalisée en décembre 2024 par l’Institut Toluna pour le compte de l’entreprise Great Place To Work, auprès de 4000 actifs français.

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Qualité de vie au travail Conditions du travail
news-12460 Tue, 11 Feb 2025 18:29:07 +0100 DCI Environnement adopte des mesures pour protéger la santé des femmes au travail /actualites/actualite/dci-environnement-adopte-des-mesures-pour-proteger-la-sante-des-femmes-au-travail Soucieux des nombreuses problématiques d’ordre médical auxquelles peuvent être exposées les femmes, la direction et le comité social et économique de DCI Environnement concluent un accord relatif à la prise en compte de la santé des femmes au travail. Signé le 5 mai 2023, pour une durée indéterminée, ledit accord s’inscrit dans une démarche de l’entreprise tenant « d’une part, à l’amélioration de la qualité de vie au travail, d’autre part, à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes et, enfin, à la transition sociale voulue de plus en plus par les pouvoirs publics au travers de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ».

Le tableau, ci-dessous, recense les principales mesures prévues par l’accord :

Accord relatif à la prise en compte de la santé des femmes au travail

Parentalité

-Congé de 3 jours maximum, non déductibles des congés et n’entrainant aucune réduction de salaire dans toute hypothèse d’interruption spontanée ou volontaire de grossesse. Ce congé bénéficie aussi aux salariés hommes ou femmes de l’entreprise dont le conjoint, partenaire de PACS ou concubin a subi cet événement ;

-Extension des autorisations d’absence à l’ensemble des rendez-vous médicaux obligatoires ou nécessaires pour une PMA (procréation médicalement assistée) ;

-2 jours de télétravail supplémentaires maximum par semaine pour les salariées enceintes ;

-Allaitement : octroi d’1 heure d’allaitement durant les heures de travail, répartie en deux périodes de 30 minutes ou en 3 périodes de 20 minutes, à la convenance de la salariée, dans un local adapté pour cet effet. Les femmes allaitantes peuvent aussi bénéficier de 2 jours de télétravail supplémentaires maximum par semaine.

Pathologies féminines

-Règles douloureuses : possibilité de choisir entre un "congé menstruel" de 2 jours par mois maximum, non déductibles des congés et n’entrainant aucune réduction de salaire ou de 2 journées supplémentaires exceptionnelles de télétravail ;

-Ménopause : 2 journées supplémentaires exceptionnelles de télétravail.

Violences conjugales

-Actions d’information des salariés sur la possibilité de se mettre en relation avec la médecine au travail ou avec des associations spécialisées en cas de violences conjugales ;

-Actions de sensibilisation et de formation à l’égard des managers et des salariés, en vue de détecter et de gérer des situations de violences conjugales ;

-Possibilité pour les victimes de bénéficier d’un déblocage anticipé de la participation et de l’intéressement, sous condition : soit d’une ordonnance de protection délivrée par le juge des affaires familiales ; soit lorsque les faits donnent lieu à une alternative aux poursuites, à une composition pénale, à l'ouverture d'une information par le procureur de la République, à la saisine du tribunal correctionnel par le procureur de la République ou le juge d'instruction, à une mise en examen ou à une condamnation pénale, même non définitive ;

-Organisation du travail : favoriser des aménagements du temps de travail temporaires, proposer des mobilités géographiques pour protéger la victime, octroi de congés pour réaliser des démarches administratives liées à ces situations ;

-Aides : possibilité d’avoir des avances sur le salaire.

A noter que toutes ces situations visées par l’accord sont soumises à un justificatif du médecin du travail.

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité de l’accord.

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Égalité dans le travail Égalité professionnelle F/H