Dans le but de sensibiliser les pouvoirs publics, les partenaires sociaux, les acteurs de la société civile et l'opinion publique au problème des écarts de rémunérations entre les femmes et les hommes, la Commission européenne s'est entretenue avec différents acteurs nationaux et communautaires agissant en vue d'assurer l'égalité entre les hommes et les femmes :
- la Confédération européenne des syndicats (CES).
- BusinessEurope, organisation patronale européenne.
- Gender Studies, une organisation non gouvernementale tchèque.
- la Commission néerlandaise pour l'égalité de traitement.
- la député européenne Eva-Britt Svensson, présidente de la commission sur les droits de la femme et l'égalité des genres au Parlement européen.
Ces acteurs ont livré au cours de ces entretiens, leur lecteure du problème des écarts de rémunérations entre les femmes et les hommes.
Ainsi, pour BusinessEurope "l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes résulte essentiellement de la segmentation du marché du travail et d'une conjugaison de facteurs objectifs, juridiques, sociaux et économiques". Ceci implique pour la députée Mme Eva-Britt Svensson de s'attaquer "aux causes structurelles au sein de l'économie et à la façon dont nous organisons nos marchés du travail car le travail des femmes continue à être sous-évalué et les secteurs qui emploient surtout des femmes ont besoin d'être plus valorisés".
Pour la CES, les négociations collectives "constituent la manière la plus efficace de lutter contre l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes". D'ailleurs en 2005, la CES et les organisations d'employeurs au niveau européen ont convenu d'un cadre d'actions sur l'égalité des genres, qui définit les éléments essentiels en vue de s'attaquer à l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes sur le lieu de travail.
Quant à la Commission néerlandaise pour l'égalité de traitement, elle considère que le salaire de départ est souvent à l'origine des différences salariales aux Pays-Bas, c'est pourquoi "tous les cadres dirigeants doivent comprendre les critères à utiliser pour déterminer les salaires de départ afin de prévenir toute discrimination".
L'organisation non gouvernementale tchèque Gender Studies est sur la même longueur d'onde et avance qu'afin de lutter contre la discrimination salariale, "les employeurs devraient être tenus de mettre en place des systèmes de rémunérations transparents, y compris pour les avantages et les primes".
Source : ec.europa.eu/social/main.jsp